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Et si...: Roman
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Livre électronique107 pages2 heures

Et si...: Roman

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À propos de ce livre électronique

Julie a dix huit ans. Elle vit une petite vie parfaite : des parents aimants, un petit ami attentionné, de belles études en prévision…
Mais un soir, lors d’une soirée avec ses amis, un mauvais choix va faire bousculer leur vie à tous. Mais le savent-ils ?
quinze ans plus tard, alors que sa vie professionnelle connaît certains bouleversements, Julie va se replonger dans cette erreur commise sans réfléchir, sans intention de nuire. Alors qu’ils pensaient tous l’avoir enfoui au plus profond de leurs souvenirs, le passé ressurgit.
Et s’il ne s’était rien passé cette nuit-là, que seraient devenus Julie et ses amis ?
Et si… vous permettra de vous interroger sur notre destinée. Est-on maître de notre avenir ou subissons-nous la fatalité ?

A PROPOS DE L'AUTEUR

Morgane Le Guennic, née en 1976 en Bretagne, est une lectrice passionnée de thrillers. Après des études de communication, elle publie, en 1998, son premier roman L’ultime victime du Phénix aux éditions Fanny Le Mat.
Agent de la fonction publique, elle s’investit dans le social, l’enseignement puis à la culture. Et c’est au contact des artistes qu’elle décide en 2017 de relancer son propre projet artistique, l’écriture d’un nouveau polar Et si…
LangueFrançais
Date de sortie25 nov. 2019
ISBN9791037702340
Et si...: Roman

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    Aperçu du livre

    Et si... - Morgane Le Guennic

    Première partie

    Les affres de la vengeance

    Prologue

    Elle appuya de nouveau sur l’accélérateur tout en vérifiant le rétroviseur. Elle était persuadée qu’IL se rapprochait. Malgré la fraîcheur de la nuit, des gouttes de sueur perlaient sur son front.

    Florence soupira et se retint de mettre la main dans les cheveux de son fils. Dans quelle situation les avait-elle entraînés ?

    Chapitre 1

    Noémie, la célibataire du groupe, se tenait habituellement en retrait par rapport à ses camarades, mais ce soir-là elle s’était montrée particulièrement extravertie, aguichant les garçons et abusant plus que de raison de l’alcool.

    La bouteille passa de main en main d’Enzo à Christie, puis Noémie pour arriver à Max et Julie.

    Pour toute réponse, Julie prit la bouteille et but comme les autres.

    Noémie, Christie et Enzo se décalèrent immédiatement sur la route en faisant de grands signes et en criant et sifflant. La voiture les doubla en klaxonnant.

    Julie et Max se regardèrent avec tristesse, pensant tous les deux à leur séparation proche.

    L’alcool aidant et chacun avec ses propres motivations, ils se mirent tous à gesticuler au milieu de la route au passage de la voiture suivante, puis d’une autre et encore une autre. Soudain, alors qu’ils se tenaient au niveau d’un virage plus serré que les autres, une petite Opel grise arriva à vive allure. Les jeunes éméchés et tout à leur nouveau jeu ne firent attention ni à la vitesse de la voiture ni au virage attenant. Le conducteur de la voiture ne semblait pas les voir, il avançait droit sur eux. Un instant, tous se figèrent mais le conducteur donna un grand coup de volant, la voiture sembla voler, se retourna, avant d’atterrir bruyamment contre un arbre au fond d’un fossé, le toit contre le sol.

    Les autres ne s’éloignèrent pas alors que Max et Julie s’approchaient doucement du véhicule. Ils semblaient hypnotisés par la scène. Pas un bruit ne s’échappait de la voiture hormis un sifflement du moteur. Max aida Julie à descendre le long du fossé pour atteindre la voiture. Ils tentèrent dans un premier temps de regarder par la lunette arrière, mais avec l’obscurité ils n’y virent rien. Ils s’approchèrent encore. À l’arrière de la voiture, ils constatèrent avec soulagement qu’il n’y avait personne. Mais ils furent saisis d’effroi quand ils virent à l’avant une femme et un adolescent couverts de sang.

