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Son foyer
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Livre électronique220 pages2 heuresLes Gardiens des Abysses

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À propos de ce livre électronique

Les Gardiens des Abysses, numéro hors série
Julian Nash devrait être heureux : il venait tout juste d'être promu et était sur le point de le célébrer. Mais son bonheur disparait lorsqu'il surprend son rendez-vous en train de le tromper avec un autre, une heure avant le début des festivités. Julian se préparait à passer une longue soirée jusqu'à ce qu'une connaissance de longue date, Ryan Dean, lui sauve la mise. Durant le dîner, ils découvrent qu'il y a plus qu'une simple amitié entre eux : il y a une admiration mutuelle et un désir passionné. Mais apprendre à mieux connaître Ryan – et trouver une place dans sa vie – amènera des surprises effrayantes et un danger surnaturel dans la vie de Julian, auxquels il ne s'attendait pas et dont il n'aurait jamais imaginé l'existence.
LangueFrançais
ÉditeurDreamspinner Press
Date de sortie7 janv. 2014
ISBN9781623804602
Son foyer
Auteur

Mary Calmes

Mary Calmes believes in romance, happily ever afters, and the faith it takes for her characters to get there. She bleeds coffee, thinks chocolate should be its own food group, and currently lives in Kentucky with a five-pound furry ninja that protects her from baby birds, spiders, and the neighbor’s dogs. To stay up to date on her ponderings and pandemonium (as well as the adventures of the ninja), follow her on Twitter @MaryCalmes, connect with her on Facebook, and subscribe to her Mary’s Mob newsletter.

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    Aperçu du livre

    Son foyer - Mary Calmes

    cover.jpg

    Copyright

    Publié par

    Dreamspinner Press

    5032 Capital Cir. SW

    Ste 2 PMB# 279

    Tallahassee, FL 32305-7886

    http://www.dreamspinnerpress.com/

    Ceci est une œuvre fictive. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.

    Titre original: His Hearth

    Copyright © 2010  Mary Calmes

    Traduit de l’anglais par Lea Fournier.

    Illustration de la couverture : Reese Dante    www.reesedante.com

    Les éléments de la couverture ne sont utilisés qu'à des fins d'illustration et toute personne qui y est représentée est un modèle.

    Tous droits réservés. Aucune partie de cet e-book ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut la photocopie, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’informations. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’informations, merci de contacter Dreamspinner Press, 5032 Capital Cir. SW, Ste 2 PMB# 279, Tallahassee, FL 32305-7886, USA

    http://www.dreamspinnerpress.com/

    Édité aux États-Unis d’Amérique.

    Première édition

    Juillet 2010

    Édition e-book en français : 978-1-62380-460-2

    I

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    JE DEVAIS briller, c’était censé être ma soirée. Pour être tout à fait honnête, ce devait également être celle de mon meilleur ami, mais j’étais bien compris dans le lot. Lorsque les étoiles s’alignaient et que votre rêve devenait réalité, rien ne devait le gâcher. Mais puisque la soirée parfaite n’existait pas, je n’aurais pas dû m’y attendre.

    — Julian, dit-elle en jetant ses bras autour de mon cou. Mon ange, où est Channing ?

    Et voilà, le cœur du problème. Je fis pivoter ma chaise et me détournais du bar afin de voir la femme de mon meilleur ami. Phoebe Vega était une somptueuse créature, qui attendait patiemment ma réponse. À bout de souffle à cause de la danse, ses yeux vert clair fixés sur moi, elle était ce qui se rapprochait le plus d’une déesse selon moi.

    — Mon Dieu que tu es belle, dis-je en laissant échapper un soupir.

    Elle se renfrogna aussitôt.

    — Qu’est-ce qui ne va pas ?

    — Je ne peux pas te faire un compliment sans motif caché ?

    — Non.

    Je ne pus retenir un sourire en coin, que je n’expliquai pas en raison de sa nature stupide.

    — J’ai besoin d’un verre.

    — Oh non, que s’est-il passé ?

    C’était le problème avec les amis proches. Ils pouvaient savoir comment vous vous sentiez en se contentant de jeter un coup d’œil sur votre visage.

    — Jules, où est ton rencard ? demanda-t-elle, en élevant la voix.

    J’avalai le verre de Patron posé devant moi, attendis que ma vision redevienne claire, après ce troisième verre, avant de la regarder fixement.

