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Yang Tome 1: L'initiation
Yang Tome 1: L'initiation
Yang Tome 1: L'initiation
Livre électronique164 pages2 heures

Yang Tome 1: L'initiation

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À propos de ce livre électronique

À l’intérieur du YANG, centre d’entrainement pour la jeune élite du basketball, Jérôme, Mélissa et leurs compagnons deviendront en peu de temps des joueurs de haut niveau grâce à l’enseignement de James, ancien joueur professionnel américain.

Ils sont loin de se douter qu’à leur entrainement de basketball est jumelé un apprentissage hors du commun et que celui-ci se déroule plusieurs mètres sous le YANG.

En effet, dans les locaux ultrasecrets du YIN, organisation se spécialisant dans le vol technologique et œuvrant sous le couvert légal du YANG, les jeunes athlètes développeront un tout autre éventail d’aptitudes sous l’emprise hypnotique de Karl.
LangueFrançais
Date de sortie16 mai 2019
ISBN9782924588031
Yang Tome 1: L'initiation
Auteur

Sylvie Roberge

SylvieRoberge est née à Charny sur la rive sud de la ville de Québec. Habitant à Rimouski depuis maintenant 1998, elle y a trouvé son bonheur: les paysages époustouflants du Bic ainsi que les merveilleux couchers de soleil l’inspirent à chaque jour. Mère de trois enfants, Sylvie Roberge a lu d’innombrables livres à ces rejetons jusqu’au jour où elle décida d’écrire elle-même. Avec la publication de son premier roman en 2008, un vieux rêve d’enfance se réalisait. Depuis, «Les aventures de Emma et Anne» font le bonheur des jeunes lecteurs de 8 à 12 ans. Ses rencontres enrichissantes avec les jeunes lecteurs dans les écoles agissent comme une source inépuisable de motivation et d’inspiration. En 2015, elle se lance: elle crée sa propre maison d’édition: Éditions Sylva. Afin d’inaugurer cet évènement heureux, elle publie le tome un de sa trilogie YANG. Les tomes deux et trois suivront en 2016 ainsi qu’un album illustré pour les tout-petits

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    Aperçu du livre

    Yang Tome 1 - Sylvie Roberge

    Remerciements

    Prologue

    Sans la moindre hésitation, j’appuie sur la touche «entrée». Le transfert de données, vitales pour l’entreprise, s’effectue vers la clé USB en une fraction de seconde. Pendant que Jérôme surveille le corridor, j’empoche la précieuse clé.

    J’étais une espionne et je ne le savais pas.

    Mélissa mordilla le bout de son crayon en réfléchissant. Comme tout cela lui paraissait loin maintenant. Seulement deux années s’étaient pourtant écoulées depuis cette satanée convocation.

    Depuis, elle était une autre personne.

    Ondulant au rythme de la musique dans ses écouteurs, elle rêvassait. Tout à coup, la voix de Joe Budden la propulsa dans ses souvenirs.

    Chapitre un

    Le recrutement

    La douce chaleur de cette belle journée d’automne incitait à rêver aux vacances venant à peine de se terminer. Les cimes rondes des érables centenaires projetaient une ombre légère sur l’allée de béton conduisant à l’entrée du bâtiment.

    L’école secondaire Charlotte Bernier avait été construite dans les années 80. Elle occupait un vaste terrain dans le quartier est de Charny. La ville s’enorgueillissait de son aménagement urbain composé de nombreux parcs et de rues bordées d’arbres matures.

    Les familles y habitant menaient le train de vie typique des gens à l’aise financièrement: un voyage dans le sud à chaque année, deux voitures dans l’entrée et des enfants pratiquant un sport de compétition. Le taux de criminalité se situait sous la moyenne québécoise.

    Soudainement, la tranquillité des abords de l’école fut troublée par les autobus jaunes arrivant les uns après les autres. Ils déversèrent leur flot d’adolescents bruyants. À l’intérieur de l’école, les conversations rebondissaient sur les casiers métalliques alignés le long des corridors, amplifiant le tintamarre. Ici et là, des bousculades amicales éclataient entre les garçons débordant de l’énergie de la jeunesse. Les jeunes discutaient par petits groupes. Parmi eux, un grand châtain clair parlait fort pour se faire comprendre à travers le tapage. D’ailleurs, il cherchait toujours à se faire remarquer.

    — Toi, Jérôme, fit William en administrant une tape sur la poitrine du grand adolescent, je suppose que tu as été convoqué aussi?

