Étrange escapade en Alsace
Par Marc Ravand
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Aperçu du livre
Étrange escapade en Alsace - Marc Ravand
Étrange escapade en Alsace
Marc Ravand
Étrange escapade en Alsace
LES ÉDITIONS DU NET
70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
L’histoire que je vais essayer de vous raconter
est étrange, cocasse, curieuse.
Elle est banale et insolite pour certains
voir trivial pour d’autres.
Mais demande d’être racontée avec humour
et une touche d’ironie avec des passages de tristesse
et de franche rigolade.
Tout simplement la vie.
Mais… faut-il croire tout ce que l’on vous raconte.
© Les Éditions du Net, 2012
ISBN : 978-2-312-00365-8
Étrange escapade en Alsace
Voilà ! Vacances organisées par quatre copines et trois copains depuis toujours.
Déborah Babeth Marylin Clyde et ma pomme Jean dont nos copains Bretons qui se sont joints à nous Erell et Loeiz.
Je suis sûr que nous avions tous une pensée affectueuse pour notre copain p’tit Bill qui de là où il se trouve prend soin de nous surveiller, mais le bougre il nous manque tellement.
Nos autres amis, Lyzette et Pierrot, eux ont préférés rester a travaillé les audacieux.
D’un commun accord le lieu l’Alsace et la route des vins en sus… on ne peut pas dire que l’on se le jouait morose le séjour dans les vignes du seigneur.
Cette jolie région a été choisie, car aucun de nous, connaissions ou à part Loeiz que je crois a fait son temps d’armée dans les alentours.
Il me semble que s’était le rêve des filles un peu amplifié par nos amis Bretons.
Nous étions bien organisés dès le départ avec l’avantage d’avoir le choix dans la date par-dessus le marché.
Nous avions décidés pour l’horaire de départ les environs de huit heures.
Point de rencontre chez nos amis Martinon dans leur belle demeure située dans la jolie bourgade Sandillonnaise.
Après quelques bises échangées nous chargeons bagages et autres sacs dans le confortable petit bus de location qui va nous promener pendant toute la semaine.
Tout ça dans la gaieté d’cœur et la bonne humeur, « pour le moment ».
Inutile de vous dire que si vous lisez la suite ce fût beaucoup moins drôle.
Le départ ce passa bien tout le monde avait trouvé s’est marques même le chauffeur qui, pris le volant pour ne plus le lâcher jusque l’arrivée « Moi ».
On m’en fit le reproche, plus tard, mais passons sur cette petite réprimande.
Après une bonne heure de route secondaire on se lança sur l’autoroute.
Quelques arrêts pipi plus tard s’en suivi de c’est inoubliable et mémorable mangeaille du midi qui restera en travers de la gorge de certain ou sur l’estomac pour d’autres pas pour la qualité de la pitance mais pour le cout.
Arrivé dans le Haut-Doubs réputé à la généreuse et vertueuse bectance.
On s’arrêta dans un resto sur l’autoroute pour déguster un met local une fricassée dite améliorée ou supérieur, composée de charcuterie et autre cochonnaille, bien caché sous les feuilles de salade.
Au prix de la laitue le maraicher doit rouler en Rolls et le charcutier à la valeur de sa saucisse de Morteau peut frimer en Ferrari.
Après ce déjeuner nous remontons dans notre minibus les papilles affectueusement comblées malgré tout, mais soulagé de plusieurs euros les premiers !
Nous continuons notre route tranquillement quand dans un sursaut n’ot copain Loeiz nous sorti son GPS aux pouvoirs fantastiques et surnaturels.
Pas de problème nous l’essayons.
La radio branchée comme de coutume sur Nostalgie et les filles sur radio jacasse.
Nous roulons paisiblement détendu du nœud (nous les gars) sur le grand ruban.
Je me permets de temps en temps de pousser une petite pointe en hypocrite.
Après quelques heures de conduite et de chants sixties, mélancoliques, nous sortons de l’autoroute pour rentrer dans ce beau et magnifique département qu’est l’Alsace.
Des vignes à perdre de vue, des raisins aux grains gavés de jus quelle prodige, des grappes bien charnues et ce jaune qui brille au soleil on dirait de sublime fruits couleur d’or.
Nous traversons de nombreux petits villages tous aussi jolies les uns que les autres.
Les fenêtres et les balcons sont rassasiés de fleurs tombantes, mais comment font-ils pour avoir de beaux et éclatants géraniums et autres plantes aux nobles couleurs généreuses et fournis. Les maisons sont aux colorations voyantes mais pas criardes, en rouges pour les protestants et vertes pour les catholiques parait-il.
En revanche, le nom de tous ses petits bourgs est imprononçables nous essayions bien de les prononcer correctement, mais à chaque fois l’accent et le ton n’y est pas il y a une cavalerie de postillons qui s’envolent.
Constamment le nom de Zimmer apparait inscrit sur un panneau accolé aux maisons d’après Babeth c’est une grande famille d’origine Alsacienne bien connue ha !
Quelle aurait connue quand elle était petite lors de ses dernières colonies de vacances.
Un premier p’tit béguin affectueux peut-être ?
