À propos de ce livre électronique
Histoire indépendante. Sans cliffhanger. Tout est bien qui finit bien. Les livres de cette série peuvent se lire dans n'importe quel ordre.
Suivre les règles n'a jamais posé de problème à Cato. Il fait son travail d'escort-boy avec le plus grand professionnalisme qui soit, et un immense sérieux. Puis, une fois son job accompli, il rentre chez lui, comme si tout était normal. Il fait semblant d'être le petit ami ou le mari de ceux et celles qui pourraient en avoir besoin, et grâce à son charme et son incroyable beauté, il s'en sort à merveille.
Et jamais il ne viole les règles.
Jamais de baiser.
Jamais de sentiments.
Et jamais de partie de jambes en l'air.
Jamais, jamais.
Les belles femmes ne manquent pas de toute façon en dehors du travail, de sorte que jamais il ne s'est senti tenté. De toute manière, elles lui foncent dessus avec une telle vivacité qu'il n'a même pas le temps de les compter, et qu'au petit matin, au moment de les mettre dehors, il ne se souvient déjà plus de leur nom.
Mais que se passerait-il si une ancienne amante devenait sa nouvelle cliente, une femme qu'autrefois il a laissé filer entre ses doigts ? Parviendrait-il toujours à tenir sa promesse ? Ou finirait-il par craquer ?
E. L. Todd
E. L. Todd was raised in California where she attended California State University, Stanislaus and received her bachelor’s degree in biological sciences, then continued onto her master’s degree in education. While science is interesting and a hobby, her passion is writing. After writing novels as a small child, her craft grew until she found the confidence to show her closest friends—which is how Only For You, the first installment of the Forever and Always series, and the Soul Saga series began. When she isn’t reading or writing, she is listening to indie rock music. Her current favorite artist is Mumford and Sons, whom she credits most of her inspiration for her novels. She also enjoys running and swimming, as well as working as a high school teacher. She also works as an assistant editor at Final-Edits.com. She has an unusual obsession with dogs, even though she doesn’t own one, and her favorite vacation spot is Disneyland, which she visits several times a year. The most important aspect of her life is her friends, whom contributed so much time and energy into all of her novels. According to E. L. Todd, “Without them, Only For You and Soul Catcher never would have come to fruition. I am theirs forever.”
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Avis sur La Ténébreuse Escorte
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Aperçu du livre
La Ténébreuse Escorte - E. L. Todd
Prologue
Cato
New York, c’est vraiment l’endroit le plus cool du monde.
La bouffe y est géniale, les bars sont toujours ouverts, et les nanas, toutes des bombes. Pour rien au monde je n’aurais jamais voulu déménager. Pour preuve, j’adorais y passer mes vacances de fin d’année. Bon, d’accord, techniquement ce n’étaient pas vraiment des vacances parce que je restais sur place et que je n’avais qu’un seul jour de congé, mais cela m’en faisait tout de même l’effet.
C’était justement le soir du Nouvel An, et je piaffais d’impatience.
Les rues étaient bondées. Des confettis volaient déjà de partout même si la Times Square Ball ne s’était pas encore posée car il n’était pas tout à fait minuit. Il faisait un froid de canard. Les passants se réfugiaient sous de gros manteaux, emmitouflés dans leurs écharpes. Et pratiquement tout le monde était saoul.
Mais ce que je préférais par-dessus tout à cette période de l’année, c’était encore cette histoire de « bonnes résolutions ». Les femmes se remettaient souvent en question et interrogeaient leurs choix de vie. Il y en avait même qui cassaient avec leur petit copain pour commencer la Nouvelle Année sur de bonnes bases. Du coup, elles se montraient particulièrement aventureuses et prêtes à entreprendre ce qu’elles n’auraient jamais osé faire en temps normal.
En gros, c’était le meilleur moment de l’année pour pécho.
Jett, River et moi traversâmes la foule à la recherche d’un bon point d’observation pour la chasse.
— Putain, j’ai la bite tellement gelée qu’elle va finir par se décrocher, râla Jett tout bas.
