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Les portes sombres - Tome I: The god of war
Les portes sombres - Tome I: The god of war
Les portes sombres - Tome I: The god of war
Livre électronique236 pages3 heures

Les portes sombres - Tome I: The god of war

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À propos de ce livre électronique

Je ne sais pas qui je suis et je ne sais pas d’où je viens. Depuis mon jeune âge, je ne vis que pour les « Death's Guardians », un programme militaire consistant à créer de super soldats. Un jour, une nouvelle mission m’est imposée ; celle d’empêcher un idéaliste, leader des Black Hawks, d’acquérir un talisman magique et de répandre le chaos sur Terre. À l’aube de la déchéance du monde, il me faudra bien plus que mon courage et mon habileté au combat pour affronter les fantômes de mon passé en plein cœur de la guerre. Voici comment débute mon histoire…

À PROPOS DE L'AUTEUR

Dans The God of war, le premier tome de son roman Les portes sombres, Pierre Jacquet ouvre les portes d’un monde d’aventures surnaturelles où amour et trahison s’entremêlent.

LangueFrançais
Date de sortie6 sept. 2021
ISBN9791037732255
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    Aperçu du livre

    Les portes sombres - Tome I - Pierre Jacquet

    Chapitre 1

    Amnésie

    J’avais dix-sept ans à l’époque de mon aventure extraordinaire. Amnésique, je repris connaissance aux environs de l’âge de cinq ans, devant un camp militaire. C’est de là que remontent mes souvenirs les plus anciens. Le colonel du campement m’y trouva, recouvert de sang et enveloppé dans un duvet de l’armée américaine. Comment étais-je arrivé là ? Et à qui appartenait ce sang ? Je l’ignorais. Mais en grandissant, cela ne me rendit pas moins curieux d’en découvrir plus sur mon histoire.

    Le colonel, qui m’avait découvert, me recueillit et me fit grandir au milieu des belliqueux. Il m’envoya tout d’abord dans une école très stricte afin que j’apprenne à respecter mes supérieurs, mais pour tout avouer, ils ne réussirent jamais à me faire rentrer cette idée en tête. Dès que je fus en âge de porter des haltères, le colonel me força à suivre le même entraînement destiné aux recrues du camp qu’il dirigeait. Bien sûr, les sergents instructeurs adaptèrent la difficulté des tâches et des exercices en fonction de mon âge et de ma corpulence. Très vite, je fis partie d’un programme nommé « Death's Guardians », « Les gardiens de la mort » en français. Je fus d’abord le seul à suivre cette éducation particulière, mais très vite, le colonel décida de faire de même avec d’autres enfants. Nous fûmes donc un petit groupe d’adolescents à vivre parmi les machines de guerre, à suivre des entraînements de titans. En grandissant, le colonel nous expliqua que nous étions des êtres exceptionnels, que nous avions été choisis pour une tâche spéciale et que si nous nous entraînions assez, l’un de nous pourrait rentrer dans l’Histoire. Ni moi ni aucun membre des « Death’s Guardians » ne cherchions à en savoir plus sur ce que nous affirmait le colonel, nous l’écoutions simplement.

    Durant ces douze années passées dans ce camp militaire, je n’avais pas réussi à me faire un seul ami. Chaque élève de ma classe était en concurrence avec les autres. De plus, tous se méfiaient de moi à cause de mon passé inconnu. Les seuls amis qui m’accompagnaient dans cette caserne étaient les ennuis. J’en étais le roi en tout genre.

    Pendant les manœuvres, les sergents instructeurs me forçaient toujours à m’entraîner plus dur et plus longtemps que les autres sans me donner de raison valable. Cela ne me dérangeait pas car j’en devenais plus fort chaque fois. Je trouvais pourtant cela étrange, tout comme le surnom « Pyro » qui m’avait été donné à la caserne, sans que je ne sache pourquoi. Sans doute que le colonel, ne connaissant pas mon véritable prénom, m’avait surnommé ainsi.