Une demi-heure avant notre arrivée à la maison de location dans ce petit village magnifique parait-il ?
Au nom de Bébléheim nous téléphonons à la Bignole et femme de ménage en complément qui se nomme au doux nom de Madame Paulette.
Elle doit nous recevoir pour la réception de la villa louée par nos soins.
Nous arrivons dans ce hameau, nous virons de droite à gauche, il faut dire que nous suivons les instructions de la boite à gueule et la ! D’un seul coup une voix autoritaire et hideuse et indésirable, sort du bigophone.
« Vous êtes arrivés à destination » quelle nous sort l’autre « Maboule » c’est qu’elle nous ferait peur avec son organe insupportable.
Nous supervisons le décor et l’on s’aperçoit que nous sommes au milieu des vignes, elle s’est trompée la pouffe a « Loeiz », nous tournons encore un p’tit quart d’heure dans le patelin et là à cet instant précis miracle « Bernadette » non je déconne, grâce a notre génial pif nous arrivons enfin devant le gite qui, aussi déjà de l’extérieur est superbe.
Seize heures nous avons bien roulé.
~ Vive les Vacances ~
Chacun sa chance
Après cinq minutes d’attente une Dame nous apparait dans sa superbe auto.
Une belle femme grande élégante blonde aux yeux clairs.
Salut amical à tout le monde je t’en sers cinq et j’en retiens cinq.
Il parait, que quand on dit bonjour à un Alsacien il vaut mieux compter ses doigts après il parait !
– Bonjour je suis Madame Paulette, fotre interlocutrice en quelques-sorte.
Affez fous faits bonne route et bien trouffès Messieurs Dames » demande la brave est serviable Mme Paulette ! Avec un accent à couper au couteau.
Loeiz arrive avec ses gros sabots.
– Pas de problème » répond-il ? Quand t-on a un G.P.S. derniers cris et que l’on veut bien s’en servir.
Et là il s’arrête net comme surpris.
Ben qu’est-ce qu’il lui arrive à Loeiz il nous balance ça d’une façon autoritaire et après il baisse la tête, il est tout drôle.
Comme un gamin qui aurait dit une grosse bourde y a pas quoi fouetter un matou !
– Je vais vous faire visiter dit Mme Paulette Nous entrons dans cette grande villa cossue et nous avons le coup-de-foudre.
Tout est grand et d’une immense clarté.
Du premier coup d’œil nous voyons que nous allons passer une bonne semaine Grande terrasse équipée et ensoleillée à souhait ça promet pour les apéritifs en extérieur voir se-mie nocturnes Toujours guidé par Mme Paulette où je crois n’est pas restée insensible au regard polisson de notre copain Loeiz nous fait visiter la cuisine dotée de tout le nécessaire.
Un grand salon achalandé d’un canapé et deux beaux fauteuils tournés vers la télé où elle repose sur une grande et jolie estrade.
Seul point obscur ce semblant de capharnaüm cette grande salle a manger très accessible aussi mais de couleur noire d’une tristesse à pleurer d’ailleurs nous dinerons qu’une seule fois dans se décors digne d’une chapelle ardente.
Ils doivent avoir comme grands créateurs en décorations le personnel qualifié des pompes funèbres, à croire que cela nous a portés la Scoumoune.
Mais nous en sommes pas là.
Nous suivons Mme Paulette a l’étage supérieur en empruntant un large escalier qui nous conduit immédiatement sur une immense mezzanine où se trouve les chambres et la salle de bain irréprochable.
Seul petit reproche la faïence est un peu trop sombre comme une espèce de gris souris encore célibataire morte en couche.
De grands placards avec boules antimites en sus.
Nous visitons une par une les chambres qui sont elles aussi joliment meublées avec gout et respect.
Une bonne demie heure passée, la visite guidée se termine, Mme Paulette nous quitte en nous souhaitant de très bonnes « facances ».
En repartant Mme Paulette nous rend nos doigts en nous disant au revoir et là je vois comme un regard complice et mystérieux je dirais même un regard fripon et de connexité qui croise celui de Loeiz, comme envouté et qui baisse les yeux de peur d’être surpris par sa femme Erell a la jalousie maladive, même la poignée de main pour l’adieu n’est pas la même il y a un touché long langoureux et coquin de surcroit je dirais même sensuel…bizarre !!
Je crois qu’il a le béguin le bougre !
Déjà à peine arrivé c’est un rapide le gars Non je me fais des idées.
Mais c’est un dragueur né ce Loeiz même étant jeune il sautait sur tout ce qui bouge Le Breton est chaud et séducteur, mais là attention Loeiz, la gouvernante est là.
Cœur joyeux
Après un état des lieux chacun choisi sa mansarde au mieux suivant les besoins des uns et des autres.
Déborah choisie pour elle et Clyde la chambre que nous appellerons le « Lupanar » qui est digne et attrayante comme une chambrette de chez Mme Simone, ou bien d’une couche toi là inavouable de chez m’dame Laffont ancienne tôlière de maison douteuse bien connue par chez nous, le redoutable et terrifiant « Prado ».
Tout est éclairé par des lampes de chevet violette qui porte