Il faisait effectivement si froid qu’il portait des gants et que son souffle s’échappait en buée de sa bouche.
— Ben remballe, râla River en lui faisant une tape sur le bras. Non mais sérieux, j’arrive pas à croire que Troy et Rhett nous aient posé un lapin !
— C’est clair… Comme ça craint de fêter le Nouvel An chez soi devant la télé ! acquiesçai-je, dépité.
L’Union Square était quasiment dans leur jardin, et ils n’étaient pas fichus d’en profiter. Pourquoi les gens cessent-ils systématiquement de vivre dès lors qu’ils se casent ? Moi, jamais je finirais comme ça.
— Bon, alors avec qui est-ce qu’on va passer la soirée ? glissa River en examinant la foule d’un œil expert.
— Bonne question, confirma Jett. Qui vais-je bien pouvoir ramener chez moi ce soir et mettre à la porte demain matin… ? Petit petit !
Les imitant, je parcourus attentivement la foule, cherchant désespérément une nana qui ne soit pas perdue dans un anorak trop grand et une paire de bottes. Puis, en me concentrant, je remarquai un groupe de trois filles. Je ne pus deviner si elles étaient toutes trois jolies, parce que seule une d’entre elles retint mon attention.
C’était une petite brunette qui ne devait pas faire plus d’un mètre cinquante, mais qui rayonnait de beauté. Elle avait le maintien typique des femmes qui ont de l’assurance, et ses yeux scintillaient comme des stalactites sous un igloo.
Toi, t’es vraiment canon.
Elle était coiffée d’un bonnet gris d’où s’échappaient des boucles de chaque côté de son visage. Elle portait aussi un manteau rouge à pois, et le froid avait rosi ses joues. Le nez vers le ciel, elle semblait émerveillée par la vue de cette pluie de confettis et de lumières étincelantes qui pendaient des toits.
Je la contemplai si longtemps que j’en occultai totalement le bruit de la foule. Les commentaires de mes potes me passèrent complètement au-dessus de la tête.
— Oh dis donc mate-moi c’te chair fraîche ! s’exclama River. Sont mignonnes, celle-là !
— Je me fais la brunette, lança Jett immédiatement.
En comprenant qu’ils avaient repéré le même groupe que moi, je tendis l’oreille et renchéris :
— Je me fais celle qui a la veste rouge !
— Eh ! Prems ! protesta Jett.
— Oublie ! sifflai-je. T’as qu’à prendre la blonde !
— Mais j’aime pas les blondes, protesta Jett.
— Allons, nous lança à tous deux River en passant les bras autour de nos épaules. Une fois les lumières éteintes, quand on n’y voit plus rien, l’apparence ne compte plus tellement... Si ?
Il avait un petit sourire taquin aux lèvres, et ses yeux brillaient de malice. Jett et moi l’ignorâmes pour nous défier l’un l’autre du regard.
— Je me la fais quand même, rétorquai-je.
— Allez, fais pas ta pute quoi ! explosa Jett.
— J’y vais, décrétai-je finalement, avant de me diriger vers elle.
— Connard ! rugit la voix de Jett derrière moi.
— M’en fous, perso, je prends la première qui passe, déclara River. Elles sont toutes mignonnes de toute façon.
Je parvins à atteindre Veste Rouge avant mes amis, tout en essayant d’être discret, car si elle comprenait qu’on avait tous des vues sur elle, elle risquerait de prendre peur. Je portais un t-shirt à manches longues et une veste, sans bonnet ni chapeau toutefois, préférant laisser mon si beau visage à l’air libre, bien visible.
Veste Rouge me remarqua alors et se tourna vers moi. Si ses lèvres affichaient un léger sourire amusé, elle restait sur ses gardes. Après tout, je n’étais qu’un étranger qui venait l’aborder sans raison.
— Dites… Enfin, dis, si ça ne te dérange pas, plutôt : c’est quoi ta Résolution de la Nouvelle Année ? demandai-je. Et par pitié, ne me sors pas « perdre du poids » ou une connerie du genre.
