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Opération Isula Rosa
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Livre électronique254 pages3 heures

Opération Isula Rosa

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À propos de ce livre électronique

Après dix-huit mois de silence, l’O.T.E.R.O est de retour. L’insaisissable Marcus Otéro, le numéro 1 de cette sinistre agence, menace de lancer des missiles chargés de gaz VX et de pluies acides dévastatrices sur la France, si la formule « Solix » du substitut du pétrole, ne lui est pas restituée. Cristobal Sorelli Vicomte d’Alata, agent du contre-espionnage Français, plus connu sous le nom de Cris Sorel, est chargé de déjouer ce funeste projet. Son enquête le mènera du Grand Nord Canadien à l’Islande, où après une bataille sous-marine épique, il tentera de mettre fin à l’ambition mégalomaniaque du criminel. Sorel réussira-t-il à sauver l’équilibre géo-politique mondial mis en péril, si ce terroriste s’appropriait l’une des énergies les plus stratégiques : l’or noir et son substitut ?
LangueFrançais
Date de sortie19 juin 2013
ISBN9782312011370
Opération Isula Rosa

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    Opération Isula Rosa - Christian Sauli

    cover.jpg

    Opération Isula Rosa

    Christian Sauli

    Opération Isula Rosa

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    « Des plus profonds désirs naissent souvent les haines les plus mortelles. »

    Socrate

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01137-0

    Un grand merci à ma tante Rose de Solenzara pour ses précieux conseils et son investissement dans la rédaction du roman.

    Un grand merci à mes parents pour leur confiance et pour avoir cru en moi.

    À la mémoire de Jeanette

    Avant-propos

    Dix-huit mois se sont écoulés depuis l’évasion de Marcus Otéro de l’île Tristan da Cunha. Le N°1 de l’organisation terroriste internationale, avec l’aide d’ingénieux scientifiques, avait créé une formule organique de substitution au pétrole fossile et ainsi tenté de déstabiliser l’ordre économique mondial. Cris Sorel et Alain Steiner, agents des services secrets français, au prix de multiples efforts et après avoir déjoué moult dangers, réussirent à s’emparer de ce procédé novateur et ramenèrent sain et sauf en France le père de ce substitut, le très célèbre docteur Névis, décidé à l’offrir à son pays. Malheureusement dans leur quête, les agents secrets laissèrent filer le machiavélique Marcus Otéro avec, à leur insu, des données essentielles rendant définitivement cette formule inexploitable.

    Synopsis

    Après dix-huit mois de silence, l’O. T. E. R. O (Organisation pour le Terrorisme, l’Extorsion et la Recherche Organique) est de retour. L’insaisissable Marcus Otéro, le numéro 1 de cette sinistre agence, menace de lancer des missiles chargés de gaz VX et de pluies acides dévastatrices sur la France, si la formule Solix du substitut du pétrole, ne lui est pas restituée.

    Alors que des milliers de vies sont en jeu, Cristobal Sorelli Vicomte d’Alata, célèbre agent du contre-espionnage Français, plus connu sous le nom de Cris Sorel, est chargé de déjouer ce funeste projet. Son enquête le mènera du Grand Nord Canadien à l’Islande, où après une bataille sous-marine épique, il tentera de mettre fin à l’ambition mégalomaniaque du criminel.

    Sorel réussira-t-il à sauver l’équilibre géo-politique mondial mis en péril, si ce terroriste s’appropriait l’une des énergies les plus stratégiques : l’or noir et son substitut ?

    Chapitre 1

    ALATA, CORSE-DU-SUD

    Un matin du mois de mai. Huit heures, Cris dormait aux côtés d’Estelle dans son château « U Castellu di l’Alba », fraîchement rénové. Le soleil et la douceur du mois de mai commençaient à envahir agréablement la chambre. Il ouvrit un œil aux premiers rayons caressant son visage, s’étira voluptueusement et se leva d’un trait. Estelle se retourna et continua à sommeiller dans le désordre des draps témoins de leurs ébats de la nuit. Elle était belle dans les bras de Morphée. Sa peau lisse et ambrée rappelait la chaleur du soleil. Cris esquissa un tendre sourire, enfila une robe de chambre et descendit sans faire de bruit. Les escaliers en bois massif craquaient légèrement sous ses pieds. Une belle journée printanière s’annonçait. Dans l’air cristallin du matin, une légère brise répandait le parfum subtil du maquis en fleur. Sur le pas de la porte Cristobal Sorelli vicomte d’Alata admirait sa demeure, satisfait du travail qu’il avait accompli pour remettre à neuf ce vieux château en ruine hérité de son aïeul, le colonel Ange Toussaint Sorelli. Son ancêtre aurait été fier de lui qui effaçait enfin le lent délabrement de la lignée, des titres de noblesse et des biens qu’il avait laissés à sa postérité, mais que Cristobal avait réhabilités. Il parcourut du regard la magnifique prairie qui se prolongeait jusqu’à l’orée du maquis et comme tous les matins depuis qu’ils habitaient la propriété, il contempla le Monte Gozzi où s’effilochaient quelques nuages vaporeux. Cristobal avait escaladé des dizaines de fois ce massif de granit de 220 mètres de haut situé à une dizaine de kilomètres d’Ajaccio. Une vue imprenable sur le Golfe et sur les pointes enneigées du Monte d’Oro, récompensait tout randonneur arrivé vaillamment au sommet. Le tintement des clochettes des chèvres et le son de la cloche de l’église du petit village d’Afa niché dans la vallée, ajoutaient au panorama une note bucolique. Cette promenade était citée comme incontournable parmi les principaux circuits touristiques de l’île.

