ans les années 1930, des écrivains du Cap-Vert créent la revue à Mindelo, sur l’île de Sào Vicente. Par ce titre qui signifie « clarté » en portugais, ses fondateurs Manuel Lopes, Baltasar Lopes da Silva et Jorge Barbosa commettaient une véritable « » à l’égard du pays colonisateur, le Portugal, et de la. La mer y revêt une signification puissante. Elle nourrit les hommes et aurait même, selon un douanier mélomane, donné naissance à la morna, cette musique popularisée par Cesária Évora. Elle est enfin l’horizon des rêves d’exil en Europe ou en Amérique « ». À l’église ou au tribunal, les personnages discutent, avec sérieux ou gouaille, des destins de leurs compatriotes brisés par la maladie, le voyage ou le crime. De bout en bout, les écrivains de saisissent le sentiment d’insularité. Ils montrent comment les habitants partagent une langue et un vécu typiques, échafaudés par des siècles d’isolement sur ces îles inhabitées jusqu’à l’arrivée des colons européens à la fin du XV siècle.
ÉCRIRE SOUS LES COCOTIERS Loin des foules continentales
Jul 04, 2022
2 minutes
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