    Un soir, après avoir fini mon apprentissage de tir, je voulus retourner dans ma chambrée, mais en passant devant le bureau du sergent, sans le vouloir, j’entendis les gradés ainsi que le coach discuter à propos d’un dossier secret concernant mes origines et mon passé mystérieux. La conversation fut de courte durée, se terminant par un désaccord entre les militaires et le coach qui quitta la pièce, furieux.

    Le lendemain soir, je décidai de pénétrer dans la salle des archives pour chercher ce fameux dossier. Grâce à mes pratiques d’espionnage et d’infiltration, je n’eus aucun problème pour y entrer. Je cherchai durant toute la nuit ce fichu dossier, en vain. À l’aurore, j’en conclus que mon dossier se trouvait sûrement ailleurs. Le sergent, l’adjudant et le colonel, ayant discuté de moi avec le coach, mon dossier se trouvait peut-être dans l’un de leurs bureaux. Le matin pointant le bout de son nez, je retournai dans les dortoirs pour ne pas éveiller les soupçons.

    À l’heure du déjeuner, je forçai la serrure du bureau de l’adjudant, trouvai et volai mon registre :

    Du premier coup ! pensai-je.

    Je filai le cacher dans le recoin d’une douche où les carreaux pouvaient se décoller et se recoller. Je me débrouillai pour que ma cachette provisoire ne puisse pas être découverte en fermant la porte de l’intérieur et en y inscrivant « H.S. ». Je retournai ensuite très vite dans ma chambre, comme si de rien n’était.

    L’adjudant s’aperçut avec stupéfaction que son bureau avait été forcé. La première chose qu’il vérifia était la présence de mon dossier. Il constata que la pochette qui détenait de précieuses informations sur moi avait disparu. Il fit aussitôt fouiller toutes les chambres, la mienne en particulier, mais il ne trouva rien ! Quand il voulut inspecter les douches, il s’aperçut que deux d’entre elles étaient fermées de l’intérieur avec le même mot « H.S. » sur la porte. Il contacta le concierge et lui demanda s’il était normal que certaines douches soient condamnées le temps de leurs réparations. Le concierge confirma. Ma planque était sauve !

    Après la fouille générale et les soupçons un peu écartés de moi, je me rendis vite dans les douches pour enfin pouvoir lire les documents me concernant. J’y découvris des éléments ordinaires pour tout le monde mais précieux pour moi, comme ma date et mon lieu de naissance ainsi que ma nationalité. Je trouvai à la fin de ces informations ce que je n’avais pas pu apprendre de la bouche du colonel qui m’avait recueilli :

    Quel était ce mystérieux projet « Arès » qui me concernait et devait rester sous silence ? J’étais décidé à le découvrir.

    Soudain, je ressentis une vive douleur qui me fit tomber sur le sol carrelé et froid des douches. D’un seul coup, des images m’apparurent comme une sorte de vision. Dans le premier flash, je voyais une femme en train de jouer avec un petit garçon dans un salon confortable. Dans le second, cette femme était agenouillée, et face à elle, un homme armé d’un revolver. Un coup de feu retentit dans ma tête et tout devint noir. Il me fallut quelques instants pour revenir à moi :

    Encore mes crises de paralysie. Et voilà que j’ai des visions maintenant ! pensai-je à mon réveil avant de repartir péniblement dans ma chambre, en état de choc.

    Le lendemain matin, alors que nous devions faire une randonnée de plusieurs kilomètres, j’informais le colonel que j’avais subi une nouvelle crise de paralysie, sans bien sûr lui mentionner que c’était en lisant mon dossier. M’ayant toujours connu avec ces crises, le colonel avait l’habitude de m’accorder du repos dans ces rares occasions. Je fus donc dispensé de cette marche. Je partis dans la salle informatique et lançai sur internet mes recherches au sujet d’un certain projet « Arès ». J’appris qu’Arès était le nom du Dieu de la guerre dans la mythologie grecque et que, tous les dix ans, une personne en recevait le titre en remportant un championnat de combats d’arts martiaux. Quel genre de tournoi était-ce ? Et quel but avait-il ? Je devais en savoir davantage depuis que j’avais appris que j’étais compatible pour ce projet.