    — En train de coucher avec Peyton Wilson dans son bureau.

    Elle resta silencieuse, immobile, son regard fixé sur moi pendant quelques instants avant de cligner des yeux et de prendre conscience de ce que j’avais dit.

    — Pardon ?

    Je me raclai la gorge.

    — Mon rencard, l’homme que je fréquente depuis six semaines maintenant, était, aux dernières nouvelles, en train de s’occuper de Peyton Wilson dans le bureau de production.

    J’aurais pu lui donner beaucoup plus de détails, et bien plus crus, mais c’était mon amie dont il était question, la femme de mon meilleur ami, enceinte de sept mois. Je ne voulais pas la contrarier plus que nécessaire. Je me contentai donc de regarder son adorable visage.

    Le moment de silence se prolongea. Peut-être que nous effectuions un genre de minute de silence pour la mort de ma relation.

    — Oh mon Dieu ! lâcha-t-elle, d’une voix aiguë et perçante qui fit sursauter les personnes autour de nous. Tu te moques de moi ?

    — Oh.

    Je manquai de m’étouffer en avalant ma bière tout en essayant de retenir un éclat de rire.

    — Je vois, on fait dans l’ironie.

    — Ce n’est pas drôle.

    J’avais vraiment trop bu pour que ce ne soit pas drôle. Mon rencard faisant une pipe à un autre homme alors qu’on devait être ensemble lorsque le DG de mon entreprise était venu m’offrir ses félicitations pour ma promotion. ‘Bon sang mais c’était drôle !’ Et oui, c’était plus de l’humour noir qu’autre chose, mais ça restait tout de même de l’humour.

    — Julian, bon sang mais de quoi est-ce que tu parles ?

    — Il y a vingt minutes de ça, Channing était à genoux dans le…

    — Oh mon Dieu !

    — Désolé.

    Elle m’attira dans une étreinte d’ours.

    — Pas pour toi. Oh mon Dieu, ce qu’a fait Channing !

    Je grognai avant de repousser mes lunettes et de les poser sur le sommet de mon crâne afin de pouvoir me frotter les yeux pendant un instant.

    — Julian !

    Elle était bien assez bouleversée pour nous deux.

    — Oh mon Dieu !

    — Est-ce que tu pourrais cesser de répéter ça ? lui dis-je en riant.

    Je me pinçai l’arête du nez avant de remettre confortablement en place mes lunettes non cerclées. C’était ma paire préférée car elle me donnait l’air bien plus intelligent que je ne l’étais.

    — Qu’as-tu… As-tu… ?

    Elle ouvrit la bouche mais ne put rien articuler de plus.

    — Julian, bon sang de bonsoir, qu’as-tu fait ?

    Je haussai les épaules.

    — Les interrompre aurait été impoli.

    — Julian !

    Phoebe était enceinte et donc sujette à de dangereuses sautes d’humeur, ce qui la rendait bien plus émotive que moi. J’étais pragmatique, la situation me paraissait logique. Channing Isner avait de toute évidence eu envie de s’envoyer en l’air et Peyton Wilson était l’homme le plus sexy, et gay, dans notre entreprise, après lui-même. Cash, Carlos Vegas, mon meilleur ami et le mari de Phoebe, était bien plus sexy qu’eux deux réunis mais il était hétéro et marié, alors il n’avait pas été pris en considération lorsque Channing s'était mis à la recherche de son prochain amant.

    — Ce n’est pas grave, Phoebe, lui dis-je d’une voix apaisante.

    — Mais si, c’est grave, me gronda-t-elle.

    Elle ramassa le verre vide posé devant moi tandis que je levai le doigt pour en commander un autre.

    — Combien de verres as-tu déjà bu ?

    — Trois, c’est tout.

    — Oh mon Dieu, répéta-t-elle.

    Elle me tira par le bras jusqu’à ce que je me lève de ma chaise et m’entraîna derrière elle dans la foule. Elle me tira à travers la salle jusqu’à Cash et le groupe de personnes autour de lui. Ses sourcils se froncèrent sitôt qu’il me vit. Je levai la main afin de le rassurer.

    — Je vais bien.