    En titubant, Max et Julie rejoignirent leurs amis.

    Julie avait toujours trouvé la voix de Christie trop aiguë et surtout très désagréable, et à ce moment-là encore plus que d’habitude.

    Enzo, la tête baissée, partit derrière elle, suivi de Noémie qui continuait à pleurer doucement. Max et Julie figés étaient incapables de se regarder en face et après un instant le jeune homme prit le pas derrière ses amis. Restée seule, Julie regardait son portable comme si ce dernier pouvait l’aider à trouver une solution, puis elle pensa à ses parents qui lui faisaient toute confiance, à son bac qu’elle venait de décrocher avec mention, à la fac où elle devait rentrer deux jours plus tard et à son nouveau studio qu’elle avait déjà commencé à décorer avec soin. Cette nouvelle vie qui l’excitait tant était maintenant mise en péril alors… elle aussi se mit à marcher.

    Chapitre 2

    Julie entra dans le grand bâtiment de « Nouvelles du monde », mais n’y ressentit pas la même excitation qu’habituellement, elle sentait que cette journée allait être différente. Son intuition fut vite confirmée dès qu’elle commença à croiser ses collègues.

    Cela faisait maintenant cinq ans qu’elle travaillait dans ce journal comme photographe et depuis toutes ses arrivées étaient irrémédiablement ponctuées par les interpellations de ses collègues reporters qui souhaitaient attirer son attention sur l’article qu’ils étaient en train d’écrire. Article qui était obligatoirement celui qu’il fallait prioritairement illustrer d’une belle photo pour le prochain numéro du journal. À chaque fois, elle prenait le temps de bien comprendre le sujet de chaque article et tentait de l’illustrer de la meilleure façon. Et tout portait à croire qu’elle faisait bien son job, car en cinq ans elle avait déjà gravi plus d’échelons qu’elle ne l’aurait jamais espéré.

    Mais ce matin, l’ambiance était tout autre, la plupart des employés du journal la saluèrent en évitant son regard et les autres firent mine de ne pas la voir ou d’être très occupés.

    De plus en plus agacée, elle se dirigea, comme tous les matins vers Samantha, « le carrefour » du journal. Toutes les informations passaient par elle et avec une grande compétence, elle les retransmettait invariablement vers le bon destinataire.

    Sam, elle aussi, eut l’air très gênée.

    Le standard téléphonique de Sam sonna et cette dernière se précipita dessus avec un soulagement non dissimulé.

    Julie abandonna l’idée de faire parler Sam et se dirigea vers son bureau dont elle ne put s’empêcher de claquer la porte. Ses pas la portèrent instinctivement vers sa grande baie vitrée. Les bâtiments de « Nouvelles du Monde » étaient situés sur l’avenue Le-Jour-se-lève dans le quartier du Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Et de sa fenêtre, Julie pouvait observer une magnifique vue panoramique sur les toits de Paris, mais ce matin-là, elle ne vit rien de ce qui habituellement l’enchantait et l’encourageait à travailler.

    Elle se revit trois mois auparavant dans ce parc en banlieue, le parc des cygnes. Elle était missionnée pour illustrer un article sur le « bien vivre en banlieue ». Le collègue qui avait écrit l’article l’avait orienté vers un parc tranquille qui bénéficiait d’un poste d’observation à l’abri d’où elle avait pu saisir des images des joggeurs dans leur intimité matinale. Julie ressentait toute la quiétude du lieu où aucun bruit ne venait troubler les piaillements des oiseaux et les foulées des sportifs dans les feuilles mortes. Elle avait pris les clichés nécessaires mais elle n’arrivait pas à se détacher du panorama.

    Soudain, alors qu’elle prenait quelques photos supplémentaires, elle aperçut légèrement dissimulés entre les arbres deux hommes en costard cravate qui discutaient. Sans trop savoir pourquoi, juste intriguée par l’anomalie qu’ils créaient dans le paysage, Julie zooma et continua ses prises. La chaleur l’envahit au moment où les deux individus

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