    Estelle descendit à son tour, vêtue d’une ravissante nuisette en soie rose. Cris avait préparé dans le patio une table conviviale pour le petit-déjeuner. La jeune femme s’avança vers lui et l’embrassa. Mais leur paisible repas matinal fut vite interrompu : une voiture venait de s’arrêter devant le Castellu.

    Deux portières claquèrent l’une après l’autre. Depuis la maison, des voix graves leur parvenaient. Intrigué, sourcils froncés, Sorel se leva et jeta un rapide coup d’œil en direction du superbe portail en fer forgé du domaine. Deux hommes, costumes sombres et mallette à la main étaient plantés devant l’entrée. Cris s’avança prudemment :

    – Bonjour messieurs. Je peux vous aider ? Dit-il en saisissant discrètement son arme fétiche, un SIG-Sauer 9mm, qu’il avait auparavant glissé dans la poche de sa robe de chambre.

    – Commandant Sorel ?

    – Oui, qui êtes-vous ?

    Cristobal sur ses gardes venait d’armer le chien de son semi-automatique. Dans le patio, Estelle encore attablée s’était levée, une tasse de café noir à la main, et regardait inquiète la scène qui se déroulait sous ses yeux.

    – Bonjour Commandant. Nous sommes des agents du gouvernement envoyés par monsieur Michel de la DCRI, sur ordre du ministre de l’Intérieur. Nous arrivons spécialement de Paris pour vous informer d’une nouvelle affaire particulièrement sensible qui vient de tomber. Otéro est de retour !

    Cris ne fut pas surpris. Il s’attendait un jour ou l’autre à la réapparition de Marcus Otéro. Il désarma le chien de son pistolet, saisit la télécommande pour ouvrir le grand portail de la propriété et fit entrer les deux hommes en noir. Le trio se dirigea vers le patio. Le crissement des pas sur le gravier de l’allée résonnait jusque dans la cour intérieure de la demeure. Estelle s’était éclipsée. Cris invita les deux agents à prendre place autour de la table. Il proposa une tasse de café encore fumant et prit la parole :

    – Que se passe-t-il exactement ?

    – Rien de bon commandant Sorel. Le ministre de l’Intérieur et monsieur Michel vous attendent ce soir à 19 heures au siège de la DCRI pour une réunion de crise. Voici l’ordre de convocation écrit et signé de la main même du Président.

    Cristobal avait déjà connu cette situation, dix-huit mois plus tôt. Il se leva sans rien dire, fit quelques pas, pensif, dans le patio qu’envahissait maintenant la tiédeur du soleil de mai et soudain aperçut Estelle restée en retrait. Elle n’avait rien perdu de la discussion et fixait Cris dans les yeux. Son regard en disait long… Sorel retourna vers les deux agents. Insidieusement, il sentait monter sa colère et donna un coup de poing sur la table qui fit bondir les tasses à café.

    – Bon sang ! Qu’est-ce qu’il a encore inventé cet enfoiré ?

    Les deux hommes n’avaient aucune autre information. Leur rôle se limitait uniquement à accompagner Cris Sorel jusqu’à Paris.

    – Commandant Sorel, le gouvernement a affrété à votre intention, un Falcon 900. Nous avons pour mission de vous escorter jusqu’au siège de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur. Nous décollerons de l’aéroport d’Ajaccio ce soir à 17 h 00 précises.

    Sorel, toujours vêtu de sa robe de chambre, les pieds nus dans ses pantoufles comme un pékin moyen, acquiesça d’un hochement de tête, avant d’ajouter :

    – Bien sûr messieurs. J’y serai, vous pouvez compter sur moi.

    – Parfait commandant. Nous passerons vous prendre ici à 16 h 30.

