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Les deux mansardes parisiennes: Paris ou le Livre des cent-et-un
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Les deux mansardes parisiennes: Paris ou le Livre des cent-et-un
Livre électronique34 pages27 minutes

Les deux mansardes parisiennes: Paris ou le Livre des cent-et-un

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "Dans une vieille et misérable maison du Marais, située près de l'église Saint-François, habitait au sixième étage, sous les toits, et vers la fin de 1815, un vieux hussard congédié de l'armée de la Loire ; il se nommait Frédéric Levaillant, et ce nom lui convenait, car il avait montré beaucoup de bravoure pendant la guerre, et rapportait de ses campagnes une croix bien méritée, dont il était fier..."

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• Livres rares
• Livres libertins
• Livres d'Histoire
• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie19 juin 2015
ISBN9782335077940
Les deux mansardes parisiennes: Paris ou le Livre des cent-et-un

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    Aperçu du livre

    Les deux mansardes parisiennes - Ligaran

    Note de l’éditeur

    Paris, ou le Livre des Cent-et-Un publié en quinze volumes chez Ladvocat de 1831 à 1834, constitue une des premières initiatives éditoriales majeures de la « littérature panoramique », selon l’expression du philosophe Walter Benjamin, très en vogue au XIXe siècle. Cent un contributeurs, célèbres pour certains, moins connus pour d’autres, appartenant tous au paysage littéraire et mondain de l’époque, ont écrit ces textes pour venir en aide à leur éditeur qui faisait face à d'importantes difficultés financières… Ainsi ont-ils constitué une fresque unique qui offre un véritable « Paris kaléidoscopique ».

    Le présent ouvrage a été sélectionné parmi les textes publiés dans Paris ou le Livre des Cent-et-Un. De nombreux titres de cette fresque sont disponibles auprès de la majorité des librairies en ligne.

    Les deux mansardes parisiennes

    Dans une vieille et misérable maison du Marais, située près de l’église Saint-François, habitait au sixième étage, sous les toits, et vers la fin de 1815, un vieux hussard congédié de l’armée de la Loire ; il se nommait Frédéric Levaillant, et ce nom lui convenait, car il avait montré beaucoup de bravoure pendant la guerre, et rapportait de ses campagnes une croix bien méritée, dont il était fier, mais qui ne brillait sur sa poitrine que le dimanche, quand il allait, avec d’anciens camarades, vider hors barrière quelques bouteilles à la santé de son Empereur, captif à Sainte-Hélène, objet de ses affections les plus vives et de ses regrets les plus amers. Ancien maréchal-ferrant de sa compagnie, il continuait d’exercer cette profession chez un vétérinaire de la capitale, dont il avait gagné la confiance et l’amitié par une conduite régulière et d’honorables penchants. Son humeur, naturellement gaie, était souvent altérée par ses souvenirs, mais il n’en faisait souffrir personne. Il réunissait tout ce qui, pour l’ordinaire, caractérise un soldat : la franchise, l’obligeance et le courage ; et tous ceux qui se trouvaient en rapport avec lui ne tardaient pas à l’aimer.

    Vis-à-vis de sa porte, sur le même palier, demeurait une jeune femme appelée Clémentine, dont il avait plus d’une fois admiré la gracieuse

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