Profondeur de l’âme: Recueil de poèmes

Par ThiBaut HounGan

Je naquis  aussi innocent que la terre.
Hélas, on m'attache de sitôt à un péché!
Originel, disaient-ils sur la terre.
Original, je me croyais sans péché !
 
Dommage, l'innocence ne dure pas longtemps ici.
Le vieux sage le savait, que le jeune n'est qu'un apprenti sorcier.
Sans pouvoir magique, j’ai plus de tours qu'un magicien d’ici.
Souvent, la confusion, te fait voir en sorcier.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Thibaut J.B Houngan est né à Abomey en mai 1992. D’origine béninoise, il fait un parcours scientifique avant de découvrir sa passion pour les lettres et les mots. Après des études de droit, cette passion le pousse à l’écriture. Avec simplicité, il puise la matière de son lyrisme dans le pouvoir de la séduction et la partage à travers la profondeur de l’âme.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 6 déc. 2019
• ISBN: 9791037703064

Aperçu du livre

Dédicace

À la mémoire de

Léontine Edjekpoto :

« Elle avait consacré sa vie pour jouer deux rôles dans la mienne.

Elle fut une douce mère avant d’être une tendre grand-mère ».

À toi lecteur,

On ne se connaît pas, qui que tu sois,

Si tu te plais dans mes vers,

C’est donc à toi que je dédie ce livre.

Préface

Quel immense abîme que cette Profondeur de l’Âme !

Jean-Baptiste nous dépeint avec exactitude la perception qu’il a de l’infiniment grand et l’infiniment petit de sa vie. Chaque vers, chaque mot, chaque point s’ajustent parfaitement à son envie de dire comment il a ouvert son cœur à l’amour du tout, cette absence du Rien qui remplit l’univers de sa pensée.

Rien n’est plus noble que ces mots que Jean-Baptiste fait s’endormir au crépuscule de la douceur de ce qu’il est.

Sa composition est mélodieuse, magique, mélancolique et ô combien mystérieuse ! Tout est dit dans cette verve puissante béninoise qui marie ses vers à sa terre.

Carmine Bonomo

(Son ami français)

I

Une vie de « papillon »

Sors de ton cocon, vole vers ta destinée

Te voilà dans cet univers non raffiné.

Bats l’aile poudreuse, le jour ou la nuit L’espace s’unit. Les jours meurent tel l’ennui.

Du haut, élargis ta vue, oui ! Le monde est vaste

Et bien qu’il soit si beau, c’est bien loin d’être un faste.

Tu y seras à l’aise. Des biens sont offerts

N’écoute