    Deux jours plus tard, après avoir mémorisé mon dossier, je le rendis à l’adjudant en avouant que c’était bien moi qui l’avais volé. Et bien que le colonel soit devenu mon seul tuteur légal en l’absence de mon père officiellement porté disparu, l’adjudant me bannit du camp pour six mois. Il me confia cependant la clé d’un petit appartement inhabité appartenant à mon père. Je fus étonné de savoir que mon père possédait encore un appartement à son nom alors qu’il était porté disparu.

    Je n’avais pas d’autre choix que de me rendre à cette adresse. Le coach m’y emmena en me faisant la morale sur le respect des supérieurs, mais je ne l’écoutai que d’une oreille. La maison se trouvait à vingt minutes en voiture du camp, dans le village d’à côté. Il n’y avait qu’une seule rue pour y accéder, elle se terminait en cul-de-sac par une petite place ronde. Les voitures ne s’y garaient pas pour que les enfants du quartier puissent jouer sur celle-ci. Tout autour étaient bâtis de petits appartements de plain-pied, collés les uns aux autres. Mon chauffeur me déposa juste devant la maison qui m’était destinée. En entrant, je fus à nouveau pris d’une brutale crise de paralysie. Elle fut accompagnée par la même vision que la fois précédente, mais les flashs durèrent plus longtemps : cette fois, j’eus le temps de voir le petit garçon qui jouait avec sa mère courir jusqu’à un placard pour s’y cacher, puis la femme se faire assassiner. Une autre image apparut : celle de l’homme au revolver, à terre, la gorge tranchée. La dernière hallucination me laissa entrevoir l’ombre de l’homme ayant éliminé l’assassin de cette femme. Il tenait un sabre de Yakuza. Puis, plus aucune image, le noir total. Après quelques instants, je revins à moi. J’étais plus que préoccupé. Je voulais savoir ce que signifiait ce que je voyais.

    Le logis était un F4. Lorsqu’on ouvrait la porte d’entrée, il y avait un long couloir. Tout de suite, sur la gauche, se trouvait une première chambre d’amis de taille moyenne avec un lit. Bien sûr, il ne servit jamais. En suivant le couloir, un peu plus loin sur la droite, se trouvait la cuisine avec le frigo, l’évier où la vaisselle s’empilait, le four, la machine à laver et le micro-ondes. Face à elle, il y avait la salle à manger où était installée une jolie table en bois où je prenais mes repas, un canapé, deux fauteuils et une télé avec ma console. En entrant dans cette pièce, sur la droite, une cheminée ne fonctionnant plus servant uniquement à décorer la salle avait été construite. Au fond de cette salle à manger se trouvait une porte qui donnait sur une deuxième chambre me servant de penderie et de lieu pour nettoyer et stocker mes armes. C’est également là où étaient entassées toutes mes affaires. Au bout du couloir se trouvait la troisième chambre, la plus grande, où je me reposais et effectuais mes entraînements quotidiens. Le couloir faisait un virage à droite donnant sur les toilettes et la salle de bain comportant une petite pharmacie, un lavabo et une douche.

    Je m’étais installé tant bien que mal dans cet appartement depuis quinze jours, quand l’envie de m’entraîner me reprit comme une obsession. Je décidais qu’il était temps pour moi de reprendre un entraînement intensif. Je repris des repas équilibrés, cessai de traîner au lit et me remis à faire des activités sportives à la hauteur de mes espérances. À force d’aller au parc pour courir, je rencontrai même une belle jeune femme nommée Lily. Elle prit l’habitude de venir courir avec moi. Nous étions de simples amis même s’il me semblait qu’elle voulait que je sois plus que ça. Malheureusement, je ne pouvais me permettre d’avoir une relation plus qu’amicale. Prêter trop d’importance à quelqu’un signifiait avoir un point faible, et ça, il en était hors de question ! Et puis, secrètement, mon cœur appartenait à une jeune femme, Amandine, elle aussi engagée dans l’armée. Elle venait au camp par habitude pour effectuer des entraînements en extra avec d’autres femmes de sa caserne. Nous grandîmes ensemble sans pour autant parler d’amitié. Et encore moins d’amour ! Nos conversations étaient strictement professionnelles. Bien sûr, elle ne savait pas ce que j’éprouvais pour elle. Mais quelle beauté ! Quelle femme formidable, douce et attentionnée ! Je ne pouvais cependant pas lui faire part de mes sentiments sous peine qu’elle me rejette et d’être banni par les « Death's Guardians » qui n’avaient pas le droit d’éprouver le moindre sentiment amoureux.