Après un examen plus poussé de mon visage et de mes charmes, son hésitation faiblit. Elle leva la tête vers mes yeux bleus, visiblement séduite, avant qu’un sourire charmeur ne se dessine sur ses lèvres.
— Essayer tous les parfums d’Oreo qui existent.
J’en avais entendues, des résolutions, comme prendre plus de photos, passer plus de temps avec ses amis, apprendre quelque chose de nouveau… Mais celle-là, jamais.
— Honnêtement ? Je crois que c’est la meilleure résolution que j’aie jamais entendue.
— Sérieux ? s’exclama-t-elle, un peu surprise.
— Pour de bon.
— Et la tienne, c’est quoi ? demanda-t-elle.
— Euh… Je préfère garder ça pour moi, répondis-je en baissant les yeux au sol, donnant un petit coup de pied par terre comme si j’étais gêné.
— Pourquoi donc ? s’étonna-t-elle en basculant le poids de son corps sur son autre pied, se détendant, comme si elle s’amusait bien avec moi.
— Comment veux-tu que je fasse mieux ? demandai-je sérieusement.
À cet instant-là, Jett rejoignit le reste du groupe et m’envoya un regard noir bien distinct qui ne laissait aucune place à l’imagination.
Je souris de façon dramatique, sachant parfaitement que je venais déjouer son plan, puis me retournai vers Veste Rouge.
— Attends, tu nous as sorti une idée de génie, là. Il faudrait se lever vraiment tôt pour trouver mieux…
— Ce n’est pas une compétition, si ? s’étonna-t-elle.
— La vie est une compétition, rétorquai-je sans ciller. Qu’on soit prêt à l’admettre ou non.
Ses yeux reflétaient toutes les lumières environnantes comme un miroir à mille facettes.
— Allez, dis, insista-t-elle. Je ne me moquerai pas, promis.
Je haussai les épaules.
— Perdre du poids.
Elle comprit tout de suite que je plaisantais et éclata de rire.
Cela me fit sourire. Son rire était charmant. Un peu sonore, mais avec une élégante retenue.
— Non, mais sérieux, qu’est-ce que c’est ta résolution ?
— De courir le Marathon de Boston.
Elle me contempla de haut en bas, sans même s’en cacher. Puis elle me confronta de nouveau.
— Tu n’as pas tellement le profil d’un coureur, pourtant…
— Pourquoi ?
— Trop… musclé ?
Je lui décochai un fier sourire.
— Oh, merci. Mais j’aime autant aller courir que soulever des troncs d’arbres et des bulldozers. Ça change un peu.
Elle acquiesça, hilare.
— Pardon, Hulk. Je ne vous avais pas reconnu.
— Je ne suis pas le Hulk d’origine c’est pour ça, fanfaronnai-je. Mais il fallait bien qu’il parte à la retraite un de ces jours.
Elle éclata à nouveau de rire.
Ça, je savais gérer avec les nanas.
Mes gars étaient en pleine conversation avec leurs futures conquêtes, qui semblaient déjà bien les apprécier. En même temps, le contraire m’aurait étonné. On était riches et beaux gosses. En combinant nos tableaux des scores respectifs, on aurait sans aucun doute fait pâlir bien des prostitués.
— Comment t’appelles-tu ? demandai-je.
Elle ne répondit pas, fixant un point par-dessus mon épaule.
— Il est bientôt minuit…
Je jetai un œil à l’heure. Il ne restait effectivement plus qu’une minute avant la fin du décompte. Puis je me tournai vers elle.
— Tes lèvres seront-elles occupées pendant la minute qui suit ?
Elle m’adressa un sourire taquin.
— Il faut que je vérifie mon agenda.
— Dis donc, on est populaire, hein ?
Elle haussa les épaules, coupable. Je décidai d’insister un peu :
— Bon, et si tu annulais tous tes plans ? Parce que mes lèvres ont bien l’intention de coller les tiennes d’ici quelques secondes.
Elle se balança pensivement, un doigt posé sur son menton.
—Hmm…
— Oh, quelle cruelle anticipation !
Elle se décida enfin.
