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L’embrasement
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Livre électronique220 pages2 heures

L’embrasement

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À propos de ce livre électronique

Yasmin, Isabel, Andy, Dylan, JJ, Zander et Mila participent au mystérieux concours OSER et gagnent tout cela et plus!
Mais ils ne sont pas préparés à être emportés par les dangereux événements qui
suivent. Sept symboles mystérieux, constituant «Le premier signe», prédisent
une attaque explosive qui plonge un membre du groupe dans un combat désespéré pour sa vie et jette un pays entier dans le chaos.

Effectuant une course contre la montre, les gagnants du concours OSER doivent se mesurer à un anonyme génie d’une force et d’une ambition terrifiantes afin de résoudre «Le premier signe».

Si vous pouviez être un héros, vous iriez jusqu’à OSER?
LangueFrançais
Date de sortie5 juin 2018
ISBN9782897862787
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    Aperçu du livre

    L’embrasement - Michael Adams

    Zander Demeter

    Cérémonie des gagnants du concours OSER

    New York, États-Unis

    Zander avait rêvé, il avait osé, et maintenant tout son monde était sur le point de changer pour toujours. C’était exaltant. Son estomac tourbillonnait et tournoyait comme des montagnes russes. Mais il devait se calmer. Les autres gagnants seraient bientôt là, et cela ne ferait pas bonne impression de laisser voir à quel point tout ce que ceci signifiait pour lui, d’être à New York en tant que gagnant du concours OSER et d’attendre en coulisse de recevoir son prix des mains du charismatique billionnaire Felix Scott.

    Il avait fait du chemin depuis le garçon insouciant qu’il avait été avant la perte soudaine de ses parents. Zander aurait volontiers échangé tout ceci pour les voir revenir. Mais il espérait qu’avoir été choisi comme un gagnant du concours OSER les aurait rendus fiers de ce qu’il avait accompli.

    — Ceci est pour vous deux, dit-il tout bas.

    Zander se permit de sourire. C’était aussi pour son grand-père qui était maintenant assis quelque part dans la salle de bal de l’Hôtel Infinité de Felix. Le vieil homme pouvait être un voyou, mais il avait rendu sa vie moins solitaire dans leur grande maison d’Athènes.

    Quand Zander vérifia sa cravate dans le miroir du hall, il vit un beau jeune homme aux yeux ambre avec des traits ciselés et des cheveux aussi noirs que la nuit tombant en boucles sur le col de son costume gris anthracite. Il hocha la tête d’un air approbateur à son reflet. Bientôt il ne se tiendrait pas seulement devant son grand-père, mais aussi devant les plus grandes célébrités de la ville et les citoyens les plus riches afin de recevoir son prix sous la couverture médiatique du monde entier. En son for intérieur, Zander savait qu’il le méritait.

    Sur des jambes flageolantes, une fille au visage plein de taches de rousseur portant un foulard vert sur la tête et une robe rouge soyeuse entra dans la pièce somptueuse et capta le regard de Zander.

    — Bonjour, dit-elle. Je suis une gagnante du concours OSER. Je m’appelle Yasmin. Je ne porte pas habituellement de talons hauts.

    Elle sourit, ouvrit les bras et feignit de chercher son équilibre.

    — Je m’appelle Zander. Je suis aussi un gagnant du concours OSER. Enchanté de te rencontrer, dit-il en faisant un geste vers une table chargée de mets gastronomiques. J’étais en train de me dire que tout ceci semble trop beau pour être vrai.

    — Aussi délicieux que tout ceci puisse paraître, je ne crois pas pouvoir manger, dit Yasmin en pointant son ventre. J’ai des papillons.

    — Moi aussi, dit-il avec un sourire. C’est réellement…

    — Yo !

