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En jouant au golf
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Livre électronique103 pages1 heure

En jouant au golf

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À propos de ce livre électronique

Alors qu’il traverse une crise de la cinquantaine, qu’il entretient une liaison et a comme projet de quitter sa femme et ses enfants, Richard réalise, alors qu’il est sur le terrain de golf avec ses copains, en les regardant et les écoutant se plaindre de leur vie au dix-neuvième trou.

Il prend conscience qu’il est mieux avec sa femme et décide de suivre ses conseils pour remettra son corps en forme, peut-être même le faire avec elle, ensemble. Et il pourrait aussi prendre les vacances que sa femme voulait qu’ils passent ensemble pour raviver leur amour.

Quant à sa petite amie, il s'est soudain rendu compte qu’elle ne le harcelait pas pour qu'il se remette en forme, car elle n'en avait qu'après son argent et sa sécurité financière.

LangueFrançais
Date de sortie18 sept. 2020
ISBN9781071566220
En jouant au golf

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    Aperçu du livre

    En jouant au golf - Valerie Hockert

    Table

    Chapitre un

    Confiance

    Chapitre deux

    Kim

    Chapitre trois

    Jeanna

    Chapitre quatre

    Jenny

    Chapitre cinq

    Junior

    Chapitre six

    Réalisation

    Chapitre sept

    Kim & Kyle

    Chapitre huit

    Bonheur

    Épilogue

    Le voyage

    Chapitre un

    Confiance

    Richard Capeton plaça son sac de golf sur l’herbe. Il ouvrit un petit sac en cuir qu’il tenait dans son autre main et en sortit une bouteille de jus d’orange frais. Il en prit une gorgée et une douce fraîcheur se déversa dans son corps, lui donnant un sentiment de béatitude. Le jus était exactement comme il l’aimait, naturellement sucré avec du sel noir et sans pulpe. Sa femme savait comment il l’aimait. Penser à elle lui enleva toute sensation de béatitude, et au lieu de la divine saveur de l’orange, un goût amer persista dans sa bouche.

    Il remit la bouteille en place et plaça sa main en casquette au-dessus de ses yeux pour regarder autour de lui. Il y avait de la verdure partout sur le plus grand terrain de golf de luxe de la ville. Le soleil brillait très fort aujourd’hui et le ciel était d’un bleu limpide. Le terrain de golf était en grande partie vide, à l’exception de quelques personnes chargées de l’entretien ou d’un retraité solitaire qui jouait seul. Il était midi un jour de semaine, et une foule clairsemée était attendue. C’est la raison pour laquelle Richard et sa bande avaient choisi de sortir en semaine tous les mois. Leur bande choisissait un jour par semaine chaque mois et prenait congé de leurs bureaux respectifs ce jour-là. S’il était difficile pour l’un d’entre eux de prendre un jour de congé, alors ils déplaçaient la rencontre vers le week-end, mais généralement les week-ends étaient plus chargés. À une exception près, ils étaient tous pères de famille et les week-ends étaient remplis d’activités familiales comme les pique-niques, les remises de diplômes, les anniversaires et les réunions de famille. Malgré leurs emplois du temps chargés et mouvementés, les cinq amis avaient maintenu leur amitié qui avait commencé il y a longtemps, et maintenant, à mesure qu’ils avançaient dans la cinquantaine, elle était plus forte que jamais.

    Richard arrivait généralement en retard n’importe où, mais aujourd’hui, dans une anticipation coupable de ne pas être en retard, il finit par arriver plus tôt que tous les autres. Il passait une bonne journée jusqu’à ce que le jus d’orange fait par Jeanna aujourd’hui le rendit mal à l’aise. Richard se souvint qu’elle se levait plus tôt que tout le monde chaque jour et achetait des oranges fraîches au supermarché du coin. Richard était tout le temps enrhumé et grippé, jusqu’à ce qu’il commence à boire du jus d’orange frais tous les jours. Jeanna aimait en boire également, mais elle subissait cette corvée principalement à cause de Richard. Généralement la bouteille de jus était accompagnée d’un baiser d’adieu, et même lors de leurs disputes les plus acharnées ou même lorsqu’ils faisaient chambres à part, elle conservait cette habitude. La bouteille était laissée sur la table de la cuisine, car Richard quittait toujours la maison par la porte de la cuisine. Il pensait parfois à la laisser là, mais ne le faisait jamais.

    « Bonjour M. Capeton, bonne journée. » C’était Tommy, le jeune caddie qui travaillait à temps partiel sur le terrain de golf pendant les vacances scolaires de printemps. Il travaillait habituellement le week-end, ce fut donc une surprise pour Richard de le voir là, aujourd’hui.