— Tu es vraiment mignon, donc d’accord.
— Toi aussi, tu es mignonne.
Je me rapprochai d’elle, paré pour la fin du décompte. Comme moi, mes gars semblaient sur le point de conclure sur les coups de minuit. C’était notre tradition, à tous trois : embrasser une fille différente à chaque soir du Nouvel An.
— 10, murmura-t-elle en observant la grande horloge.
— 9…
Son épaule s’était pressée contre la mienne et elle m’observait avec enthousiasme, comme si elle brûlait d’impatience de poser ses lèvres sur les miennes.
— Tu es prête ? demandai-je d’un ton coquin.
— La vraie question, c’est si toi tu es prêt ? répondit-elle, l’arrogance luisant dans ses yeux.
— C’est ce qu’on va voir, j’imagine.
Les douze coups sonnèrent enfin, la grande boule lumineuse se posa sur le toit du One Times Square, et la nouvelle année fut proclamée. Des exclamations de joie s’élevèrent de la foule en même temps que des milliers de chapeaux, joyeusement lancés dans les airs, tandis qu’il repleuvait des confettis sur la place en délire. Si le froid était mordant, tout le monde sembla l’oublier un instant.
Quand ma main se posa sur sa taille je réalisai combien elle était petite. Je dus me pencher pour atteindre ses lèvres, car elle faisait au moins douze centimètres de moins que moi. Ses bras s’enroulèrent aussitôt autour de mon cou et elle nous rapprocha vivement.
D’abord, je me contentai de presser mes lèvres closes contre les siennes pour ne pas être trop brusque. Elles étaient aussi douces que je l’avais espéré, et contre toute attente, bien qu’il s’agisse d’une inconnue, ce baiser ne me parut pas si étrange que ça…
Peut-être même… un peu familier ?
Voyant qu’elle ne se retirait pas, je l’embrassai plus fort, massant ses lèvres des miennes. Peu à peu, la température grimpa entre nous, notre baiser se fit plus langoureux et nos langues se trouvèrent. Et comme elle ne protestait pas, je continuai. Ses lèvres dansaient agilement avec les miennes, et sa langue vint lentement s’aventurer dans ma bouche.
Alors je l’attirai plus près de moi puis posai une main sur sa nuque, m’enhardissant de ce baiser, m’abandonnant à cette étreinte. J’étais un peu vieux jeu quand il s’agissait d’embrasser ; j’y trouvais un charme unique, parfois même, l’acte me semblait plus torride qu’une partie de jambes en l’air.
Et elle, elle embrassait comme une déesse.
J’aurais pu continuer éternellement, mais elle recula.
— On va y passer la nuit, à ce rythme, hésita-t-elle en recoiffant une mèche derrière son oreille, les yeux brillants de malice.
Moi, j’étais scotché à ses lèvres, désireux de les embrasser de nouveau.
— Ce qui serait bien dommage, n’est-ce pas ?
Elle ne pouvait avoir ignoré la note d’ironie dans ma voix.
Puis, levant le nez par-dessus son épaule, je réalisai que mes potes avaient pris la poudre d’escampette. Ils devaient déjà s’être barrés avec leurs conquêtes. Et je ne pouvais guère le leur reprocher car c’était stipulé dans le code : une opportunité de baise prévalait sur tous les plans entre mecs.
— Tes copines sont parties, notai-je.
Elle se tourna et eut confirmation de mes dires.
— Pourquoi est-ce que ça ne m’étonne pas… ?
— Bon, si ça t’intéresse, moi je n’ai rien de prévu pour la soirée, lançai-je mine de rien… tout en lui faisant mon meilleur regard de tombeur.
— Pourquoi ? Tu voudrais la passer avec moi ?
— Après une pelle pareille ? Putain, tu m’étonnes !
Ses joues se teintèrent de rose.
— D’accord… Alors qu’est-ce qui te tente ?
Je n’avais qu’une chose en tête.
— D’abord, allons boire un verre. Puis il va falloir s’attaquer à ta résolution du Nouvel An. Il faut que tu essaies tous les parfums d’Oreos qui existent, non ?
