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Condamne´ Á La Pauvreté: Une Analyse Des Causes De La Misère Effroyable Du Peuple Haïtien
Condamne´ Á La Pauvreté: Une Analyse Des Causes De La Misère Effroyable Du Peuple Haïtien
Condamne´ Á La Pauvreté: Une Analyse Des Causes De La Misère Effroyable Du Peuple Haïtien
Livre électronique226 pages2 heures

Condamne´ Á La Pauvreté: Une Analyse Des Causes De La Misère Effroyable Du Peuple Haïtien

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À propos de ce livre électronique

Parler de croissance conomique pour rduire la pauvret dans laquelle Hati se trouve
condamne parait inadquat aux nouvelles thories avances en macroconomie.
Lconomie hatienne est marque par sa faible capacit exporter, une grande
demande dimportations incluant mme les produits agricoles qui jadis fi rent la
renomme de cette ile caribenne. Durant les dernires dcennies, le revenu national
est devenu fonction des dons de la charit internationale et des rmittences expdies
par les hatiens vivants dans la Diaspora. Les investissements directs de ltranger sont
insuffi sants parce que les fi nanciers internationaux ne semblent pas sintresser au cas
hatien. La surpopulation, le manque dinfrastructures, la dpltion de nos ressources
naturelles associs dans un environnent politique instable font fuir toutes les classes
sociales. La globalisation conomique et fi nancire continue grand pas, mais Hati
risque de devenir de moins en moins comptitif. Quel taux annuel de croissance sera
ncessaire pour relever le dfi hatien et pendant combien dannes? Durant lanne
2009, peu aprs les 4 cyclones de lt 2008, un de nos amis lintrieur de lEmpire
Amricain, Bill Clinton, accompagn de nombreux hommes daffaires voyagea
travers le territoire pour valuer les possibilits dinvestissements offertes par Hati.
Depuis lors, aucune nouvelle de ces distingus visiteurs .Puis est survenu le choc
du 12 Janvier 2010 o lconomie hatienne sest virtuellement effondre. La ville de
Port au-Prince est tombe en ruine. De nombreux cadavres de personnes portes
disparues dans lhcatombe sont rests ensevelis sous les dcombres. Mais, hlas, la
politicaillerie continue
LangueFrançais
ÉditeurXlibris US
Date de sortie6 mars 2015
ISBN9781503549616
Condamne´ Á La Pauvreté: Une Analyse Des Causes De La Misère Effroyable Du Peuple Haïtien
Auteur

Alix Michel

Alix Michel est un Economiste de formation, chercheur académique et auteur. Il a obtenu son bachelier en Finances/Investissements et sa maitrise en Economie dans deux des plus prestigieuses facultés de la cité universitaire de New York, Bernard Baruch et Brooklyn. Après un bref passage á Medgar Evers Collège comme enseignant, il est retourné dans l’administration de la ville de New York et prête ses services au département de logement pour les déshérités. Passionné par les implications de la Science Economique dans la vie quotidienne, il s’est résolument lancé dans la recherche. Il est un membre actif de l’association des économistes américains (AEA). Avec d’autres bons samaritains, il prête ses services dans une organisation à but non lucratif secourant les enfants déshérités d’un quartier pauvre de Port au Prince. Sa convoitise est de perquisitionner universellement en quête de déchiffrer les disparates causes de la pauvreté angoissante de son pays.

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    Aperçu du livre

    Condamne´ Á La Pauvreté - Alix Michel

    Copyright © 2015 by Alix Michel.

    ISBN:      Softcover      978-1-5035-4962-3

                    eBook           978-1-5035-4961-6

    All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording, or by any information storage and retrieval system, without permission in writing from the copyright owner.

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    Rev. date: 03/04/2015

    Xlibris

    1-888-795-4274

    www.Xlibris.com

    541426

    Table des Matières

    Avertissements

    Dédicaces

    Préface

    Introduction L’acte d’accusation

    Chapitre I Les conflits éternels ou la « madichon » d’Haïti.

    Chapitre II Restructurer notre modèle d’éducation élitiste

    Chapitre III Une agriculture pour la pauvreté.

    Chapitre IV Corruption et pauvreté en Haïti

    Chapitre V Pauvreté et croissance économique en Haïti

    Chapitre VI Plaidoyer pour une modification de certains choix budgétaires

    Chapitre VII L’hécatombe du 12 Janvier 2010 ou la descente aux enfers.