    Yasmin sursauta et tomba presque de ses chaussures inhabituelles. Zander se retourna avec un air renfrogné, mécontent d’avoir été interrompu et vit un garçon avec une tignasse de cheveux blond roux entrer à grandes enjambées dans le salon. Les baskets montantes blanches de l’intrus indiquaient qu’il n’avait pas l’impression d’être à sa place avec son costume noir.

    — Quoi d’neuf ? dit-il, ses yeux bleus scintillant. Je m’appelle Andy.

    — Mon nom est Yasmin, dit solennellement la fille. Je viens de l’Égypte. Et voici Zander de… ?

    — La Grèce, dit sèchement Zander en examinant Andy tout en croisant les bras et en s’étirant de toute sa hauteur. Athènes, ajouta-t-il.

    — Super, répondit gaiement Andy, indifférent devant les manières de Zander. Je viens de la Cité des anges, aussi connue sous le nom de Los Angeles.

    Il émit un sifflement admiratif en faisant courir ses yeux sur les œuvres d’art inestimables et les meubles dispendieux de la pièce.

    — Wow, cette baraque est trop, hein ?

    Zander roula des yeux devant la manière californienne de parler d’Andy. Amusée, Yasmin réprima un petit sourire.

    — Donc, commença Zander en fronçant les sourcils devant l’Américain, tu as gagné un prix au concours OSER ?

    Si Andy entendit son insinuation, il n’en laissa rien paraître.

    — C’est ce qu’on m’a dit, mon gars.

    — Hum, suis-je au bon endroit ?

    Un garçon à la peau foncée et avec de courtes dreadlocks hésitait dans l’embrasure de la porte. Il cligna des yeux derrière ses lunettes dispendieuses et tira sur le collet de la veste de son costume brun.

    — Tu l’es si tu as gagné un prix au concours OSER, dit Andy. Je m’appelle Andy.

    Le nouvel arrivé sourit à ce chaleureux accueil.

    — Je m’appelle Dylan.

    — Eh, ton accent ? fit Andy. Australien ?

    Dylan hocha la tête.

    — Bien vu, mon ami.

    Andy rit.

    — Je viens de LA. Zeus là vient de la Grèce.

    — Ignore-le si tu peux, dit Zander en fusillant Andy des yeux tout en serrant la main de Dylan. Je suis Zander.

    — C’est plus facile à dire qu’à faire, répondit Andy. En tous cas, Yasmin ici est de l’Égypte.

    — Super, dit Dylan en lui souriant. J’y suis allé une fois avec mes parents.

    — Vraiment ? demanda joyeusement Yasmin. J’habite tout près de…

    Elle fut distraite par l’arrivée d’une fille à la chevelure rose vêtue d’une robe bleue, portant un bijou en argent au nez et de gros bracelets en argent s’entrechoquant aux poignets.

    — Bienvenue, numéro 5 ! lança avec entrain Andy quand la fille entra en grands pas assurés dans le salon avec ses bottes rouges.

    Elle hocha la tête.

    — Hola, je m’appelle Isabel.

    Alors qu’ils se présentaient les uns aux autres, une autre fille entra silencieusement. Sa coupe de cheveux au carré encadrait un visage pâle serti d’étonnants yeux émeraude. Ses bras blancs croisés de manière défensive sur sa robe noire en dentelle, la nouvelle arrivée détourna le regard vers un tableau d’une horloge dégoulinante.

    Isabel sourit aux autres.

    — Timide, articula-t-elle en silence avant de s’avancer pour se tenir près de la nouvelle fille. J’adore les tableaux de ce gars, dit-elle. Je m’appelle Isabel. Et toi ?

    — Mila, répondit d’une petite voix la fille, regardant toujours devant elle. Mila Cortez.

    — Cortez ? fit Isabel. ¿De dònde eres ?

    Mila la regarda, décroisa ses bras et répondit doucement en espagnol.

    — Vous habla Españole ou quelque chose ? chuchota Dylan aux autres.