    Un jour, en rentrant du parc où j’étais parti courir avec Lily, je découvris une enveloppe blanche glissée sous ma porte. Je la pris et la retournai, il y était écrit : « Secret Défense ». Curieux, je l’ouvris et la lus. Il s’agissait d’un message me donnant rendez-vous au camp militaire malgré mon exclusion. Il était question d’un incident à propos du projet « Arès » qui nécessitait mon retour d’urgence.

    Le lendemain, je repartis donc au camp militaire, inquiet. Tous me regardaient, surpris de me voir là. Mes ennemis pensaient évidemment que mon exclusion avait été levée sur ordre du colonel dont j’étais le petit protégé, mais je n’en fis rien, je progressais dans les couloirs, les ignorant tous. En arrivant près de la porte du bureau du colonel, trois personnes me barrèrent le chemin. Il s’agissait de Pete Dixon et de deux de ses larbins. Pete était l’un de mes pires ennemis, l’un de ceux qui ne supportaient pas mes résultats sportifs exemplaires durant les entraînements. Il me jalousait également car il avait demandé à plusieurs reprises de suivre le programme des « Death's Guardians » mais n’avait jamais réussi les épreuves physiques, bien qu’il soit plus imposant que moi. Il me colla brutalement contre le mur et me dit :

    — Qu’est-ce tu fous ici ? Tu as été banni ! Le colonel a encore joué les tendres avec toi, s’il ne veut pas se débarrasser de toi, nous le ferons avec plaisir !

    — Ce n’est pas ma faute si tu n’es pas capable de faire les préliminaires du programme, quand on a un si petit engin et une aussi grande gueule c’est normal qu’on reste sur le banc de touche.

    — Petit con ! Tu as de la chance d’être convoqué ! Je t’attendrais à la sortie, on verra qui a un petit engin, le champion !

    Je souris et le repoussai, encore un nouvel épisode qui prouvait bien que j’étais le roi des problèmes dans cette caserne. J’entrai enfin dans le bureau du colonel où était aussi présent le maréchal. Je n’en croyais pas mes yeux, le maréchal se déplaçait uniquement pour des affaires de la plus haute importance ! J’en conclus que ce projet « Arès » devait vraiment être important pour qu’il ait été appelé.

    Dès qu’il me vit entrer, le colonel prit la parole sans plus attendre :

    — Entre, Pyro, assieds-toi ! Devant l’urgence de la situation, le maréchal et moi devons te parler du projet « Arès » te concernant. Celui que tu essaies de découvrir depuis quelque temps. Ce n’est pas un hasard si tu nous as entendus parler de toi dans le bureau de l’adjudant l’autre soir, mon garçon !

    — Quoi ? Vous avez tout calculé depuis le début ? Vous avez fait en sorte que je vous entende pour que je vole mon dossier. C’est à cause de vos conneries si j’ai été expulsé pour six mois ! dis-je en haussant le ton bien qu’il s’agisse de mes supérieurs.