    Chapitre VIII La Charité Internationale peut-elle sauver Haïti?

    Chapitre IX Haïti, entre un Protectorat des Nations Unies et une République des ONG.

    Chapitre X Que peuvent faire les haïtiens vivant à l’étranger pour leur patrie de naissance ?

    Épilogue

    Notes

    Bibliographie

    Avertissements

    Cet écrit est le résultat de nombreuses heures de recherches que nous avons menées. Frapppar le degré de pauvreté de notre pays d’origine, j’ai décidé d’enquêter sur le terrain avec les théories économiques et expériences professionnelles á mon actif. Il n’est pas destiné́ à soutenir aucune faction politique dans ce que j’appelle la tragédie haïtienne. Il s’agit d’une analyse des actes politiques et économiques survenus au cours de notre histoire, ajustés au contexte actuel dans le but d’évaluer la tendance des pratiques dans ce pays délabré. En publiant le résultat de ces études, nous ne cherchons pas à nuire aucune personne ou institution mentionnée à travers l’ouvrage. Ce n’est que notre modeste contribution á la lutte pour sauver Haïti. Après le naufrage de la première édition en 2011 dû à la non correction du manuscrit original, nous avons attendu quatre années pour sortir une seconde. Nous n’avons rien changé dans le contenu du livre. Nous espérons que le thème de l’essai servira à la cause haïtienne en relançant le débat sur notre nation qui continue de se désintégrer lentement.

    Alexism0897@aol.com

    Dédicaces

    Ce livre est dédié́ á ma famille

    Didi, tige, Josh, et Gerlande

    Á tous mes anciens camarades de classe des Frères Polycarpe, des Frères Adrien du Sacré Cœur.

    Á tous mes anciens copains de l’Institut National d’Administration de Gestion et des Hautes Etudes Internationales(INAGHEI)

    Á tous les Caribéens, Afro-Américains, Latinos américains, et Asiatiques que j’ai rencontrés dans les bibliothèques, laboratoires d’informatique et salles d’études de Bernard Baruch et de Brooklyn Collège.

    Á tous les maitres, directeurs et doyens qui ont façonné mon éducation et ma formation.

    Préface

    J’écris ce livre parce que je conçois qu’Haïti a besoin présentement les idées et recommandations de tous ses fils. Spécialement, ceux qui entreprennent encore de travailler pour son renom en terre étrangère. J’ai eu la bénédiction de faire des études avancées en économie à Brooklyn Collège pour parachever ma longue carrière sur les bancs dans la discipline que je magnifie. A mes débuts d’universitaire à l’Institut National d’Administration de Gestion et des Hautes Etudes Internationales (INAGHEI), j’avais reçu mes premières notions d’économie politique avec les professeurs Rony Durand et Edrice Vincent. Passionné par la matière, j’avais pris des abonnements aux principaux magazines Français en vente à Port au Prince. A travers les éditoriaux de Jean Daniel du Nouvel Observateur, de Béchir Ben Yamed, Senen Andriamirado et de Sophie Bessis dans Jeune Afrique je me familiarisais de plus en plus avec les jargons. En vue de préparer un papier avec un groupe d’étudiants, j’avais dû lire le capital de Karl Marx, ce qui me permit de découvrir une autre version de la science économique. Dans mon cerveau de vingt ans je commençais à́ rêver d’une société́ juste et égalitaire dans laquelle la misère abjecte cesserait d’être la façon de vivre de plus de la moitié de la population. Actuellement, je consacre mes heures perdues à conduire des recherches sur des sujets économiques et je me focalise dans les œuvres consacrées au phénomène de la pauvreté dans les pays du tiers monde.

    Mes fréquents voyages en Haïti durant les dernières années m’ont permis d’observer en première loge le degré de paupérisation d’une nation en déchéance. Le pays se trouve dans une impasse et aucune issue n’est visible pour le moment. Je considère cet accomplissement comme le remboursement d’une dette à́ cette nation dont les malheurs aujourd’hui m’accablent et touchent les fibres les plus sensibles de mon être. L’échec d’Haïti est celui de nos élites, toutes couleurs confondues. A chaque trébuchement, les ennemis de la nation s’en réjouissent, car cela confirme la thèse de tous les racistes de l’hémisphère que les nēgres ne peuvent s’auto diriger.

