Dans les effluves de la veuve Céline
Aug 22, 2021
4 minutes
ANNA CABANA
BÉNÉDICTE ROSCOT
Une écriture hantée, et pourtant onctueuse, sonnante, résonnante, trébuchante
commencement c’est intrigant. La narratrice, assistante de vie qui a accompagné la veuve de Louis-Ferdinand Céline jusqu’à son dernier jour, entrouvre les portes et fenêtres de la légendaire maison de Meudon où la a vécu recluse jusqu’à sa mort, le 8 novembre 2019. La promesse de l’auteure avait de quoi retenir l’attention : un premier roman qui offrait de se vautrer dans les effluves gluants du plus monstrueux de nos grands écrivains. On écrit « gluants » parce que, quand il est apparu dans le texte, cet adjectif nous a attrapée par le ventre, prise radicale s’il en est, et depuis il a fait le tour du propriétaire ; il nous entête.
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