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Quand les mouettes ont pied: Un roman de mœurs moderne
Quand les mouettes ont pied: Un roman de mœurs moderne
Quand les mouettes ont pied: Un roman de mœurs moderne
Livre électronique188 pages2 heures

Quand les mouettes ont pied: Un roman de mœurs moderne

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À propos de ce livre électronique

Georges, dix-huit ans, désabusé avant l'âge, voit sa vie bouleversée par une terrible découverte...

« Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer. »
Proverbe de marins bretons

C’est en ignorant cet adage et en remettant à plus tard ce qu’ils savent pourtant devoir faire avant qu’il ne soit trop tard que les personnages de ce roman tissent la trame de leur propre drame.
À peine sorti de l’adolescence, Georges n’aime rien, dénigre tout et cultive son indifférence. Sous le pseudonyme de Gaibazar, il étale sur son blog son irrésolution et son défaitisme. Jusqu’au jour où il découvre un secret qu’il vit comme la trahison qui changera sa vie.

Dystopique, ce roman met le lecteur face à ses propres indécisions. Il impose une impression diffuse de catastrophe et pousse à une réflexion sur les conséquences de la procrastination.

Dansun style sobre et précis, l'auteur nous plonge au cœur d'un sombre secret de famille.

EXTRAIT

Georges n’aime rien, dénigre tout.
De ses dix-huit ans il n’attend que la liberté de cultiver son indifférence. Grassouillet, englué dans un reste de gangue pubertaire, ce noiraud, pâle et moite des mains, s’habille de noir, car sa sympathie va aux postures nihilistes et désenchan- tées des gothiques. Son goût pour le gothisme n’est que le reflet de sa passivité. Bien trop indolent pour s’intéresser à des pratiques sataniques ou à des conciliabules nocturnes dans les cimetières, il est si ambivalent qu’il ne s’est jamais décidé au moindre tatouage ou piercing.
Georges est le petit dernier de la famille d’elorac. aimé par Paul, son père, qui s’évertue à le stimuler, il est révéré par sa mère madeleine qui ne voit, pour ce fils d’exception, qu’un avenir grandiose, hors du commun.
Lui n’a que mépris pour l’avenir, ne se prépare à rien, ne souhaite rien.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Originaire de Zell, dans le canton de Zurich, Pierre De Grandi est né à Vevey en 1941. C’est à Lausanne qu’il obtient son diplôme de médecine en 1966 puis son doctorat en 1970. Médecin-chirurgien, enseignant et scientifique, il a terminé sa carrière en 2007 en tant que Chef du Département de gynécologie-obstétrique, Directeur médical du Centre Hospitalier Universitaire vaudois et Professeur à la Faculté de Médecine de Lausanne. Fils de peintre et homme d’une très grande culture, il est passionné de musique et préside l’Association vaudoise des amis de l’Orchestre de la Suisse romande. Il est l’auteur de nombreux livres et articles scientifiques mais YXSOS ou Le Songe d’Ève est son premier roman publié.
LangueFrançais
Date de sortie2 janv. 2018
ISBN9782940486953
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    Aperçu du livre

    Quand les mouettes ont pied - Pierre De Grandi

    d’utopies

    GEORGES

    Georges n’aime rien, dénigre tout.

    De ses dix-huit ans il n’attend que la liberté de cultiver son indifférence. Grassouillet, englué dans un reste de gangue pubertaire, ce noiraud, pâle et moite des mains, s’habille de noir, car sa sympathie va aux postures nihilistes et désenchantées des gothiques. Son goût pour le gothisme n’est que le reflet de sa passivité. Bien trop indolent pour s’intéresser à des pratiques sataniques ou à des conciliabules nocturnes dans les cimetières, il est si ambivalent qu’il ne s’est jamais décidé au moindre tatouage ou piercing.

    Georges est le petit dernier de la famille d’Elorac. Aimé par Paul, son père, qui s’évertue à le stimuler, il est révéré par sa mère Madeleine qui ne voit, pour ce fils d’exception, qu’un avenir grandiose, hors du commun.

