Le Chemin du Victorieux : Unis par un jeu vidéo

Par Maxime St. Clair

"Le Chemin du Victorieux" est une œuvre fascinante qui navigue à travers les dynamiques de l'amitié, l'assistance mutuelle, et la bravoure, en suivant le parcours enthousiasmant d'Alex, un adolescent qui emménage dans une nouvelle métropole avec sa mère. D'abord réservé, Alex trouve sa force de caractère et découvre la profondeur des liens d'amitié au sein du monde du jeu Virtuel, s'élevant au rang de mythe parmi ses camarades.

Immergez-vous dans un Périple Héroïque !

Accompagnez Alex et ses compagnons dans leur mission pour conquérir le championnat national du jeu Virtuel. Face à des épreuves exaltantes et des adversités intimidantes, ce groupe d'amis apprendra que la vraie force provient de la solidarité et de la collaboration. Sous le soutien de leurs familles, ils constituent une équipe redoutable, prête à se mesurer aux joueurs les plus doués de la nation.

Un Récit d'Audace et de Ténacité !

"Le Chemin du Victorieux" transcende le cadre d'une histoire traditionnelle sur les jeux vidéo pour célébrer l'audace, la ténacité et l'importance de l'appui familial. Face à ses challenges personnels, Alex démontre qu'en confrontant nos craintes et en nous reposant sur l'amitié, nous sommes capables d'accomplir l'impossible.

• Langue: Français
• Éditeur: Maxime St. Clair
• Date de sortie: 14 mars 2024
• ISBN: 9798224782369

Aperçu du livre

Chapitre 1

L'aube d'une vaste épopée

La rentrée scolaire bat son plein ; les enfants convergent de toutes parts, emportés par l'excitation des retrouvailles. Au milieu de cette effervescence, chacun semble absorbé par ses propres aventures. À l'entrée de l'école, certains guettent l'arrivée de leurs amis, tandis que d'autres éclatent de joie à la vue de leurs camarades. Les élèves les plus sérieux, livres en main, donnent l'impression d'être déjà plongés dans leurs études. C'est dans cette ambiance animée qu'arrive le bus de l'école, déposant des enfants vêtus de l'uniforme éclatant de l'établissement : un pantalon rouge bordeaux et un chemisier blanc. Parmi eux, un garçon, légèrement en retrait, semble intimidé par l'agitation. C'est Tatou, ou plutôt Alex, comme tout le monde l'appelait l'année dernière. Un surnom curieux, certes, mais qui lui vient d'un jeu entre amis.

Descendant du bus, Alex se dirige vers un banc en pierre, à l'écart de la foule, l'air pensif. Nouveau dans ce collège, il paraît un peu perdu, ayant terminé son cycle primaire en juin. Isolé, il attire l'attention de quelques élèves plus âgés, ce qui ne semble pas augurer d'une intégration facile. Ignorant les regards curieux, Alex se plonge dans un roman policier qu'il avait commencé dans le bus, décidé à éviter tout contact.

En classe, les anciens élèves se chamaillent gentiment tandis que d'autres partagent leurs souvenirs de vacances. Alex, lui, reste en marge, peu enclin à se mêler aux autres.

L'arrivée du professeur, Monsieur Henri, un trentenaire élégant et autoritaire, impose brièvement le silence. Peu après, deux garçons entrent bruyamment : Luc, un peu enrobé, et Amir, un garçon mince d'origine maghrébine de 12 ans. Connu pour leur tendance à perturber les cours, leur réputation les précède. Malgré leur nouveauté dans ce collège, leur assurance laisse penser le contraire.

Dès leur entrée, l'un d'eux lance : « Wow ! On organise un bal de bienvenue à l'américaine ici ? » en fixant Monsieur Henri qui reste imperturbable.

M. Henri dit : « Les garçons, allez vous asseoir à vos places et présentez-vous aux autres. » Le premier murmura quelque chose à l'autre, qui ricana, puis ils avancèrent vers deux places libres. L'enseignant les balaya du regard comme s'il se disait : Nous avons du pain sur la planche.

– Alors, comment vous appelez-vous, les garçons ?

– Je me nomme Luc, monsieur, le chancelier du collège, répondit le premier, faisant rire le reste de la classe en se levant pour saluer l'assistance.

– Et moi, c'est Amir, le conseiller du chancelier Luc. Et en tant que conseiller, je vous conseille, monsieur, de nous appeler messieurs et non les garçons. Ça fait longtemps que nous ne pleurnichons plus, et nos parents n'interviennent plus dans nos affaires, ajouta le second avec assurance.

Bien, concéda M. Henri, autoritaire mais patient. Alors, messieurs, pouvons-nous commencer le cours ?

