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Naufrages Dans La Caraïbe: Il Suffit De S'accrocher  a Un Brin De Foi Pou Se Sauver Du Naufrage.
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Naufrages Dans La Caraïbe: Il Suffit De S'accrocher  a Un Brin De Foi Pou Se Sauver Du Naufrage.
Livre électronique180 pages2 heures

Naufrages Dans La Caraïbe: Il Suffit De S'accrocher a Un Brin De Foi Pou Se Sauver Du Naufrage.

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À propos de ce livre électronique

Brandon et Bruce Walson, deux frres, deux marins, acceptent daller diriger un vaste chantier de construction de bateaux dans le Grand Nord dHati pour le compte de leur ami Turkislandais, Rogan Bango.

Une fois sur place, ce dernier les appellent pour leur faire savoir quil tait un puissant chef de gang et quil avait kidnapp leur pre. Ds lors, les frres Walson seront forcs de simpliquer dans le blanchiment dargent et lorganisation de voyages clandestins pour viter lexcution de leur pre.

Brandon Walson, tabli au Cap-Haitien, et son frre Bruce dans lle de La Tortue, devront affronter le commissaire Robert Mabial, chef de lUnit Spciale de lutte contre les voyages clandestins dans le Nord. Lhistoire commence aprs les naufrages de deux bateaux hatiens non loin des les Turks-et-Cacos en novembre et en dcembre 2013.

Dans ce deuxime thriller, Jean-Pierre Leroy allie la peur, le suspens continue lespoir dune population aux abois dont le seul rve est de prendre la mer au risque de sa vie afin datteindre les cotes de la Floride, la terre promise pour un mieux tre. Cet auteur en profite galement pour faire passer la notion de la foi profonde en Dieu.
LangueFrançais
ÉditeurAuthorHouse
Date de sortie3 mai 2018
ISBN9781546240181
Naufrages Dans La Caraïbe: Il Suffit De S'accrocher  a Un Brin De Foi Pou Se Sauver Du Naufrage.
Auteur

Jean-Pierre Leroy

Jean-Pierre Leroy is an investigative journalist, author, painter, and musician based in Rockville, Maryland. After an eleven-year career with Voice Of America Creole in Washington DC, he launched his own Multimedia Platform, Global Media 28, in January 2019. As a novelist, Jean-Pierre is very passionate for the Fiction-Thriller genre. He is the author of “Under the Rubble” and “Shipwrecks In the Caribbean”, both also published in French. “In The Red Line Train” depicts the social life of a low-income class of people in two DC communities where gang violence and drug co-habit in the heart of the Nation capital. This book proposes the “Love of Christ and service” approach to fight violence and bring hope to those who face desperation in their daily lives.

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    Aperçu du livre

    Naufrages Dans La Caraïbe - Jean-Pierre Leroy

    © 2018 Jean-Pierre Leroy. Tous droits réservés.

    Cet ouvrage a été publié en langue anglaise sous le titre:

    Shipwrecks in the Caribbean

    Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, stockée dans un système de recherche ou transmise par quelque moyen que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.

    Publié par AuthorHouse 05/01/2018

    ISBN: 978-1-5462-4019-8 (couverture souple)

    ISBN: 978-1-5462-4018-1 (livre électronique)

    Numéro de contrôle de la Bibliothèque du Congrès des Etats-Unis d’Amérique: 2018905253

    Toutes les personnes représentées dans les images fournies par Thinkstock sont des modèles, et ces images sont utilisées uniquement à des fins d’illustration.

    En raison de la nature dynamique d’Internet, les adresses Web ou les liens contenus dans ce livre peuvent avoir changé depuis la publication et ne plus être valides. Les opinions exprimées dans ce travail sont uniquement celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions de l’éditeur, et l’éditeur décline par la présente toute responsabilité à leur égard.

    CONTENTS

    Dédicaces

    Preface

    I

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    VIII

    IX

    X

    XI

    XII

    XIII

    L’itinéraire des voyageurs clandestins haïtiens / Bilan d’une tragédie

    Les îles Turks-et-Caïcos, un archipel des Antilles situé au nord d’Haïti, se trouvent sur la trajectoire des nombreux haïtiens qui tentent de rallier clandestinement les côtes américaines sur des embarcations de fortune.

    Ces traversées clandestines et périlleuses sont organisées au Cap-Haïtien et sur l’île de la Tortue. Les embarcations sont souvent surchargées et transportent entre 150 à 200 personnes par voyage.

    – Mai 2007, 60 immigrants haïtiens meurent après le naufrage de leur bateau au large de l’archipel.