    Les agents lancèrent un coup d’œil rassuré vers Sorel, puis, sans se consulter, ils se levèrent d’un commun accord, comme dans un numéro de duettiste aux mouvements parfaitement synchronisés. Cris, qui regardait la scène un léger sourire aux lèvres, ne put s’empêcher de penser in petto aux deux détectives Dupond et Dupont dans Tintin. Puis il les raccompagna après les avoir remercié d’une poignée de main, et retourna vers le patio où Estelle l’attendait assise, un énième café à la main.

    – Le Président a été terriblement complaisant cette fois-ci. Mandater deux agents et un jet privé rien que pour toi… ça doit être vraiment très important, dit-elle d’un ton sarcastique.

    – Oui je crois. Écoute Estelle, je ne peux pas faire autrement. C’est mon boulot. Tu le sais non ? Mais enfin, quelle mouche te pique ? Je te trouve bien agressive !

    – À vrai dire, je me fais du souci pour toi Cris. Ce fou mégalomane est un véritable psychopathe qui n’a aucun respect de la vie en général. J’ai peur Cris, j’ai peur pour toi !

    Cristobal la prit dans ses bras. Les jolis yeux d’Estelle étaient tout embués de larmes. Tout à coup Sorel découvrait dans ce regard effrayé, la toute petite fille qui survivait en elle. Il la rassura d’une voix paternelle.

    – Ne t’inquiète pas ma chérie. Je te donnerai des nouvelles aussi souvent que je le pourrai. Et cette fois-ci, je vaincrai Otéro. Je t’en donne ma parole.

    Les lèvres attirantes d’Estelle esquissèrent une moue approbatrice. Cris s’approcha imperceptiblement et l’embrassa tendrement…

    Chapitre 2

    OLAFSVIK, ISLANDE

    Olafsvik est une petite ville isolée du nord-ouest de l’Islande, située à la pointe d’une presqu’île régulièrement enneigée. Ses mille habitants vivent exclusivement de l’industrie de la pêche et du commerce. Elle s’est abritée au pied d’un gigantesque volcan endormi depuis des milliers d’années au fond d’un des plus grands fjords du pays. Encerclée de montagnes et de glaciers, son accès est rendu difficile en raison des pentes raides et érodées des hautes collines qui entourent la baie.

    L’Organisation pour le Terrorisme, l’Extorsion et la Recherche Organique (OTERO) s’était implantée à cet endroit retiré du monde. L’énorme pourcentage en CO2 par habitant, de gaz à effet de serre et d’hydrogène émis par les nombreuses usines d’aluminium installées dans l’île, était propice au développement du nouveau projet machiavélique de Marcus Otéro, le N°1 de l’organisation.

    Cette terre de feu et de glace, avec son énergie géothermique disponible à profusion, avait attiré Otéro et son organisation à construire à Olafsvik de nouveaux laboratoires chimiques ultra-sophistiqués. Discret et secret, ce centre d’études expérimental doté de chercheurs, de scientifiques et chimistes de hauts vols, se destinait à étudier et à mettre au point un procédé perfide et diabolique dont le but ultime était la domination du monde et à terme la destruction du modèle économique actuel.

    Les mystérieuses installations d’Otéro construites au bord de l’océan étaient démesurées. En forme de tripales et semi-enterrées, ces structures, qui se fondaient parfaitement dans le paysage, débouchaient sur un bunker géant abritant plusieurs quais fortifiés pouvant accueillir jusqu’à cinq cargos ou chimiquiers. Cette base était semblable aux abris de la façade Atlantique Française, construits par les Allemands en 1941 et qui étaient destinés à protéger une armada de sous-marins U-Boat des bombardements Alliés. Otéro avait fait dans le gigantisme. Cette base secrète existait bien avant celle de l’île Tristan da Cunha, démantelée par les services secrets Français un an et demi plus tôt. C’était le Quartier Général de l’Organisation. Le QGO, base de repli secrète de Marcus Otéro à laquelle il avait apporté des modifications structurelles de grande ampleur. Paranoïaque et mégalomane, le N°1 était intimement persuadé et cette fois à juste titre, que toutes les puissances ennemies essaieraient à nouveau de contrecarrer ses projets de domination du monde. Il voulait être le maître absolu du Nouvel Ordre Mondial et il s’était donné les moyens d’y parvenir. Long de 300 mètres et large de plus de 150 mètres, son méga bunker disposait d’un toit de défense anti-aérien. A l’intérieur, des alvéoles aménagées étaient destinées à l’amarrage des différents bateaux qui venaient y accoster.

    Le bunker abritait des bureaux, des ateliers, des stations de pompage et plusieurs magasins où étaient stockés des pièces de rechange, des vivres et du matériel servant à l’entretien des cargos, des chimiquiers mais aussi aux infrastructures de la base. La tripale Sud comprenait le PC (Poste de Commandement) et les quartiers fortifiés de Marcus Otéro. Les laboratoires chimiques, la station radio et les installations radars étaient cachés dans la tripale Ouest. Enfin, la tripale Nord contenait les logements des trente chimistes et scientifiques chargés du projet.