    Après des années d’exil volontaire, je suis retourné au pays en Février 2008 pour les festivités carnavalesques. A peine sorti de l’Aéroport international, je fus choqué par le spectacle de désolation entourant notre principale porte d’entrée. Sur mon parcours vers l’hôtel, je ne vis que de la misère partout. Le visage cadavérique des gens croisés sur notre passage m’indiquait que la souffrance et la faim avaient modifiés leurs regards. Une fois les cérémonies du carnaval achevées, j’ai décidé de faire un tour de la ville-capitale.

    Durant deux semaines, j’ai parcouru Port au Prince à pied, en taxi, et en taptap. Tranquillement, j’ai écouté les réflexions et opinions des gens sur la situation nationale. Je jauge le peuple haïtien á un malade reconnaissant les signaux de son mal mais incapable de les guérir. Renié par les grandes puissances occidentales pour s’être libéré de l’esclavage ; invalidé par ses élites devenues les nouveaux oppresseurs, le peuple haïtien en majorité catholique ne sait plus à́ quel Saint se vouer.

    Pour aller d’un endroit à un autre dans la zone métropolitaine, des distances qui autrefois pouvaient se faire en une demi-heure, sont parcourues maintenant en 90 minutes s’il n’y a pas de trafic. A partir de six heures du matin, toutes les artères de la capitale sont bloquées avec des longues files d’automobiles. Les gas suffocants provenant des tuyaux d’échappement et le bruit des avertisseurs de ces machines vous rendent inconfortables. A pied la circulation n’est pas aussi facile. Les trottoirs sont bondés de gens de tous âges. Les tréteaux des marchands sont installés dans les espaces réservés aux piétons les forçant à marcher dans la rue. Sans la dextérité des chauffeurs un nombre culminant d’accidents pourraient se produire chaque jour.

    Ce qu’on appelle dans le jargon économique le marché́ informel semble substituer le commerce du bord de mer traditionnel. Il n’existe plus ce boulevard des affaires représenté par la Grand- Rue, ci-devant boulevard Jean Jacques Dessalinnes. Je demande à mon cousin dans quels magasins peut-on faire des emplettes ces jours ci ? Il me confie que c’est à PétionVille ou sur la route de Delmas qu’il faut monter pour se procurer certaines choses. A chaque intersection de la ville un tas d’immondices et des égouts sans couvertures. Pas très loin de ces fatras un restaurant mobile ( pap-padap) et les clients s’appuient dans le coin pour prendre leur diner. Ceux-là qui peuvent payer les dix gourdes pour s’acheter les plats sont chanceux comparés aux autres qui risquent de passer la journée sans rien prendre. Nous avons découvert que dans certains quartiers de la ville, certaines familles n’ont plus la possibilité de préparer un repas quotidien. Nous avons aussi réalisé́ que dans certaines zones il faut une cotisation de deux ou trois familles pour arriver à́ préparer un grand diner le Dimanche. Les gens nous ont expliqué́ que les prix des produits de première nécessité escaladent et le salaire de ceux qui ont la chance de travailler n’augmente pas.

    Entre deux courses de taxis, je fis escale à́ Matissant le quartier de mon enfance et de mes amours. Sainte Bernadette, la patronne de la zone s’étale dans toute sa beauté́ sur les agoras de l’église portant son nom. Plus de Simbie continental, Royal haitian et Habitation Leclerc ; ces hôtels ainsi que les nombreux bars et discothèques oú le tout Port au prince se donnait rendez-vous les fins de semaine ont disparu de la vue des habitants du quartier. Pas de signes aussi des factories (Martino, Gérard Denis, boule de baseball) et les centres d’achat qui firent de ce faubourg un endroit très achalandé. J’estime que plus de 30.000 emplois ont évaporé dans ce quartier maintenant considéré́ une zone de non droit. J’ai eu le temps d’apercevoir Sterlin, le coiffeur le plus populaire de la ruelle, très âgé́ et visiblement secoué par la misère environnante. Même constat pour Nēnē Baissez Bas et Fanfan Aluminium avec lesquels j’ai pu parler et qui me firent comprendre qu’ils étaient en train d’être dévorés par la pauvreté.