    Lui n’a que mépris pour l’avenir, ne se prépare à rien, ne souhaite rien. Il se limite à blaguer avec ses potes gothiques, sans faire l’effort de les voir, se satisfaisant, sous un pseudonyme, d’une communication sur son blog. Solitaire, il s’abstrait du monde en se réfugiant dans les bulles des auteurs. Ses préférés sont Lautréamont, Baudelaire, Nietzsche, même s’il ne comprend pas toujours, Christine Angot, et tant mieux si elle le dégoûte, ou Thomas Bernhard, et tant pis s’il lui fait un peu peur. Georges est un mou, à force de scepticisme et d’indécision. Taiseux, il neutralise ses pulsions en les théorisant, en les décortiquant pour les anéantir. Que peut donc bien contenir un bonnet de soutien-gorge ? Y-a-t-il réellement un intérêt à convoiter la vue ou le toucher d’une glande ? Sans compter l’effort de séduction à consentir pour y parvenir. Fuyant les contraintes de la réalité, il s’adonne à la navigation sur la toile. À journées faites, même par beau temps, il y recherche, comme autant de miroirs à son indécision, mille raisons le confortant dans son scepticisme. Georges se refuse à produire quoi que ce soit, ne serait-ce pour son plaisir qu’il considère comme superflu, voire incongru, sans sujet ni objet. Il déteste les séries télé. Les Revenants ou Game of Thrones le font gerber, comme il dit. L’alcool ? Certainement pas. Le mysticisme ? Non merci, trop abstrait pour ne pas consommer une énergie qu’il ne saurait où trouver. Idem pour le sexe. Il faudrait trop s’impliquer. Mieux vaut oublier, se débrouiller ou s’en tenir à ses pollutions nocturnes. Au sport il préfère le démontage et le remontage d’un mécanisme d’horloge, de pompe ou de moto. Il déconstruit. Comme si c’était encore à la mode. Pour refaire ensuite à l’identique et s’assurer ainsi que rien ne change.

    Pourtant, bien des changements se sont succédé autour de lui. Son père Paul voyage de plus en plus depuis qu’il fait partie du GIERC¹ au titre d’expert en énergies renouvelables. Rarement chez lui, il demeure en contact avec les siens par e-mail. Madeleine, la mère de famille, a repris son métier d’infirmière, maintenant que ses deux aînés, Judith et Julien, ont quitté la maison. Compulsivement disciplinée, levée chaque matin la première, se voulant irréprochable, allant au-devant des besoins de chacun, elle a choisi, dans une sorte d’élan expiatoire, l’éprouvante tâche de s’occuper des mourants dans une unité de soins palliatifs.

    Judith, grande, mince et belle comme son père, auquel elle demeure attachée par son amour de petite fille, a fini par quitter le foyer familial qu’elle sentait envahi par une oppressante présence de non-dits. Elle a obtenu, avec félicitations, son brevet de pilote d’hélicoptère et s’est vu recrutée dans le corps des sapeurs-pompiers secouristes. Les horaires contraignants, les imprévus de l’urgence et les risques de missions périlleuses la confortent dans son choix du célibat, et sont, à ses yeux, largement compensés par le plaisir de voler, la conscience d’être utile et l’attrait de l’aventure. Georges admire sa sœur.

    Julien, né à peine deux ans après Judith, est parti le premier. Convaincu de perdre sa vie s’il ne la donne pas à autrui, il a rejoint une congrégation de franciscains. Il y est novice et très heureux de s’occuper de SDF. Georges ne comprend pas son frère.

    Quant à lui, que dix ans séparent de Judith et huit de Julien, il vient de passer son bac, mollement, par concession aux attentes de ses parents, mais sans trop savoir quelle porte ouvrir avec ce sésame. Car, pour cela, il faudrait choisir. Or choisir c’est dépenser l’énergie de renoncer. Ici encore, mieux vaut s’abstenir.

    Irrésistiblement irrésolu, ce garçon trouvera pourtant sa voie lorsqu’il aura été happé par une cause embrassée comme l’antidote à son désarroi.


    1. Groupe International d’Études du Réchauffement Climatique.

    LE BLOG DE GEORGES, ALIAS GAIBAZAR

    Gaibazar

    4 avril 2019, 12h00

    Wouaahhhh… la gamelle que je me suis ramassée hier ! À vélo, sur un petit chemin bétonné du bord du lac. Jamais j’aurais pensé atterrir si rapidement, cognant le sol du temporal ! Le nez râpé et le bord de la narine fendu, pissant à grosses gouttes sur le gris du béton : la vie fluide et rouge vif sur la fatalité dure et terne. Un Miró signé Gaibazar. Je me relève en dégageant mes jambes entravées dans le vélo. Curieusement mon premier souci est de ne pas saigner sur ma chemise. En allant chercher un mouchoir dans ma poche, je ressens une douleur dans le poignet, le gauche. Je suis donc conscient, la douleur m’indique que je suis en vie. Debout et parfaitement en mesure de repartir à vélo dans la lumière bleue et l’air frais de cet avant-printemps.

    Ce matin, ça va très-mieux. Le poignet enflé est moins sensible : probablement rien de cassé.

