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DEAD - Le plus nul des magiciens
DEAD - Le plus nul des magiciens
DEAD - Le plus nul des magiciens
Livre électronique68 pages36 minutes

DEAD - Le plus nul des magiciens

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À propos de ce livre électronique

Vous cherchez un livre de super héros?

Celui-ci n’en est pas un!

DEAD, c’est le plus nul des personnages:
Il meurt à chaque livre!

L’académie des sorciers organise un tournoi.

Pour DEAD, c’est l’occasion d’obtenir son premier trophée!

Mais tu le sais déjà…

Ça ne se passera pas tout à fait comme prévu!
LangueFrançais
Date de sortie15 avr. 2020
ISBN9782898083235
DEAD - Le plus nul des magiciens
Auteur

L.P. Sicard

LOUIS-PIER SICARD est un écrivain québécois né en 1991. Après avoir remporté plusieurs prix littéraires, tels que le concours international de poésie de Paris à deux reprises, L.P. Sicard publie sa première série fantastique en 2016, dont le premier tome se mérite la même année le Grand prix jeunesse des univers parallèles. Outre la parution d’une réécriture de Blanche Neige, en 2017, il publie également la trilogie Malragon, aux éditions ADA.

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    DEAD - Le plus nul des magiciens - L.P. Sicard

    jC843/.6—dc23

    1

    Châteaufeu, c’est l’endroit où sont envoyés tous les enfants qui deviendront des magiciens. Pour distinguer un futur magicien d’un enfant normal, il existe un test bien simple : ne sont admis à Châteaufeu que les bébés dont les premiers mots sont « baguette magique », « chapeau pointu », « balai volant » ou « boule de feu ».

    Il y a, bien sûr, quelques exceptions chaque année, comme celle d’un bambin ayant crié, dans les bras de sa mère, « tourbillon d’éclairs ». Ou encore celui qui, alors qu’on lui changeait sa couche, a pleuré en hurlant : « bombe enflammée ».

    Quoi qu’il en soit, ces jeunes enfants qui obtiennent un résultat positif au test des premiers mots sont emmenés par balais automatiques jusqu’à l’académie des sorciers. Cette académie est en fait un château construit au haut d’une montagne, là où même le grimpeur le plus expérimenté ne pourrait se rendre. Les hélicoptères, quant à eux, passent près de s’écraser chaque fois qu’ils volent près du château en raison des vents violents qui l’entourent.

    Bref, Châteaufeu est à l’abri du reste du monde.

    En retard comme à son habitude, Deaddy a prononcé ses premiers mots à trois ans et demi. Selon ce que ses parents lui ont révélé quelques années plus tard, il aurait marmonné, après avoir échappé sa suce : « agnargnagnanar ».

    Ou quelque chose du genre.

    Ses parents, aussi inquiets qu’étonnés, ont téléphoné au comité d’évaluation magique. Selon eux, « agnargnagnanar » n’était nul autre que le cri d’un animal légendaire – celui d’un dragon, ont-ils précisé. Ils ont longuement insisté auprès du comité afin que Deaddy soit admis à Châteaufeu. Tellement insisté que cette histoire s’est rendue à tous les journaux du pays :

    Il aurait fallu, à en croire les rumeurs, plus d’un an aux dirigeants de Châteaufeu pour accepter le jeune Deaddy dans leur institut. La menace de révolte dans les rues du pays était devenue trop grande ; accepter ce garçon était un moindre mal pour éviter cette catastrophe.

    C’est ainsi que Deaddy a passé le reste de son enfance dans le château des sorciers. Dans cet endroit, les enfants apprennent à maîtriser différents pouvoirs magiques en vue d’obtenir un diplôme de sorcellerie. Ce diplôme sert à exercer plusieurs métiers : sculpteur de planètes, cracheur de glace, jongleur d’éclairs, escaladeur de nuages, pêcheur d’étoiles, chasseur de comètes…

    Toutefois, ce diplôme n’est pas facile à obtenir. Non seulement faut-il réussir tous les cours à l’académie des sorciers, il faut être vainqueur lors du tournoi mortel, organisé à la fin de la dernière année.

    Des années plus tard, Deaddy, qui en est à la fin de son parcours d’apprenti, voit les examens et le duel approcher à toute vitesse. En plus d’être nul dans toutes les matières, il ignore comment il parviendra à survivre à ce dernier affrontement entre magiciens.

    Jamais n’a-t-il eu d’aussi gros défi à surmonter !

    2

    Ce matin-là, Deaddy est accoudé à la rampe qui le sépare du vide, dans la cour arrière de Châteaufeu. C’est un espace

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