    — Un peu, répondit Yasmin. Je l’ai appris dans la boutique touristique de ma famille. Elle est en train de dire à Isabel qu’elle habite dans une base chilienne en Antarctique.

    — Au Pôle Sud ? dit Andy en souriant. Pas étonnant qu’elle ne soit pas tellement bronzée.

    — Tout le monde, lança la voix sèche d’une femme de l’autre côté de la pièce, votre attention s’il vous plaît.

    Tous les yeux se tournèrent vers l’élégante femme eurasienne sur le pas de la porte. Tous les gagnants du concours OSER avaient rencontré l’assistante de direction de Felix Scott, Mlle Chen, à leur arrivée à l’Hôtel Infinité cet après-midi. Elle était grande et calme dans son tailleur à fines rayures, avec ses cheveux noirs lissés en un élégant chignon impeccable. Les yeux félins de Mlle Chen voletaient derrière ses lunettes connectées et plongeaient constamment vers sa tablette. Elle donnait l’air d’être si efficace qu’elle pouvait faire trois choses en même temps.

    — Voici Jae-Joon, de la Corée du Sud, dit-elle en cédant la place à un garçon asiatique aux cheveux artistiquement arrangés, arborant un funky t-shirt de Seoul Man porté avec son costume blanc à la mode.

    — Bonjour, dit Jae-Joon en s’inclinant légèrement. S’il vous plaît, appelez-moi JJ.

    — Parfait, dit Mlle Chen, vous êtes tous là. Je vous en prie, mettez-vous à votre aise. Je vais revenir pour vous escorter vers la scène dans 10 minutes.

    Sur ces mots elle partit, fermant la porte derrière elle.

    Un silence embarrassant s’installa.

    Andy s’éclaircit la gorge.

    — Donc, d’abord il y a eu les nains et ensuite les mercenaires, et maintenant nous voilà !

    Les autres le regardèrent comme s’il était fou.

    — Vous saisissez ? sourit Andy. Les sept nains ? Les sept mercenaires ? Maintenant, attention le monde, car nous sommes… les sept gagnants OSER !

    Tandis que Zander roulait encore des yeux, le reste du groupe éclata de rire. Maintenant que la glace était brisée, ils déambulèrent autour du buffet, grignotant et bavardant sur la somptuosité de l’Hôtel Infinité et à quel point il avait été fantastique de recevoir de nouveaux vêtements pour la cérémonie de remise de prix.

    — Croyez-vous que, commença Andy la bouche pleine de fromage, que nous recevrons de véritables prix ?

    — À quoi penses-tu ? demanda Isabel.

    Andy haussa les épaules.

    — Felix Scott est l’homme le plus riche au monde. Il n’y a aucune limite. Servez-vous de votre imagination.

    Tandis que Zander fronçait les sourcils, JJ gloussa.

    — Ouaip, dit-il, je prendrais un sous-marin… fait en or !

    — Je pendrais n’importe laquelle des œuvres d’art de cette pièce, dit Isabel.

    Dylan leva la main.

    — J’aimerais bien l’une des nouvelles voitures volantes de Felix.

    — Tout à fait, approuva Andy. Ho, et toi, Zan ?

    — Zander, le corrigea-t-il, juste Zander.

    — D’accord, juste Zander, le taquina Andy, qu’est-ce que tu veux de Felix ?

    Le Grec pointa un écran mural montrant des images de la manière dont Felix Scott s’y était pris pour faire de la Société Infinité la plus grande compagnie du monde.

    — Assurément que le véritable prix est d’avoir la chance de le rencontrer.

    Andy roula des yeux.

    — Toute une façon de briser la bonne humeur.

    Mais Yasmin fronça les sourcils.

    — Non, Andy, il a raison. Combien de gens ont la chance de passer du temps avec le « Roi de l’Internet » ?

    Zander la regarda en hochant la tête.