    Allez ciao les blogueurs ! Et pensez-y pour les coups qui menacent ou touchent votre carcasse ou votre âme : « Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. »

    Nuisettenoire

    4 avril 2019, 12h35

    Pauvre lapin ! Alors on s’est pris ses longues oreilles dans la chaîne de son vélo ? ! Mais qu’est-ce que tu pouvais bien glander à vélo ? Et, j’en suis sûre, sans casque : trop libre, trop fortiche le mec pour enfermer sa belle chevelure ! La sécurité c’est pour les cons, ceux qui pensent qu’ils méritent de durer, pas vrai ? Je parie que tu n’avais même pas une meuf dans la prunelle. Pas le moindre rencard. Pas même la plus petite idée de rouler pelle sur pelle à une nana avec l’obsession de t’y fourrer. Même pas la moindre envie de te faire astiquer. Non !… Monsieur se veut au point mort… Monseigneur s’est mis en roue libre. Le voilà branché no sex. Quelle triste débilité ! Et le pire, c’est que ça se passe que dans ta tête. Moi qui t’ai senti dur contre mon ventre, quand j’ai dansé un slow avec toi l’autre soir – tu te souviens ? – moi, je le sais que c’est dans ta tête obscure de sombre égoïste que ça tourne court. En serais-tu à penser avec ce vieil Arthur que la femme n’est qu’« un animal à cheveux longs et aux idée courtes » ?

    Allez ciao ! Baiser violet… Et pour les ecchymoses regarde du côté de l’arnica.

    Poildanslamain

    5 avril 2019, 18h55

    Oh là, Nuisettenoire ! Du calme, t’es pas sa mélodie, voilà tout. Accepte que, pour une fois, c’est pas la femme qui dispose, mais l’homme qui ne propose pas. Laisse-le récupérer de sa chute et fais un effort pour capter : y’en a qui n’ont pas rencontré leur propre existence, leur destinée les ignore encore. Tu vois un peu le trou noir de leur angoisse. C’est pas le sexe qui peut la calmer, au contraire.

    Quand je lis tes jérémiades, j’ai envie de me fringuer tout noir, de me mettre à l’unisson avec les goths, ceux qui font leur credo de la futilité de la vie et de la stupidité de tant de leurs définitivement non-semblables.

    Change de trottoir, va donc balader ailleurs tes instincts et tes bas morceaux. Laisse-nous à la mélancolie dans laquelle stagnent nos vies que chaque jour fait glisser vers la mort.

    Fucktheworld

    5 avril 2019, 20h35

    Il a raison le poilu de la main : « Faut-il qu’un homme soit tombé bien bas pour se croire heureux ? » Paraît qu’la vie c’est une comédie pour les-bien-à-l’aise. Ils la traversent sans cette douleur qui étrangle, sans cette angoisse qui te bouffe les entrailles. Pour les sensibles, la comédie devient plus aigre, plus grinçante. Mais si t’as perdu l’anesthésie de l’insouciance, si la chance t’a laissé sur le trottoir, la vie est une tragédie dans laquelle « c’est le diable qui tient les fils qui nous remuent ». Alors la souffrance est au quotidien, option désespoir comprise. Une érection pendant un slow n’y change rien.

    Gaibazar

    6 avril 2009, 14h45

    Celui qui tient tes fils, mec, c’est d’abord celui à qui tu les donnes.

    Moi, c’est mon père qui me tanne. Je sais, c’est banal, mais ça me gonfle : il me saoule grave avec ses obsessions de bon Samaritain. Toujours à vouloir sauver la planète. Toujours à savoir ce qu’il faut faire. Toujours à me faire comprendre que je devrais faire comme lui. Toujours à chercher. Toujours à penser avoir trouvé de quoi faire encore et encore. Toujours à se plaindre qu’on-et-ils ne décident rien. Qu’après ce sera trop tard. Toujours à tirer sur les politiques. À les dire tout juste capables de pédaler par ambition sans voir qu’ils vont droit dans le mur. Ferait mieux d’en faire un peu moins, mon cher père. Devrait penser à être plutôt qu’à faire !

    Eh bien, non. Même pas capable de s’occuper de la météo pourrie et de la pollution urémique que ses reins bousillés imposent à son organisme. Infoutu de se décider pour une greffe : pas le temps qu’il dit. Ridicule ! À se demander ce que cache ce faux-fuyant, ce que signifie ce refus de considérer ses propres besoins pour ne voir que les sacro-saintes urgences de la planète. Il sait parfaitement ce qu’il faut faire. La décision ne dépend que de lui. Et pourtant, il la prend pas ! Il tergiverse, procrastine, préfère perdre son temps à confier son sang, pour nettoyage, à une machine de dialyse. Trois fois par semaine !