    Revenant de la plaine du Cul de Sac, je descendis un autobus pour prendre une camionnette en direction de Delmas. En face de moi s’assît un individu à la mine patibulaire avec un gros revolver á ses hanches. Paniqué, je regardai mon cousin droit dans les yeux et il me fît un geste que je devinai comme un signal de demeurer calme. Arrivé au niveau de Delmas 4, l’individu descendît de la camionnette et c’est alors que j’aperçus que l’autre passager assis à́ coté de moi portait lui aussi un revolver. A Delmas 49, mon cousin et moi descendirent de la camionnette. Rapidement je lui fis ma part de ma stupéfaction á propos de ces individus armés. Il m’expliqua que je n’avais pas besoin de peur parce que je ne suis pas une personne ciblée. Qu’est-ce qu’une personne ciblée je lui demandai ? C’est quelqu’un qui á une affaire avec une autre, il me répondît.

    Combien d’individus armés circulent à́ Port au Prince et dans les villes de provinces et que fait la MINUSTAH dans tout cela, je lui demandai ?

    Il me répondît « mon cher cousin, je pense que cette affaire de MINUSTAH était une combinaison machiavélique entre certains haïtiens et Blancs pour ôter Titide du pouvoir. Les Blancs ne font rien vraiment rien pour améliorer la sécurité dans le pays ».

    Je venais d’avoir au moins une idée des nouvelles d’assassinats quotidiens qui nous parviennent dans la diaspora. La police nationale est inexistante dans les rues. D’ailleurs la proportion de police par personne est ridicule. Les dernières statistiques donnent 7000 policiers pour plus de 10 million d’habitants. Il est quatre heures me signala mon cousin, c’est l’heure de regagner l’hôtel parce qu’à́ cause de l’insécurité, il est très risqué de rester dans les rues au-delà de l’angélus du soir. Je repartis pour New York le lendemain et j’ai pris l’engagement d’y retourner encore.

    J’ai reçu la nouvelle du tremblement de terre du 12 Janvier 2010 avec une émotion terrible. Les images du désastre parlent d’elles-mêmes. Le monde entier a volé́ au secours d’Haïti. Port au Prince, Léogane, PetitGoave, et Jacmel ont été sévèrement endommagés. Environ 250.000 personnes sont tuées. De nombreux bâtiments logeant les bureaux de l’administration publique étaient détruits. Les pertes en dollars sont estimées à́ l’équivalent de la moitié du produit intérieur brut (PIB) national. Des réunions sont organisées un peu partout à́ travers le monde afin d’aider le pays à sortir de cette nouvelle crise. Pour éviter les entiers de la corruption très caractéristiques dans les pays pauvres, les bailleurs de fonds internationaux exigent que des structures soient mises en place.

    Je reprends mon bâton de pèlerin et en Août 2010, six mois après l’hécatombe je voyage en Haïti afin de constater les dégâts. On n’a pas besoin d’être un spécialiste pour comprendre la situation actuelle du pays. Comme dit le vieil adage c’est comme le dernier clou pour fermer le cercueil. La situation politique déjà hétéroclite avec les cabrioles imprédictibles de René Préval a continué́ de dégénérer. Pour une évaluation du temps présent, je propose aux lecteurs un petit coup d’œil rétrospectif.

    Après les 30 ans de la dictature Duvaliériste et les quatre années de la transition, une élection démocratique finalement eut lieu pour nous remettre au diapason. Le 16 Décembre 1990 l’arrivée au pouvoir d’une certaine gauche représentée par l’ancien prêtre Jean Bertrand Aristide et son second René Préval ne semblait présagée aucun des malheurs que nous avons connus durant les années suivantes. Le premier a eu deux mandats non terminés et le second finît par accomplir les siens. Cependant, au niveau économique les deux ont lamentablement échoué. Nous sommes devenus plus pauvres au cours des vingt dernières années. En average la population d’Haïti a continué́ d’augmenter à un rythme de 1.7% tandis que la croissance économique est restée à 1.1%. Le taux de mortalité très élevé, affectant les bébés et les enfants en bas âge a constitué́ un important facteur dans l’équilibrage de notre démographie.

    En Février 2001, les cérémonies de la troisième installation de Jean B Aristide comme président à peine terminées au palais National, Gérard Gourgues fut installé́ par Gérard P Charles comme l’autre Président d’Haïti. Surpris par cette décision inattendue le pouvoir lavalassien ne réagit pas. Au fil des mois le nombre des contestataires augmenta jusqu’á former un pacte de 184 organisations. Puis un assassinat est survenu aux

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