    « Hé Tommy, n’es-tu pas censé être à l’école aujourd’hui ? » lui demanda Richard.

    « Non monsieur, c’est les vacances de printemps. Vos enfants ne sont pas en vacances ? » Tommy posa la question juste pour le plaisir de la conversation, mais une fois de plus, Richard fut plongé dans ses pensées par cette question. Il avait du mal à comprendre les activités de ses enfants et la communication avec eux devenait de plus en plus minimale. Il pouvait difficilement en tirer quelque chose.

    « Oh oui, j’ai juste oublié. J’ai tellement l’habitude de te voir que lors de nos visites du week-end, » lui dit Richard. « Et donc comment ça se passe à l’école ? Je ne peux pas imaginer comment tu gères à la fois l’école et le travail. »

    « Ça va très bien, à l’école. J’y trouve mon équilibre parce que j’aime les deux, » lui dit Tommy en souriant. « Hé, si vous avez besoin d’un caddie, faites-le moi savoir. »

    « Je suis sûr qu’il nous en faudra un. Mais il faut attendre. Je suis un peu en avance aujourd’hui. Reviens dans vingt minutes, » lui répondit Richard après avoir jeté coup d’œil à sa montre.

    Alors que Tommy s’éloignait pour faire autre chose, Richard le regarda avec envie. Comme il était responsable et travailleur, et c’était un adolescent comme ses propres enfants. Jamais il ne pourrait attendre d’eux un comportement aussi mature. Il avait essayé de ne pas trop gâter ses deux enfants, alors comment étaient-ils devenus ce qu’ils étaient ? Sans aucun sens des responsabilités et sans aucune discipline. Il se demandait ce qu’il avait bien pu faire de mal. Il souhaitait sincèrement que son fils soit comme Tommy et il enviait le père de celui-ci.

    Léon arriva juste à ce moment-là. Avec des aviateurs perchées sur sa tête et les manches de polo rayées bleu ciel et noir retroussées, personne n’imaginerait que Léon avait cinquante-deux ans. Il ne faisait pas plus de trente-cinq ans. Il s’entraînait religieusement et pouvait passer pour un mannequin. S’il n’était pas passionné par la police, ses traits ciselés et son corps musclé auraient facilement pu l’aider à faire carrière dans le mannequinat. De plus, il était le seul du groupe à être célibataire et ses escapades avec une nouvelle femme tous les deux mois était le principal sujet de commérage de leur bande. Il était l’autorité concernant les dernières tendances en matière de relations, et les gars plaisantaient beaucoup sur le fait qu’ils enviaient son statut de célibataire.

    Léon était l’ami le plus proche de Richard dans le groupe. Richard enviait également la vie de célibataire insouciante de Léon et ses relations avec de jeunes et belles filles, mais il savait qu’au fond de lui, Léon était très triste. Sa femme, qui était morte dans un accident de voiture treize ans plus tôt, lui manquait encore. Cependant, Richard n’était plus très à l’aise avec Léon. C’est parce que Léon le connaissait trop bien, et Richard avait peur qu’il découvre son petit secret ; son grand secret en fait. Le plus grand de sa vie d’intello mondain.

    « Oh, regardez qui est arrivé tôt aujourd’hui. Quoi de neuf, vieux ? Tout va bien mon pote ? »

    « Oui, bien que je ne pense pas pouvoir tenir le même langage que toi. Ça ne convient qu’aux jeunes. Mais bon, tu t’en sors plutôt bien. Peu importe, comment ça se passe avec Diane ? »

    « Diane ? Sais pas, vieux, c’est de l’histoire ancienne. La nouvelle conquête s’appelle Gretchen ou peut-être Rita. Nous verrons laquelle sera l’heureuse élue, » sourit-il malicieusement.

    Comme il est beau et en forme. Je ne pourrai jamais porter des shorts aussi facilement avec mes grosses cuisses et mes jambes molles, pensa-t-il en regardant le short noir de Léon qu’il avait plié au-dessus de ses genoux et dont sortaient ses jambes musclées. Peut-être que Jeanna a raison et que je devrais commencer à prendre soin de moi. Le paradoxe de cette pensée le rendit de nouveau malade. Jeanna le harcelait depuis toujours à ce sujet, mais maintenant sa motivation pour être en meilleure santé venait d’une source totalement différente.

    « Tout va bien ? » demanda Léon, tout en ouvrant son sac et disposant ses balles de golf. Ils jouaient toujours avec les

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