    Il s’excusa auprès des personnes qui l’entouraient, m’attrapa par le bras et m’attira d’un coup sec afin que je continue à avancer. Lorsque nous fûmes à l’abri des oreilles indiscrètes, il me retourna afin que je me retrouve face à lui. En temps normal, lorsque je n’avais pas un coup dans le nez, il lui aurait été impossible de me malmener car nous faisions la même taille et étions aussi musclés l’un que l’autre, mais étant légèrement ivre, il avait un avantage certain sur moi.

    — Qu’est-ce qui ne va pas ? me demanda-t-il.

    — Rien. Tout va bien, dis-je afin de le rassurer. On mange quand ? Ta femme meurt de faim.

    — Pas du tout, intervint Phoebe en s’approchant de lui, sa main sur son ventre rebondi de femme enceinte. Je n’ai pas tout le temps faim, tu sais.

    — Jules, me dit sèchement Cash. Qu’est-ce qui se passe, bon sang ?

    — Il n’a pas de rencard, répondit sa femme à ma place.

    Cash plissa les yeux, son regard fixé sur moi.

    — De quoi est-ce qu’elle parle ? Je croyais qu’Isner t’accompagnait.

    Je lui expliquai donc comment, en chemin pour aller chercher Channing à son bureau, j’étais passé devant le bureau de production.

    — Attends un peu, dit Cash en me fixant, tu es en train de m’expliquer que tu as surpris ton petit copain et l’un de mes chargés de clientèle en pleine action dans la salle de production ?

    — Ce n’était pas mon petit copain, contrai-je.

    — Ils sortaient ensemble, insista Phoebe en lançant un regard noir à son mari, le défiant du regard de la contredire, mais il n’était pas le petit copain de Julian. Le petit copain de Julian ne le tromperait jamais.

    J’acquiesçai à ses propos.

    — Avec un peu de chance.

    Elle me gronda pour mon manque confiance.

    — Julian Nash !

    — Tu te moques de moi ? cria à moitié Cash.

    Dans quel but me serais-je moqué de lui ?

    — Non, je ne me fous pas de toi. Pourquoi est-ce que ferais ça ?

    — Tu lui as cassé la figure ?

    Je lui lançai un regard noir.

    — Tu veux que moi, je le fasse ?

    — Tu veux te battre avec qui ? Channing ou Peyton ?

    — Les deux, dit-il.

    J’entendis l’irritation contenue dans sa voix.

    — Bon sang, Jules, poursuivit-il, c’est pour ça que je t’ai dit de ne jamais sortir avec quelqu’un du bureau. Comment vas-tu faire maintenant pour travailler avec l’un ou l’autre de ces deux crétins ?

    — Sans problème, lui assurai-je, je te promets qu’il n’y aura aucun problème de ma part.

    — Et merde.

    — Tout va bien. Je te jure.

    — Bon Dieu, tu es si calme, gronda Phoebe. Je propose qu’on aille frapper Channing jusqu’à ce qu’il fonde en larmes.

    Nous la regardâmes tous les deux.

    — Pardon ?

    Je l’attirai fermement dans une étreinte.

    — Tout va bien, mon amour. Je vais juste aller me chercher un autre verre et je vous rejoindrai dans la grande salle.

    — Oh, Julian, dit-elle en soupirant profondément. Ce n’est pas ainsi que tu devrais célébrer ta promotion.

    Et ce fut ce qui me marqua le plus. Cette soirée était supposée être la consécration de cinq ans de travail et j’avais voulu la partager avec quelqu’un de spécial.

    Mon associé et moi étions tous les deux promus, Cash à la tête du département marketing et moi au poste de directeur créatif de notre division. C’était une avancée énorme pour nos carrières, puisqu’à vingt-huit et vingt-neuf ans respectivement, nous devenions les plus jeunes chefs de direction de notre société. Pour célébrer ces promotions, notre Directeur Général avait fait le voyage exprès pour nous féliciter. Kelly Davis, qui avait pris la décision de nous récompenser pour les profits que notre bureau avait dégagés et pour la qualité de nos idées, avait dit à Cash lors d’une conférence téléphonique la semaine précédente qu’il avait vraiment hâte de nous parler face à face. Conférence vidéo et conversations téléphoniques mises à part, il voulait nous serrer la main et nous rencontrer en personne. C’était très flatteur puisque cet homme semblait avoir montré un intérêt particulier à nos carrières. Il avait également exprimé son envie de rencontrer les personnes qui partageaient nos vies. C’était probablement une bonne chose que Channing ait décidé de me montrer ce que

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