Elle éclata de rire, sa joie se propageant à ses yeux.
— Tout de suite ?
— Sinon, quand ?
Une fois dans la supérette, on fila vers le rayon biscuits. En découvrant l’étagère des Oreos, je fus surpris par la variété des saveurs disponibles.
— J’ignorais qu’il y avait tellement de choix ! Je me contente des Oreos normaux, d’habitude…
À mes côtés, elle examinait le rayon.
— En même temps, tu n’as pas le physique d’un gourmand…
Je ne pus réprimer un sourire.
— Il faut savoir profiter de tout… avec modération.
Elle sélectionna plusieurs paquets : menthe, vanille et saveur Root Beer.
— Root Beer ? m’étonnai-je. Ça doit être dégueulasse.
— On va bien voir.
Après avoir payé , on sortit du magasin, et une fois sur le trottoir, elle récupéra la boîte « goût menthe » dont elle prit une bouchée. Avec sérieux, très concentrée, elle mâcha lentement.
—Hmm… Plutôt pas mal.
J’en pris un à mon tour que j’enfournai dans ma bouche.
— Pas mal. Ça me rappelle la glace choco-menthe.
Elle ouvrit ensuite les Oreos à la vanille, qu’elle goûta avec attention.
— Ça va, celui-là.
Je fis de même.
— Pas mon préféré, cela dit.
Puis ce fut le tour des Oreos à la Root Beer.
— Ceux-là, par contre, j’hésite vraiment.
Je considérai la boîte d’un œil méfiant avant de dire :
— Vas-y d’abord.
— Non non, teste en premier, rétorqua-t-elle en me tendant la boîte.
— Mais ils sont peut-être empoisonnés ?
Elle haussa les épaules.
— J’appellerai une ambulance.
Elle avait de l’humour.
— Tellement aimable de ta part !
J’ouvris à la hâte le plastique puis en gobai un. Puis, tout en affichant une mine réjouie, je laissai échapper un gémissement de bonheur.
— Ouah, c’est trop bon !
— Pour de bon ? demanda-t-elle, incrédule.
— Ce sont mes préférés, renchéris-je en lui tendant la boîte.
Elle en prit immédiatement un dans lequel elle croqua. Puis son visage se déforma en une expression dégoûtée, et elle recracha tout.
— Je t’ai eue !
Elle s’essuya la bouche puis secoua la tête, se tournant vers moi.
— Arg, c’est dégueulasse…
J’explosai de rire en la voyant secouer la tête, les lèvres pincées.
— Il ne fallait pas me forcer à y aller en premier.
Elle m’adressa une tape espiègle sur le bras.
— T’es vraiment un connard !
— Hé, tu allais bien devoir les goûter un jour, de toute façon, non ?
— Ouais, mais même, râla-t-elle en jetant tout dans la poubelle. Jamais achevé une résolution si vite.
— La mienne risque de prendre plus de temps, c’est sûr.
— Certes, on pourrait toujours aller courir tout de suite, mais bon…
Puis elle grimaça, comme si l’idée ne la réjouissait guère.
— J’ai une meilleure idée.
À ces mots, je la plaquai contre la vitrine de la supérette puis scellai sa bouche de la mienne. Dès que nos lèvres se rencontrèrent, ses mains se glissèrent vers mes avant-bras où elle s’agrippa fermement, comme si elle aimait ce que je lui faisais. La danse de nos langues parut éclipser tout le reste. À quelques mètres de là, un clochard nous observait, mais il avait sûrement déjà vu pire.
Ma main empoigna sa chevelure que je tirai en arrière, exposant plus sa bouche à mes assauts. J’inspirai profondément en elle puis quittai ses lèvres pour m’aventurer le long de sa mâchoire jusqu’à son oreille. Ces baisers, pourtant sages, la firent gémir, alors je continuai sans la lâcher.
Ensuite je regagnai sa bouche, faisant remonter ma main sous sa veste et son haut, pour empoigner ses seins sous son soutien-gorge.
Elle s’embrasa à cette caresse, et elle se frotta volontairement contre la bosse qui se dessinait dans mon jean.
