Paris, le 20 juin
comme celui qui s’est échoué au large de la Grèce, ce n’est pas un “voyage”, c’est une opération suicide. 104 vies sauvées, 79 corps repêchés, les autres, dontdesfemmesetdesmineurs réfugiés dans la cale? Disparus, à jamais. Noyés dans leur cercueil. Les autorités avaient repéré l’embarcation, sans forcément avoir les moyens de les secourir: “Ce sont des opérations délicates, le moindre déséquilibre lié navire de sauvetage humanitaire spécialement dédié, remplacé en juillet 2019 par l’. “Il faut être formé, avoir des pros qui canalisent l’évacuation, parlent arabe et anglais, avoir des Zodiac puisque le « bord à bord » créerait un mouvement de foule. Mais au lieu de multiplier les moyens d’aide, on les diminue, en espérant dissuader, comme si migrer était un choix!”, tempête le marin qui a commencé par parcourir le globe pour des opérations commerciales: “Breton et fils de marin, je me suis engagé à 17 ans, avant de me sentir déchiré. A bord de navires aux moyens ultra-techniques et onéreux destinés à prospecter les mers profondes en quête de pétrole, ou autre mission lucrative pour leurs commandeurs, je savais que sur cette même mer, des rafiots surchargés d’être humains étaient promis à la mort.”