    — Je sais qu’il est incroyable et tout, commença JJ qui jetait un coup d’œil à la fenêtre, mais cela ne signifie pas que tout le monde est un de ses fervents admirateurs. Regardez cela.

    Ils s’avancèrent tous vers la fenêtre. Dans les rues automnales près de l’hôtel, des protestataires brandissaient des pancartes et scandaient avec des voix trop indistinctes pour comprendre leurs mots.

    — « Infinité ruine la planète », lut à voix haute Dylan en plissant les yeux pour lire l’écriteau.

    — Celle-ci dit « Infinité vole des idées », ajouta Yasmin.

    — Ces choses, elles sont vraies ? demanda Mila.

    Zander haussa les épaules.

    — On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs.

    — Qu’est-ce que cela veut dire, cette histoire d’omelette ? voulut savoir Mila.

    — Cela veut dire que les gens qui réussissent ont toujours beaucoup d’ennemis, expliqua Andy. Et je me suis moi-même fait quelques enne…

    Un bruissement l’interrompit. Tout le monde se retourna alors qu’un hologramme 3D grandeur nature d’Avarava, la plus célèbre vedette pop du monde aux cheveux et aux vêtements violets, était projeté dans l’emplacement pour les hologrammes en direct de sa performance provenant de la salle de bal dans la pièce voisine.

    — Bienvenue à la cérémonie du concours OSER ! lança son hologramme. Nous allons passer une super soirée !

    Tandis qu’Avarava entamait son succès Bonne conduite, le mur chargé d’écrans de la pièce montra des adultes en pâmoison vêtus de smoking et de robes de soirée bondir de leur table pour chanter avec elle.

    — Est-ce qu’on va la rencontrer ? demanda tout excité JJ.

    — S’il vous plaît, dites-moi que oui ! ajouta Isabel.

    Mila cligna des yeux.

    — Cette chanteuse, elle est célèbre ?

    — Tu as bien entendu parler d’Avarava, non ? fit Andy.

    Mila rougit.

    — Le nom m’est familier, mais pas ses chansons.

    — Mais tu as bien de la musique en Antarctique, non ? plaisanta Andy.

    — J’aime la musique classique, répondit Mila. Mozart, Beethoven. Tu as bien entendu parler d’eux, non ?

    Andy se mit à rire. Mila était timide, mais elle semblait avoir un espiègle sens de l’humour.

    — J’adore ces types, répliqua-t-il. Particulièrement leurs nouveautés !

    Mila sourit pour montrer qu’elle avait compris la plaisanterie, et les autres firent pareil, même Zander.

    Sur la scène de la salle de bal, Avarava terminait sa chanson.

    — Merci ! cria la reine de la pop en envoyant des baisers et en faisant une révérence. Merci, je vous aime tous !

    La foule l’applaudit encore et encore.

    — Et maintenant, poursuivit Avarava quand les applaudissements se turent, je suis très heureuse de vous présenter l’homme qui a changé ma vie quand il m’a fait signer un contrat avec sa maison de disque, Musique Infinité, il y a plusieurs années. Et ce soir, il est sur le point de changer la vie d’autres jeunes gens chanceux.

    Dans le salon des invités, les gagnants du concours OSER échangèrent des regards nerveux.

    — Mesdames et messieurs, continua Avarava, s’il vous plaît accueillez le fondateur de la Société Infinité et un véritable visionnaire du XXIe siècle, l’incroyable Felix Scott !

    Sous un tonnerre d’applaudissements, Felix Scott arriva en courant sur la scène. Dans le salon des invités, son hologramme embrassa la joue d’Avarava avant qu’elle quitte la scène et le laisse seul sous les projecteurs. Avec ses yeux bleus, sa crinière de cheveux blancs et son caractéristique costume cramoisi, on disait souvent que Felix était un plus jeune, plus mince et plus beau Père Noël. Mais il était un véritable Père Noël en ce sens qu’il pouvait

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