Ma main trouva son téton que je pinçai légèrement avant de le frictionner de mon pouce, le rendant plus dur que de la pierre. Alors, en enfonçant ses griffes dans ma chair, elle gémit de nouveau, un peu plus fort.
Et, les yeux pleins d’étoiles, elle mit abruptement fin au baiser.
— Et si on allait chez toi ?
Si je rechignais généralement à ramener mes conquêtes chez moi, c’était pour m’assurer de pouvoir filer à l’anglaise au petit matin. Mais celle-là, je l’appréciais beaucoup. Elle embrassait comme une déesse et elle avait l’air cool. J’en avais rencontré des filles, avec qui j’avais entamé une conversation à partir de rien… mais jamais si facilement. Ça avait juste fait « tilt » entre elle et moi. J’étais certain de vouloir remettre ça. Et puis, je n’étais pas foncièrement contre l’idée d’être en couple… C’est juste que je n’avais encore jamais rencontré de femme qui m’en ait donné envie. Mais peut-être serait-elle différente ? Jusque là, j’étais conquis.
— Bonne idée. Je crois que le clochard nous mate depuis tout à l’heure, de toute façon.
À peine la porte refermée, nos vêtements se mirent à tomber. Comme plus tôt, sans cesser de l’embrasser, je la plaquai contre le mur pour la peloter de partout. Malgré mon jean tombé à mes chevilles, on parvint à migrer vers le canapé. Plus je lui enlevais de vêtements, plus je bandais. C’est que sous cette veste rouge, elle n’était qu’en courbes et en beauté !
Quand elle se retrouva exclusivement en sous-vêtements de dentelle et moi en boxer, je l’accompagnai vers ma chambre en renversant une table au passage. Elle s’esclaffa.
— Oh, merde !
— Ça vient de Target, on s’en branle, parvins-je à formuler entre deux baisers.
Sa peau était d’une incroyable douceur, et elle sentait un mélange de vanille et de neige. Chaque pore de sa peau me mettait en émoi.
Je la fis monter sur le lit puis lui arrachai son string.
Alors, elle leva vers moi ses yeux pleins de désir et ses mains se posèrent sur mes hanches, qu’elle pinça, m’invitant à venir à elle.
J’étais chaud comme la braise, impatient de la prendre si fort que mon lit s’en retrouverait meurtri, désireux de sentir ses ongles sur ma peau… Mais je savais bien qu’il valait mieux commencer par des préliminaires.
Je m’accroupis au bout du lit et attirai son bassin vers moi afin de ravir sa petite chatte de baisers, de suçons et de coups de langue. Elle enfonça ses ongles dans mes cheveux et gémit, laissant échapper de doux cris de plaisir depuis cette si petite bouche.
Quand elle fut sur le point de jouir, je me levai et retirai mon caleçon. Alors, à son tour, elle s’agenouilla par terre et prit mon membre si énorme en elle, ouvrant la bouche bien grand. Une petite gorge profonde, puis elle ressortit pour me lécher un peu le gland avant de recommencer.
Putain, elle suce bien !
J’empoignai ses cheveux et enfonçai ma queue plus loin en elle. Elle s’en sortait si bien que je n’avais aucune envie que ça cesse. La vue de cette fille à genoux qui essayait de me pomper autant que possible me donnait des frissons. J’avais envie de baiser, et en même temps, j’aurais voulu que sa pipe ne s’arrête jamais.
Elle finit tout de même par se retirer puis déposa un baiser sur mon gland, les yeux rivés sur les miens, ce qui m’arracha un râle sourd, montant du plus profond de ma gorge.
Puis elle prit place sur le lit, sur le dos.
Je l’observai faire, me sentant bander de plus en plus fort, avant de me positionner sur elle. Ma main se précipita sur ma table de chevet où j’avais assez de préservatifs pour toute une vie. J’en sortis un, et à peine eus-je le temps de déchirer l’aluminium qu’elle s’en empara pour me le mettre. En pinçant le bout, elle le déroula jusqu’à la garde,