    Quand je pense qu’il veut redresser le climat ! Transformer les humains, changer les idées, pire : les habitudes, du genre je veux/j’achète de tous ceux qui pensent – sans vraiment y penser – qu’une solution surviendra bien un jour et que de toute manière on s’en est à chaque fois sorti, sinon on ne serait pas là. Pas vrai ? Changer les hommes ! Là, d’un coup. Les faire se donner la main tout autour de la planète, comme dit la chanson ! En dépit de leurs préjugés, de l’égoïsme de chacun et du fameux libre-arbitre dont ils sont si fiers ? ! Illusoire tant qu’ils sont dans le coton de leur confort et de leur bon droit. Loin de se priver, refusant de partager.

    Et lui, mon père, il croit possible d’imposer une greffe de solidarité aux humains, alors qu’il est même pas capable de se prendre le temps pour une greffe de rein !

    Callinoir

    6 avril 2019, 18h00

    Salut Gaibazzar !

    Tu sais pas la chance que t’as avec ton vieux. T’as qu’à t’en foutre de ses idées pour sauver la planète. Laisse tomber et écoute-moi bien. Tu réalises qu’il te parle, ton père, il t’écoute, te répond et te raconte ce qui le branche. Tu connais pas ton privilège, mec ! Arrête, stop, dis plus qu’il te tanne, te bassine, te rase ou te barbe. Jamais.

    Regarde ! Moi, mon père, il s’est crashé en bagnole une nuit d’hiver avant même que je naisse avec le printemps. Jamais vu. Passé zéro, avenir que dalle. Et au présent, un grand trou, comme un volcan éteint, en plein dans le cœur.

    Avec ça, « Deviens ce que tu es », c’est franchement plus difficile. En tout cas au démarrage. Allez ciao et penses-y…

    Elvira

    6 avril 22h10

    Bravo à Callinoir ! Bien dit. En voilà un qui sait les racines de la mélancolie, un qui connaît la douleur à écorcher le cœur, l’opacité gelée de la solitude, comme dit la chanson.

    Moi, y a personne qui m’comprend, j’suis seule à voir la futilité d’la vie et la bêtise de presque tous, tout autour de moi. J’me nourris d’ma détresse. Ma tristesse est noire, j’les fuck tous et j’m’habille goth. J’écris sinistre, j’écoute de la zik triste, j’lis le spleen de Charles, la mélancolie me ravage l’âme. Alors j’aime les cimetières, la nuit, où y a des fois des goths durs, de ceux qui égorgent des lapins à la lueur de bougies noires, en r’gardant la pleine lune s’glisser sous les nuages.

    Mais toi Gaibazar, i’faut que j’te dise, tu t’trompes grave de cible : le casse-tête de ton père c’est pas c’qu’il a envie de faire – et puis laisse-le, ça l’fait vivre puisque « c’est ce qui nous manque qui donne la raison d’être », parole de Lao-Tseu. Non, son problème à ton vieux, c’est juste le truc qu’il a pas envie de faire. P’t-être bien pasque ça lui fait trop peur, même s’il reconnaît q’c’est la solution et qu’il devrait s’y coller, pour sa santé, pour sa liberté, pour sa survie : oser s’faire greffer, prendre ce temps-là pour lui. Faire pour être, comme tu dis. Pas le temps, qu’il répète ? Alors aide-le, fils ! Bouge-toi un peu pour lui, apporte-lui une solution. Aménage une piste, trouve une astuce. Tiens, prends exemple sur le manchot qui s’échine à trouver le plus joli caillou possible à offrir à sa belle. Il doit bien y avoir des galets en forme de rein…

    Smiledark

    7 avril 13h35

    Hou… Là, les goths, vous êtes préoccupés sérieux !

    Bon, j’vais vous raconter comment on s’est marré hier soir : ça éclaircira votre satanée mélanconnerie.

    Vous savez c’que c’est un dîner où t’as pas envie d’aller. Là, c’en était un trop pire : un de ces raouts dégoulinants de satisfaction, bienséance et bienfaisance. Je me traînais, infoutu de faire l’mondain, parmi ces vrais bourgeois, tous ces true faux-culs, as we say in English. Comble de bol, je tombe sur Géhennon, vous voyez, le gars qui s’est fait tatouer l’enfer sur tout le thorax, devant-derrière, avec Satan qui lui mord le cœur. I’me balance à l’oreille : démerde-toi pour que toi et moi on soit assis à la même table et, surtout, face à face. Je m’étonne. Et alors ? On pourra même pas se parler vu le tohu si bohu de ces tables pour dix pingouins avec leur perruches. À peine si tu entends tes voisines, alors ton vis-à-vis, t’oublies… Il revient à mon oreille : ben justement, mec, fais exactement comme moi, et tu verras, on va s’éclater grand angle.

    Je m’suis démerdé pour.

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