    – Juillet 2009, quinze haïtiens périssent et soixante-dix autres sont portés disparus dans le naufrage de leur bateau dans la même zone.

    – Septembre 2011, les cadavres de dix ressortissants haïtiens sont retrouvés au large de cette possession britannique.

    – Novembre 2013, 30 immigrants haïtiens meurent après le naufrage de leur voilier au large des côtes des Bahamas, un autre archipel des Antilles.

    – 25 décembre 2013, dix-sept haïtiens meurent au large des îles Turks-et-Caïcos.

    – 4 octobre 2017, 150 migrants haïtiens sont retrouvés dans les eaux et sur le rivage de Providenciales.

    – 16 octobre 2017, 73 migrants haïtiens sont interceptés à French Cay, un îlot situé au sud-est des Îles Turks-et-Caïcos.

    DÉDICACES

    Je dédie, à titre posthume, ce roman à ces centaines de haïtiennes et haïtiens qui sont morts noyés en mer essayant d’atteindre les côtes de la Floride pour une vie meilleure. Ces compatriotes, laissant leurs familles et leurs parents, ne fouleront jamais cette illusion de « terre promise ».

    Fuyant la misère extrême, le chômage, l’instabilité politique l’insécurité, ils continuent d’emprunter la route de la mort, fort souvent conscients du danger qu’ils en courent.

    J’ai écrit ce roman, reflet de cette réalité haïtienne morbide et tragique, pour décourager les potentiels voyageurs clandestins d’acheter, au prix de leur sang, leurs billets pour la mort.

    « Naufrages dans la Caraïbe » est un hymne d’espoir, pour célébrer nos rapatriés, les plus chanceux -les interceptés en haute mer- par les garde-côtes américains et bahamiens.

    Ce Roman est une bouffée d’optimisme et d’espoir pour une Haïti qui devra, coûte-que-coûte être meilleure ; une île où devra régner un état de droit offrant à nos rapatriés et nos potentiels voyageurs clandestins un minimum de stabilité politique et institutionnelle. Alors, les réseaux de malfaiteurs, organisateurs de voyages clandestins seront démantelés par la Police. L’argent devant payer les billets mortels sera investi dans des micro-entreprises. Les créations d’emplois inciteront les haïtiens de la classe moyenne, ceux du prolétariat à rester chez eux afin d’améliorer leur situation sociale.

    Je remercie Dieu qui m’a inspiré à écrire ce Roman.

    Mes remerciements vont à mon collègue journaliste Yvan Martin Jasmin qui m’a aidé dans les recherches sur les voyages clandestins dans le Nord et sur la procédure de rapatriement.

    Un grand merci également au journaliste, Corneille Smidth, alias Rambo qui connaît très bien l’île de la Tortue.

    Je ne saurais oublier l’ancien député du Nord-ouest, Alcius Grosnègre, qui m’a aidé à bien cerner la réalité socio-économique des habitants de l’île de La Tortue.

    Je remercie également le bureau de l’Office National de la Migration (ONM) à Port-au-Prince.

    « Naufrages dans la Caraïbe » n’aurait pas vu le jour sans l’appui technique de ma femme, Fritzie Leroy.

    Je ne saurais oublier mon collègue et ami Lyonel Desmarattes qui a également édité ce roman.

    PREFACE

    Il ne m’arrive pas souvent d’écrire sur des collègues journalistes. Il me paraît encore moins fréquent d’éditer des ouvrages réalisés à partir de faits réels, puisque, non seulement très peu d’auteurs arrivent à le faire, mais, on peut compter sur les doigts ceux qui ont pu publier des œuvres de ce genre avec art et dextérité pour les transformer en faits romanesque agréables à lire.

    J’ai eu la joie de fréquenter Jean-Pierre Leroy en tant que musicien-compositeur à travers les « Gospel Night » dont il était l’initiateur et le promoteur dans les années 80 puis une décennie plus tard comme journaliste de radio. Il s’est rapidement révélé un professionnel soucieux de son travail qu’il réalise d’ailleurs avec objectivité mais, il s’est fait surtout remarquer à cause de son sens d’observation et son dynamisme, ce qui l’amenait à voyager fréquemment à travers le monde pour assurer la couverture de plusieurs grands événements.

    Sincèrement, Jean-Pierre Leroy est l’un des rares auteurs profonds dans la production littéraire contemporaine. D’ailleurs, il a laissé sa trace avec la publication de ses deux précédents ouvrages : son livre de poésie « Pou yon lòt Ayiti » (Pour Une Nouvelle Haiti), son roman à suspens « Retrouvailles de Rescapés » dont la version anglaise « Under The Rubble » est publiée aux États-Unis.