    Otéro avait tout prévu. Il avait fait construire à l’extrémité nord de la base, un abri souterrain dans lequel étaient dissimulés dix missiles Tomahawk BGM-109 avec leurs rampes de lancement. Le N°1 de l’organisation avait plus d’un tour dans son sac. Quelques mois auparavant, il s’était acoquiné avec Sergueï Ivanovitch Karloff, qui ensuite avait rallié l’Organisation. Karloff, carrure massive, 1m80, yeux marron, moustache brune, bedonnant, était un ancien du KGB considéré comme l’un des plus grands marchands d’armes de la planète. Il avait connu presque toutes les guerres, toutes les guérillas, tous les conflits ethniques. Otéro faisait confiance à Karloff, devenu aujourd’hui son bras droit, son âme damnée. Le Russe se jouait à chaque fois des pièges tendus par ses ennemis de toujours, les services secrets de tous les pays du monde. D’une intelligence redoutable, Sergueï Karloff était aussi un homme d’honneur comme on n’en faisait plus. Il pouvait livrer n’importe quelle marchandise à l’autre bout de la planète en temps et en heure, à condition d’y mettre le prix.

    Marcus Otéro l’avait expérimenté lui-même quelques mois plus tôt. Il lui fallait dix missiles Tomahawk dans un laps de temps très court. Il passa commande au marchand de mort. À 430 000 dollars l’unité, Karloff se démena comme un beau diable pour trouver et livrer la marchandise en temps voulu à l’O. T. E. R. O. La transaction s’effectua au QGO à Olafsvik. Les missiles arrivèrent par cargo, stockés dans des containers métalliques comportant un système de sécurité intégré inviolable.

    Dans ses quartiers fortifiés, Marcus Otéro serrait la main d’un élégant Sergueï Karloff au regard glacial. Le N°1, pour l’occasion, avait fait préparer un magnifique buffet avec des blinis de caviar russe premier choix, légèrement citronnés et accompagnés d’une excellente vodka Matrioshka givrée dans son seau à glace.

    – C’est certainement un des plus beaux tapis rouges que l’on ait déroulés en mon honneur, dit Karloff visiblement ravi de cet accueil.

    – Je vous attendais avec impatience mon cher Sergueï, lança Otéro sur un ton enjoué.

    – Tout est là ! Dix missiles Tomahawk BGM-109 avec lanceurs.

    – Parfait ! Mes assistants sont en train de contrôler la marchandise. J’ai donné des instructions précises à ma banque Goldman’s aux Bahamas pour que vous soit virée sous 24 heures la somme de cinq millions de dollars sur votre compte numéroté en Suisse.

    – C’était notre accord effectivement. Je vous remercie Marcus.

    – Cependant, je vous propose un marché. J’aimerais que vous rejoigniez mon organisation. Je souhaite vous avoir prochainement à mes côtés. À ce titre, vous deviendriez mon n°2, mon bras droit.

    Et lui montrant un siège :

    – Prenez place mon cher. Que dites-vous de mon projet Sergueï ?

    Karloff tira une lourde chaise en chêne massif et s’assit. Il avala un toast de caviar et but une gorgée de vodka cul sec. Il ne quittait pas des yeux Marcus Otéro. Il alluma un cigare, pencha légèrement la tête en arrière et souffla longuement la fumée sur le côté. Il se leva et fit quelques pas dans la pièce magnifiquement décorée. De grandes tapisseries garnissaient les murs. L’une représentait les quatre Cavaliers de l’Apocalypse, une deuxième les Chevaliers de l’Ordre Noir, ces fameux chevaliers Teutoniques. Les autres étaient toutes des tapisseries d’Aubusson chères à Otéro. Le plafond somptueux était formé par des arcades colossales et des voûtes en pierre de taille, soutenues par d’énormes piliers sculptés. D’élégants lustres d’époque Napoléon III en bronze ciselé et doré à quatre bras de lumière éclairaient chaleureusement la grande pièce. Karloff admiratif, réfléchissait. L’immense table en chêne massif rectangulaire posée sur un sol carrelé au ton de pierre occupait quasiment tout le volume de la pièce. Otéro, comme un monarque, trônait en bout de table. De splendides chandeliers disposés sur un chemin de table de couleur pourpre agrémentaient le mobilier. Soudain l’interphone grésilla. Marcus s’avança en direction de son pupitre et appuya sur le bouton. Il ne perdait pas de vu Sergueï Karloff :

    – Oui ?

    – N°1, la marchandise est conforme. Tout est en ordre.

    – Merci. Vous pouvez entreposer les missiles dans l’abri souterrain, conclut Otéro satisfait.

    – Bien, notre arrangement semble maintenant scellé, renchérit Marcus à l’attention de Karloff toujours

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