    Le garçon aux cheveux noirs prenait un ton provocateur en questionnant son ami, mais son sourire en coin trahissait son amitié. Le grand Jérôme acquiesça d’un léger hochement de tête arrogant.

    — On sait bien, avec tes grosses notes et ton prix méritas de l’an dernier au basket, conclut William.

    Jérôme soupira comiquement et roula ses magnifiques yeux verts.

    — Ce n’est quand même pas ma faute si je suis le meilleur! Et en plus, je vais manquer le cours de français en allant à la convocation.

    Le petit groupe d’admirateurs s’esclaffa. Jérôme reçut un baiser d’Éloïse, son amoureuse. Ils formaient le couple parfait: grands et athlétiques tous les deux. Les yeux d’Éloïse brillaient d’un bleu électrique et ses longs cheveux blonds faisaient se retourner les garçons avec envie lorsqu’elle déambulait fièrement au bras du beau Jérôme.

    — Hé! Mélissa! Es-tu invitée toi aussi à la rencontre?

    Quelques casiers plus loin, une grande fille aux muscles fins darda un regard d’acier sur l’arrogant adolescent. Mélissa détestait Jérôme. Son amie Caroline l’incita au calme.

    — Ne t’occupe pas de lui, il n’en vaut pas la peine.

    — S’ils t’ont invitée, c’est qu’ils devaient manquer de joueuses féminines ou un truc du genre! ajouta méchamment le grand blond.

    À ses côtés, Éloïse lui fit la morale.

    — Jérôme, tu exagères cette fois-ci. Excuse-toi, sinon je pars.

    Éloïse était la seule personne qui pouvait se permettre de parler sur ce ton à Jérôme. Il en était fou.

    — Bon, O.K. Excuse-moi Mélissa!

    Il ne put s’empêcher de fanfaronner.

    — J’irai me confesser dimanche.

    Son groupe d’amis ricana pendant qu’Éloïse levait les yeux au ciel. Elle était follement amoureuse.

    Mélissa se dirigea résolument vers le groupe. Elle allait mettre les choses au clair dès le début de l’année scolaire. Caroline, douce et pacifique, essaya de l’empêcher de faire une gaffe. L’an dernier, son amie avait écopé d’une retenue de trois jours pour s’être mise dans une colère terrible en plein cours. Jérôme l’avait discrètement houspillée et Mélissa, avec son tempérament bouillant, avait explosé. Lorsque le professeur l’avait envoyée chez le directeur, elle avait crié que le responsable était Jérôme et celui-ci avait roulé des yeux innocents au professeur, qui n’y avait vu que du feu. Depuis ce temps, c’était la guerre entre ces deux-là.

    Au moment où Mélissa, en furie, allait commettre l’irréparable, la cloche annonçant le début des cours résonna dans les corridors. La cohue de tous les étudiants se bousculant et se hâtant isola la grande brune de son objectif.

    Caroline rejoignit enfin son amie et en lui prenant le bras, l’attira doucement vers la direction opposée.

    — Viens, Mélissa! Il ne faut pas être en retard à notre cours.

    Avec regret, Mélissa suivit son amie et bientôt, le silence fut de retour aussi vite qu’il s’était évaporé quelques minutes plus tôt.

    Une semaine auparavant, cet endroit reposait dans le calme en attendant le début des classes. Puis, des voix s’étaient fait entendre tout au bout du corridor. Tournant le coin, un personnage bedonnant discutait avec ses trois invités en gesticulant. Derrière de petites lunettes rondes se cachaient des yeux sévères. Le directeur de l’école passait régulièrement sa main grassouillette sur son crâne pour replacer ses rares cheveux.

    Les trois hommes qui l’accompagnaient se démarquaient par leur costume bien taillé et leur assurance inébranlable. Virgil, le directeur, s’agitait.

    — Mon bureau n’est pas très loin. Nous y serons à l’aise pour discuter.

    Le plus âgé des trois hommes fit un petit signe de tête. Le directeur se sentait nerveux en leur présence. Il avait la désagréable impression que son opinion importait peu. Ces gens feraient comme bon leur semble. Ils marchèrent en silence pendant quelques minutes, puis Virgil les introduisit dans son bureau. Il les invita à s’asseoir.

    Le directeur se racla la gorge et s’efforça de prendre un ton autoritaire.

    — Que ce soit bien clair! L’école Charlotte Bernier affiche de hauts standards. Le sport est important, comme le prouvent les performances de notre équipe de basketball, mais les résultats scolaires passent avant tout. Nos étudiants proviennent de familles respectables et la réputation de notre école dépasse les frontières du pays. En effet, l’an dernier…

    — M. Virgil, le coupa d’un ton autoritaire l’un des hommes, vous et votre école ne pouvez que bénéficier de notre association. Nous vous avons choisi justement pour tout ce qui fait votre fierté. Les élèves et leur rendement scolaire nous tiennent à cœur, soyez-en assuré.