    Intéressé depuis belle lurette à la question des « boat people », les causes de ce phénomène et ses incidences, la multiplication des tentatives des migrants pour se rendre illégalement aux États-Unis en fuyant le chômage, la misère et l’instabilité politique au cours de ces dernières années, ont renforcé la détermination de Jean-Pierre Leroy à approfondir la question jusqu’à produire ce roman « Naufrages Dans La Caraïbe » que vous avez sous les yeux présentement.

    Dans son nouveau thriller réparti en 13 chapitres soigneusement élaborés, Jean-Pierre relate l’histoire des nombreux Haïtiens qui tentent périodiquement de gagner clandestinement les côtes américaines à bord de petites embarcations de fortune. Oui, l’auteur dresse logiquement le désir des migrants à quitter, coûte que coûte, leur pays d’origine pour aller à la conquête du soi-disant paradis que constituent les États-Unis d’Amérique en vue d’accéder à une nouvelle vie dans ce grand territoire de gratte-ciels interminables et d’autoroutes de plus en plus larges et surélevés.

    Ces traversées clandestines et périlleuses sont surtout organisées à partir des départements du Nord et du Nord-Ouest. Les embarcations sont souvent surchargées et transportent parfois plus de 200 passagers lors de la traversée. Souvent le bilan de ces naufrages est lourd comme en mai 2007 où soixante immigrants haïtiens avaient perdu la vie. D’ailleurs, l’auteur dédie son roman à titre posthume à ces centaines de compatriotes qui sont morts noyés en mer essayant de fuir leur terre natale à la recherche d’une vie meilleure. Ces compatriotes, pourtant, malgré les incertitudes, continuent encore d’emprunter la mer tout en restant conscient du danger encouru.

    Jean-Pierre plaide en faveur de la réduction de la pauvreté, défi important, auquel l’État doit faire face en favorisant les investissements de structuration nationale et en impliquant la population dans un développement global intégré si vraiment on veut réduire le phénomène du « boat people » en Haïti. Il demeure persuadé qu’avec une politique étatique efficace axée vers le développement endogène, on pourra valablement contribuer à résorber le chômage et diminuer l’exode.

    Tout au long de son ouvrage Jean-Pierre Leroy s’attache à rendre compte avec beaucoup de clarté et de justesse d’une réalité qui tient compte de la protection de la vie des migrants et du respect des droits humains, tout en soulignant avec finesse les imperfections du système et en proposant des solutions constructives.

    Il ne reste qu’à souhaiter que les faits relatés dans cet ouvrage inspireront les chercheurs intéressés à cette problématique et serviront de pistes aux décideurs en vue de solutionner le problème de migration illégale…

    Que ce livre contribue également à faire prendre conscience aux haïtiens des dangers de l’immigration illégale en les décourageant d’aller risquer leur vie en mer et de la nécessité de rester dans leur pays d’origine en vue de contribuer à son développement socio-économique. « J’ai écrit ce roman, reflet de cette réalité haïtienne morbide et tragique, pour décourager les potentiels voyageurs clandestins d’acheter, au prix de leur sang, leurs billets pour la mort », écrit Jean-Pierre Leroy. « Naufrages dans la Caraïbe » est réellement un hymne d’espoir en l’honneur des haïtiens interceptés en haute mer par les gardes-côtes internationaux et rapatriés.

    Les amateurs de bonnes fictions, au même titre que les passionnés de bonne lecture et de littérature, tireront assurément le plus grand profit d’un tel ouvrage relatif à un domaine qui fait actualité et en pleine effervescence.

    C’est donc un réel plaisir et un privilège de préfacer cet important roman à suspens dont la mission est de contribuer à l’émergence d’une meilleure Haïti.

    Joel Lorquet

    Écrivain, Éditeur

    I

    L e bateau des garde-côtes américains venait à peine de jeter l’ancre dans les eaux territoriales du Nord d’Haïti selon un responsable de l’Office National de Migration (ONM), qui se trouvait près de moi. Debout devant le hangar de l’Unité des gardes-côtes haïtiennes situé au Café du Port, je portai un coup d’œil furtif à ma montre. Il était à peine 10:00 am ce lundi-la. Sandra, visiblement fatiguée, avait incliné sa tête sur mon épaule. Nous attendions depuis une bonne demi-heure l’arrivée de 143 rapatriés de deux naufrages non loin des îles Turks-et-Caïcos. Celui du 26 novembre avait fait 10 morts et 30 disparus et celui du 25 décembre 2013 avait accusé un bilan de dix-sept morts. L’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince en avait informé les autorités locales 24 heures plus tôt.

