Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Les contes de la Lumière: Recueil de contes
Les contes de la Lumière: Recueil de contes
Les contes de la Lumière: Recueil de contes
Livre électronique62 pages49 minutes

Les contes de la Lumière: Recueil de contes

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Un recueil de contes pour enfants, en hommage à la Nature.

Ce livret de petits contes qui se veut empli de sagesse est un hymne à la beauté de la nature et à la noblesse des animaux. Que ces 18 contes puissent apporter la douceur au monde des enfants.

Découvrez, en famille, les beautés de la nature au travers de ces contes inspirants.

EXTRAIT DE Yohann et la biche diva

Voici l’histoire de Diva la biche qui vivait dans la forêt de Saint-Amour il y a quelque temps déjà dans une région du centre de la France.
A la lisière de la forêt, un petit garçon prénommé Yohann avait fabriqué sa cabane. Habitant près de là dans la campagne environnante, il aimait venir jouer seul dans son lieu favori. Il passait son temps à chercher du bois afin de consolider son abri.
Il avait installé à l’intérieur une petite table et un banc de fortune à l’aide de morceaux de bois abandonnés par des bûcherons.
Il trouvait un charme à chaque saison. A l’automne il ramassait des noisettes au bord des champs longeant la forêt, l’hiver il apportait des graines aux oiseaux. Au printemps il écoutait avec ravissement le chant vivace des oiseaux et la mélodie du craquement des chênes renaissant lors de la montée de la sève. En été il admirait la végétation reverdie, les fleurs sauvages et observait les écureuils grimper au sommet des vieux charmes.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Anna Bordet est originaire du Maine et Loire, France. Après une carrière de 25 ans en répartition pharmaceutique, elle décide de changer d’activité et de région pour s’installer en Aveyron où elle commence à travailler dans le monde de l’édition.
Elle collabore aussi depuis 2005 à l’édition du magazine Essentiel, revue de développement personnel.
Son cheminement intérieur lui a inspiré ces contes à l’attention des enfants. La nature et les animaux sont au cœur de ces petits récits dédiés à enchanter le monde enfantin.
LangueFrançais
Date de sortie20 nov. 2018
ISBN9791090156067
Les contes de la Lumière: Recueil de contes

Auteurs associés

Lié à Les contes de la Lumière

Livres électroniques liés

Légendes, mythes et fables pour enfants pour vous

Voir plus

Articles associés

Avis sur Les contes de la Lumière

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Les contes de la Lumière - Anna Bordet

    Les Contes de la Lumière

    Anna Bordet

    Editions Natura

    Ce livre recueille 18 contes pour enfants inspirés par l’enseignement de la 

    Tradition Essénienne. 

    Ces contes ont pour vocation d’emmener les enfants vers un monde d’amour et de douceur où la sagesse du coeur peut parler à leur âme. 

    Que les petits cristallins, que la biche et le papillon, que la colombe et la rose trouvent une écoute attentive auprès des enfants afin qu’un monde meilleur se profile à l’horizon de leur avenir. 

    LE MONDE DES ANIMAUX

    GAIA, LA VACHE D’ABEL

    Dans une ferme de l’Anjou, vivait Abel et sa famille. C’était du temps où les voitures se faisaient rare. Les gens de cette époque circulaient dans des charrettes tirées par des chevaux. A la ferme habitaient des cochons, des moutons, des vaches, des chevaux, des poules, des lapins ainsi qu’un chien.

    Le matin Abel allait au poulailler dénicher les poules, il ramassait les œufs qu’il posait délicatement dans un panier d’osier. Il s’occupait aussi des chevaux, les brossait et leur donnait à manger de l’orge. Après l’école, le soir, il gardait les vaches au champ puis aidait à tirer leur lait. Ensuite il leur donnait du foin. Son père s’occupait des porcs et des moutons, sa mère des poules et des lapins. Ses grands-parents vivaient avec eux à la ferme, aidant aux travaux des champs pour la récolte des fruits et légumes.

    Les vaches avaient toutes un nom comme par exemple Roussette, Blanchette ou Séraphine. Deux ans auparavant, Abel avait été très malade. Aussi, lorsqu’une vache vêla, on lui offrit pour sa convalescence un veau à la robe blanche et noire. Abel veilla sur lui avec plaisir. C’était une femelle qu’il prénomma Gaïa. La vachette grandit vite puis devint adulte. Le garçonnet allait la voir souvent pour lui parler, la cajoler. Elle donna beaucoup de lait que le petit homme prenait plaisir à boire. Gaïa passait ses journées dans les prés verts à brouter l’herbe fraîche. Elle buvait souvent dans la mare située au milieu de la cour de ferme. Gaïa devint docile. Elle semblait apprécier son séjour à la ferme et la compagnie d’Abel.

    Ce dernier aimait la contempler lorsqu’ils étaient dans le pré. Il voulait la comprendre, savoir ce qu’elle ressentait. Ils restaient parfois longtemps à se regarder, silencieux tous les deux, cherchant la complicité, l’entente parfaite.

    Même si l’animal ne parlait pas, son regard était si doux et sa sérénité fascinante. 

    La vie suivait son cours paisible lorsqu’un jour pas comme les autres, un marchand vint à la ferme. Il venait acheter des animaux pour les besoins du Comte du château avoisinant. Il choisit des moutons pour leur laine mais aussi deux cochons et une vache. Ces derniers temps, Gaïa donnait moins de lait, aussi Julien, le père d’Abel la vendit au marchand sans se préoccuper du lien d’amitié qu’avaient tissé entre eux la vache et le jeune garçon parti couper de la luzerne pour les lapins.

    Le marchand eut toutes les difficultés pour emmener Gaïa qui refusait d’avancer. Finalement, sous les coups de bâton, elle se résigna et prit le chemin du château de Beaulieu. Quand Abel rentra, il donna à manger aux lapins puis se dirigea vers l’étable. Il fut pris de stupeur en s’apercevant de l’absence de Gaïa. Il courut aussitôt à la maison demander des explications à sa mère qui lui révéla la triste réalité.

    En ce temps-là, on ne faisait pas de sentiments, la vie était rude et il fallait bien gagner de l’argent. Les grands-parents du petit garçon le consolèrent tant il fut peiné de la perte de sa vache.

    Le château était à trois kilomètres. Abel avait appris que le comte mariait sa fille et qu’il était probable que les animaux serviraient de repas aux invités de la fête. Il n’était pas d’accord mais il n’avait pas son mot à dire. 

    Ce matin-là comme d’habitude au chant du coq, Abel se leva, alla chercher les œufs au poulailler puis soigna les chevaux. Seulement, au lieu de se rendre

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1