Après le bras de fer avec l’Italie, le navire a accosté à Toulon. Mais l’odyssée des 234 réfugiés n’est pas terminée
Le soulagement des migrants bangladais, érythréens, syriens, pakistanais, maliens, soudanais, guinéens, égyptiens… à bord du navire de l’ONG SOS Méditerranée le 10 novembre : Gérald Darmanin vient d’annoncer qu’ils pourront rejoindre Toulon le lendemain. Tous vont demander l’asile.
Pour ce Guinéen au bras cassé et infecté, le martyre touche à sa fin. Lui, sa sœur, un Soudanais et un Malien vont s’envoler vers l’hôpital de Bastia, où une cellule médico-psychologique a été activée. Deux jours plus tôt, l’île de Beauté s’était portée volontaire pour accueillir temporairement l’« Ocean Viking », « conformément à sa tradition d’hospitalité et pour éviter toute perte de vie humaine », selon Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse. Finalement, le navire mettra le cap sur le continent.
Déjà, au large de la Corse, les sauveteurs évacuent par hélicoptère quelques blessés parmi les plus affaiblis
Érythrée, Syrie, Bangladesh…