    Des représentants de l’ONM, de la Police des Nations Unies (UNPOL) et de la Police Maritime Haïtienne faisaient partie de l’équipe d’accueil. Des journalistes haïtiens et étrangers avaient fait le déplacement pour couvrir ce débarquement de voyageurs clandestins. Ils avaient monté leurs caméras sur des trépieds à l’emplacement qui leur était réservé. Une demi-heure plus tard, on pouvait voir au loin deux chaloupes qui se dirigeaient vers le quai du Cap-Haïtien, laissant derrière elles de longues traces d’écumes blanchâtres. Les policiers haïtiens, alignés sur le quai, étaient prêts à aider les rapatriés à faire l’enjambée.

    Le premier groupe comportait des hommes et des femmes âgés aux visages fatigués, aux regards livides. Ils portaient une uniforme de couleur blanche en forme de salopette faite de papier dur qui laissait voir leurs vêtements en guenille. Les pieds nus, ils avançaient difficilement, sans doute, à cause de tous ces jours en haute mer, privés de nourriture. Le deuxième groupe était composé d’adolescents et de jeunes femmes qui se faisaient aider afin de sortir de la chaloupe. Je ne pouvais m’empêcher de ressentir un pincement au cœur en les voyant.

    La navette des chaloupes entre le bateau et le quai dura plus d’une demi-heure. Entre-temps, les rapatriés attendaient passivement sous le soleil du Cap qui commençait à briller de tous ses rayons. Les enfants en bas-âge qui ne pouvaient plus se tenir debout se mirent à pleurnicher en demandant à leurs parents de les porter. Sandra qui observait avec pitié cette scène serra mon bras en guise de réaction. Elle tourna la tête vers moi et me regarda droit dans les yeux. Les paroles de son regard semblaient me rappeler la tragédie que nous avions vécue un an plus tôt. Je ne voulais pas fouiller dans ma mémoire pour ne pas revivre ce passé encore tragique et douloureux. Je voulais plutôt me concentrer sur ce que j’allais dire à ces rapatriés, ces « boat-people » -comme on les appelle- pour les dissuader à ne plus reprendre le chemin de la mer.

    Après avoir contrôlé l’effectif pour s’assurer qu’ils étaient tous présents, l’officier américain remit au directeur des garde-côtes haïtiens une copie du manifeste contenant l’identité et la provenance des naufragés. Les photographes qui attendaient impatiemment ne se firent pas prier pour passer à l’action. Les déclics stridents des caméras se succédèrent à la seconde sans s’arrêter pendant une bonne dizaine de minutes. Les photos de ces pauvres gens allaient être en première page dans les journaux de Port-au-Prince, de Miami et du reste du monde. Les chaînes de télévision, les médias sociaux via l’internet allaient exposer la situation précaire de ces « boat-people » risquant leur vie sur des bateaux de pacotille, fuyant leur état d’extrême pauvreté, en quête d’un mieux-vivre. Un bon nombre d’entre eux ne verront jamais Miami, cette « terre promise », que les organisateurs de voyages clandestins avaient fait miroiter à leurs yeux. Ils finiront leurs périples au fond de la mer, servant de nourriture aux requins. D’autres seront interceptés par les garde-côtes américains et refoulés chez eux.

    Je réfléchissais sur les mots que j’allais utiliser pour leur parler. Sandra et moi travaillions comme motivateurs pour l’ONM depuis plus d’un trimestre. Elle et moi avions fondé, il y a moins d’un an, une organisation dénommée « PA PRAN KANNTÈ » (Non aux voyages clandestins). L’objectif était de décourager les rapatriés et les potentiels voyageurs à ne pas exposer leur vie en essayant d’atteindre clandestinement les côtes de la Floride.

    J’étais plongé dans mes réflexions sans me rendre compte que les rapatriés, regroupés en deux rangées, avaient pris la direction du hangar des gardes-côtes sous les directives des policiers haïtiens. Sandra et moi attendîmes qu’ils fussent à l’intérieur avant d’y entrer. Le local, quoique spacieux, ne pouvait contenir tout ce monde. Une grande partie d’entre eux - les vieillards, les femmes et les enfants - remplirent les bancs qui y étaient symétriquement disposés en plusieurs rangées. Les jeunes durent rester debout. Un employé de l’ONM et le commissaire Robert Mabial, responsable de l’Unité spécialisée de la Police pour la lutte contre les voyages clandestins, prirent place à une table qui se trouvait en face des naufragés. Le manifeste que l’officier des garde-côtes américains leur avait

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