    Ses deux acolytes acquiescèrent solennellement.

    — Nous sélectionnerons l’élite parmi vos élèves, autant sur le plan sportif que scolaire. Leurs notes ne souffriront pas de l’entraînement intensif auquel ils seront soumis. De plus, ils vivront des expériences très enrichissantes.

    À nouveau, les deux autres acquiescèrent avec un léger sourire. Ces gens intimidaient le directeur tout en l’intriguant. Malgré cela, il se faisait tirer l’oreille. En fin psychologue, l’homme au complet luxueux toucha la corde sensible du directeur.

    — Naturellement, nous assumons les dépenses reliées à ce projet: l’entraînement dans notre centre spécialisé et les sorties occasionnées par les compétitions de haut niveau.

    Il laissa savamment le silence s’installer quelques instants, puis asséna le coup de grâce.

    — De plus, c’est avec plaisir que nous apporterons une aide substantielle à votre projet de mise à niveau du matériel informatique de l’école.

    Maintenant, ses trois interlocuteurs souriaient à l’unisson, imbus de leur pouvoir.

    M. Virgil sursauta légèrement. Depuis des mois, il se démenait comme un diable dans l’eau bénite afin de rassembler le financement nécessaire à ce projet qui lui tenait à cœur, et voilà que ces drôles de phénomènes lui offraient le tout sur un plateau d’argent.

    Il se leva rapidement en grimaçant sous l’effort et tendit la main à ses bienfaiteurs.

    *

    L’homme habillé avec soin étudiait attentivement les dossiers éparpillés sur l’imposant bureau de chêne. Il semblait indifférent au décor luxueux dans lequel il travaillait. La pièce était spacieuse et dotée de hauts plafonds. De magnifiques boiseries de la même essence que le bureau créaient une ambiance chaleureuse. Un foyer au propane, inutilisé à cette époque de l’année, promettait une température agréable pendant les mois rigoureux de l’hiver.

    La pièce n’était dotée d’aucune fenêtre pour la simple raison que ce lieu de travail se situait dix mètres sous terre. Seulement trois personnes en connaissaient l’existence.

    Le directeur de l’école était très réticent à l’idée de céder les dossiers des élèves faisant partie de l’équipe de basketball, mais l’annonce du don imprévu avait adouci ses défenses.

    Parmi la pile de dossiers, un en particulier parut retenir l’attention de l’homme. Il parcourut la biographie du candidat et examina la photo du jeune garçon. Des cheveux châtains surplombaient des yeux d’un vert étonnant. Tout dans sa physionomie indiquait une belle assurance et une vive intelligence. Il regarda les relevés de notes du jeune homme ainsi que les commentaires de ses professeurs. Tous ne tarissaient pas d’éloges envers cet élève doué malgré son tempérament parfois rebelle: président de l’école l’an passé, capitaine de son équipe et gagnant du prix méritas sportif deux années d’affilée. L’homme lut le nom à haute voix en espérant que ce candidat passe le test de Karl, son associé: «Jérôme!»

    Il appuya sur un bouton et appela ses acolytes. Quelques instants plus tard, la porte insonorisée s’ouvrit et deux hommes pénétrèrent dans le bureau à l’ambiance feutrée. Ils prirent place dans les élégants fauteuils de cuir face à leur patron.

    — Bon matin, M. Harrison, dit le moins costaud des deux, en inclinant exagérément la tête.

    — Karl, tu sais que je déteste quand tu fais le pitre de cette façon.

    Le dénommé Karl garda le silence, mais le coin relevé de ses lèvres lui conférait un air sarcastique.

    Harrison se tourna vers l’entraîneur.

    — Alors, James, tout est prêt pour recevoir les candidats?

    James releva légèrement son grand corps athlétique.

    — Oui, le plan d’entraînement est au point, les dortoirs et le gym sont équipés et propres. J’ai hâte de les mettre au pas, déclara-t-il d’un ton énergique.

    — Parfait, répondit Harrison.

    Puis, il tourna vers ses associés le dossier de Jérôme.

    — Retenez bien ce visage. S’il répond positivement à notre test, il fera un candidat parfait. Chez les filles, j’hésite entre deux.

    Il avança deux autres dossiers.

    — Éloïse et Mélissa! Chacune d’elle est une excellente élève et une

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