    Le colonel qui aimait tant le courage dont je faisais preuve, et ce, malgré n’importe quelle situation me répondit avec un léger sourire :

    « Nous t’avons mis sur la voie pour ton dossier, en aucun cas nous t’avons demandé de le voler. Tu ne croyais tout de même pas que la dispense que nous t’avons accordée concernait uniquement ta crise de paralysie ? Nous savions que tu allais te renseigner. »

    Le maréchal, qui était resté un peu en retrait, prit la parole à son tour :

    « Pyro, Arès n’est pas seulement un projet, c’est aussi une expérience. Les sujets sont de véritables combattants. Il ne s’agit pas de vulgaires cobayes, sur ce point-là, tu peux être tranquille. Nous voulons nous servir de tes capacités d’homme de guerre. »

    — Exact, reprit le colonel ! Et c’est ton père qui a voulu que tu deviennes « Arès » grâce au championnat « God of war ».

    — Mon père ! Vous avez connu mon père ? demandai-je, étonné.

    Le colonel reprit ensuite :

    « Oui, nous l’avons connu, c’était un espion. Mon meilleur élément d’ailleurs, juste avant sa brutale disparition… »

    Le colonel ne voulut pas m’en dire plus sur lui. Il m’apprit que pour devenir « Arès », il fallait gagner le championnat mondial de combat appelé « God of war » pour lequel chaque pays sélectionne un à deux guerriers. J’appris avec stupéfaction que j’avais les qualités et les compétences requises pour être participant cette année.

    Le colonel rajouta que le vainqueur de ce championnat remportait un talisman. Surpris, je lui dis :

    — Jusque-là, j’ai à peu près compris, mais même si je participe à ce championnat et que je le remporte, je ne vois pas ce qu’un talisman m’apporterait. Je n’ai pas soif de gloire et je suis bien avec ma petite vie tranquille.

    — Je comprends ta réaction ! Mais ce talisman a des pouvoirs surnaturels. Il rend son propriétaire quasiment invincible pour une durée de dix ans, jusqu’au prochain championnat où il est remis en jeu ! Seul celui qui le possède sait comment se servir de ses pouvoirs. Tous ceux qui croiseront ton chemin si tu gagnes le championnat ne survivront pas face aux dons exceptionnels qu’il t’apportera, annonça le colonel.

    Le maréchal intervint à son tour :

    — Cette année, le talisman est justement remis en jeu, mais j’ai bien peur que la situation ne dégénère. Durant les championnats précédents, les inscriptions ne se faisaient qu’entre chefs militaires pour mener à bien des missions purement gouvernementales, mais cette fois-ci, les inscriptions sont libres. N’importe quel abruti peut participer.

    — Et je suppose que l’inscription d’un connard en particulier vous gêne ? demandai-je, avachi sur ma chaise.

    Le maréchal lança un dossier devant moi, je le pris et l’ouvris en écoutant les explications du militaire :

    — William Cameron, un idéaliste dérangé a, depuis un petit moment, rassemblé des groupes de personnes qui partagent ses convictions. Ils se font appeler « Black Hawks » ce qui signifie « Faucons noirs ». Les membres viennent de tous les pays du monde et ils pourraient devenir très rapidement incontrôlables. William a entraîné un de ses meilleurs guerriers pour essayer de remporter le championnat. S’ils gagnent le talisman, ils pourraient provoquer la Troisième Guerre Mondiale. Ils sont bien assez nombreux et assez fous pour ça ! Ils pourraient dévaster la Terre au nom de leurs idéaux meurtriers et nous ne pourrions malheureusement rien tenter avant les dix prochaines années. Et encore faudrait-il remporter ce championnat la fois suivante…

    — Si je comprends bien, je n’ai pas vraiment le choix !

    — Non, me répondit le maréchal. Mais si tu gagnes, on pourra compter sur le talisman pour les anéantir même s’ils sont bien plus nombreux et performants qu’ils ne nous le laissent croire. Nous sommes persuadés que des millions de membres n’attendent qu’un signal pour rejoindre les rangs de William et répandre le chaos.

    — Nous sommes prêts à répondre à une telle menace ? demandai-je avec un peu plus de sérieux.

    Le colonel affirma :

    — Nos troupes se préparent actuellement !

    — L’adjudant ne peut malheureusement pas

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