Luc voulut répondre, mais à la vue du visage très sévère de M. Henri, il referma sa bouche et se calma.

M. Henri commença son cours, ponctué par les plaisanteries de Luc et Amir. Puis vint son tour de prendre sa revanche sur les deux jeunes perturbateurs. Il leur posa une question du programme de l’année précédente. Quel carnage ! On aurait dit qu’ils n’étaient pas passés en classe supérieure. Luc prétendit même que cela ne faisait pas partie de leur cours. M. Henri fronça les sourcils tandis que le reste de la classe éclatait de rire.

Henri interpella : « Alex, réponds s'il te plaît à la question à laquelle ces deux toubabous n'arrivent pas à répondre. » Alex, jusque-là muet et très discret, donna la bonne réponse, et toute la classe applaudit.

– ... Et c’est ainsi que les deux compères furent surnommés les toubabous. (Toubabous est un terme affectueux pour désigner des étrangers ou des personnes extérieures au groupe, souvent utilisé dans un contexte humoristique ou amical.)

Les deux toubabous ne semblaient pas vraiment gênés par la situation. Ils affichaient plutôt une attitude désinvolte. Toutefois, l'idée qu'Alex ait pu donner la bonne réponse les contrariait, car ils percevaient cela comme une offense à leur statut de meneurs. Ainsi, ils préparèrent leur vengeance, décidant de le chahuter pour lui faire comprendre qu'ils étaient les meneurs et qu'il devait retenir la leçon.

Une fois le cours de M. Henri terminé et la récréation commencée, les élèves s'éparpillèrent dans la cour pour prendre l'air. C'était l'instant choisi par les toubabous pour se rapprocher d'Alex, qui, fidèle à son habitude, s'était isolé dans un coin tranquille. Ils prirent place de part et d'autre de lui. Luc saisit alors le livre d'Alex et le tapota légèrement avec, signe d'un avertissement, pendant qu'Amir jetait des regards vigilants autour d'eux. Une fois convaincus qu'Alex avait saisi le message, ils le mirent en garde : il devait éviter toute tentative de les faire paraître ridicules à l'avenir, sous peine de devoir se taire ou de donner volontairement une réponse erronée en classe. Quant à Alex, il choisit de ne pas réagir, restant silencieux face à leur intimidation.

Il préféra leur laisser croire qu’il avait retenu la leçon, juste pour se débarrasser d’eux. Mais au fond, il fut terrifié par leur geste. Il avait surtout peur parce que sa maman l’avait bien averti de ne chercher querelle à personne. Ainsi, cette intimidation le rendit encore plus renfermé que d’habitude. Il n’ouvrit plus la bouche au passage des autres enseignants, si ce n’était pour se présenter. Mais malheureusement pour lui, les toubabous ne cessèrent de l’embêter et de l’intimider toujours davantage. Puis, à cinq heures, quand retentit la dernière sonnerie de la journée, il monta en vitesse dans le bus. Mon Dieu, quelle première journée ! Comment allait se passer le restant de l’année ? se demanda-t-il avec angoisse.

Plusieurs jours se succédèrent, où Alex ne se fit aucun ami. Il n’était pas seulement nouveau dans l’établissement, mais aussi un nouvel arrivant en ville. Alors, après l’école, il se plongeait dans ses livres, ses cours, et sa tablette, sur laquelle il jouait à quelques jeux, plus intellectuels que distrayants.

Une semaine après, alors que les toubabous l’embêtaient encore au collège, une fille de son âge lui sauva la mise. Elle réussit à faire fuir ses perturbateurs. La fillette faisait presque la même taille qu’Alex. Il se sentit soulagé car depuis très longtemps, personne n’avait jamais pris ainsi sa défense. Il se dit alors qu’il venait de se trouver un ange gardien. En fait, il venait d’être sauvé par la star du collège. Il fallait dire que Louisiane était dotée d’une beauté rare, et que personne, dans tout le collège, ne pouvait rivaliser avec elle. Avec sa beauté, elle en intimidait plus d’un. Elle s’assit à côté d’Alex et entama la discussion.

Louisiane : Bonjour, moi c’est Louisie. Je suis parisienne. Et toi ?

Alex : Moi c’est Alex. Je suis nouveau en ville, répondit-il avec un air qui ne pouvait pas cacher sa timidité.

Louisiane : Arrête d’être timide, sinon tu deviendras une proie pour tout le monde. Ceux-là ne sont que les premiers, fit-elle en montrant Luc et Amir du menton.

Alex : Merci de ton conseil, c’est vrai que j’ai du mal avec ça.

Louisiane : Alors, commence par me regarder en face, l'encouragea-t-elle. Ce jour-là, malgré ses essais, Alex ne put pas, mais il promit d’y arriver