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Volley-ball
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Livre électronique199 pages2 heures

Volley-ball

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À propos de ce livre électronique

La balle au bond, numéro hors série
Une double dose de mâles alpha vaut mieux qu'une.

Bien que sortant d'une relation abusive avec une ordure d'alpha, David Underwood pose son regard sur deux superbes membres d'une équipe australienne de volley-ball et se fait à nouveau harceler sur la plage de Laguna Beach. Pourtant, lorsque le délicieux Gareth Marshall lui prouve son intérêt en faisant son coming out devant ses collègues, David succombe à ses charmes. Néanmoins, Edge, le partenaire de jeu de Gareth et son égal en matière de sex-appeal, rend la vie dure aux deux amants.

Gareth, qui a passé sa vie à cacher son orientation et son attirance à ses proches ainsi qu'à son meilleur ami, le fameux Edge, s'en trouve d'autant plus blessé et frustré. David est le premier homme, en dehors de Edge, à s'attirer ses faveurs. Mais Edge aussi possède ses propres secrets, et l'ex de David compte revenir à l'assaut. Quand tout semble se liguer contre lui, un homme gay à Laguna peut-il encore trouver le bonheur avec un beau mâle… ou deux ?
LangueFrançais
ÉditeurDreamspinner Press
Date de sortie2 oct. 2018
ISBN9781644051023
Volley-ball
Auteur

Tara Lain

Tara Lain believes in happy ever afters—and magic. Same thing. In fact, she says, she doesn’t believe, she knows. Tara shares this passion in her stories, which star her unique, charismatic heroes and adventurous heroines. Quarterbacks and cops, werewolves and witches, blue collar or billionaires, Tara’s characters, readers say, love deeply, resolve seemingly insurmountable differences, and ultimately live their lives authentically. After many years living in southern California, Tara, her soulmate honey, and her soulmate dog decided they wanted fewer cars and more trees, prompting a move to Ashland, Oregon, where Tara’s creating new stories and loving living in a small town with big culture. Likely a Gryffindor but possessed of Parseltongue, Tara loves animals of all kinds, diversity, open minds, coconut crunch ice cream from Zoeys, and her readers. She also loves to hear from you. Email: tara@taralain.com Website: www.taralain.com Blog: www.taralain.com/blog Goodreads: www.goodreads.com/author/show/4541791.Tara_Lain Pinterest: pinterest.com/taralain/ Twitter: twitter.com/taralain Facebook: www.facebook.com/taralain Tara Lain’s Beautiful Dream Reader Group: www.facebook.com/groups/255111391312743

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  • Évaluation : 3 sur 5 étoiles
    3/5

    Jan 16, 2015

    Cute short story with some funny dialogue. I was a little disappointed with the ending. It all happened so fast, and I don't really believe Edge would have come around that quickly. Also, I don't understand why if Gareth had loved Edge since he was a kid and found out Edge felt the same, why would they need David?! I guess this menage thing is something I will never understand.
  • Évaluation : 3 sur 5 étoiles
    3/5

    Aug 26, 2014

    Short and a bit uncomfortable with one of the threesome peeking in windows watching the other two (before the relationship started) but it was still fun and worth a read. Recommended.
  • Évaluation : 3 sur 5 étoiles
    3/5

    Oct 24, 2013

    3 stars. Good, but way too short for me! I would of liked to read more about the three of them together instead of just the short scenes near the end.

Aperçu du livre

Volley-ball - Tara Lain

Table des matières

Résumé

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

XI

XII

XIII

XIV

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Biographie

Par Tara Lain

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Droits d'auteur

Volley-ball

Par Tara Lain

Une double dose de mâles alpha vaut mieux qu’une.

Bien que sortant d’une relation abusive avec une ordure d’alpha, David Underwood pose son regard sur deux superbes membres d’une équipe australienne de volley-ball et se fait à nouveau harceler sur la plage de Laguna Beach. Pourtant, lorsque le délicieux Gareth Marshall lui prouve son intérêt en faisant son coming out devant ses collègues, David succombe à ses charmes. Néanmoins, Edge, le partenaire de jeu de Gareth et son égal en matière de sex-appeal, rend la vie dure aux deux amants.

Gareth, qui a passé sa vie à cacher son orientation et son attirance à ses proches ainsi qu’à son meilleur ami, le fameux Edge, s’en trouve d’autant plus blessé et frustré. David est le premier homme, en dehors de Edge, à s’attirer ses faveurs. Mais Edge aussi possède ses propres secrets, et l’ex de David compte revenir à l’assaut. Quand tout semble se liguer contre lui, un homme gay à Laguna peut-il encore trouver le bonheur avec un beau mâle… ou deux ?

I

— HÉ, PÉDÉ, qu’est-ce que tu regardes ?!

David se figea au milieu d’une bouchée et cligna lentement des yeux devant le géant blond, en maillot de bain à peine plus large que ses incroyables atouts, qui se tenait sur le terrain de volley-ball tel un Goliath en colère. S’il ne voulait pas qu’on reluque son fessier, il fallait mieux le couvrir. Pourtant, David frémit. Il avait oublié à quel point les mots pouvaient blesser.

Il inspira doucement et profondément, puis jeta son sandwich dans la boîte posée à côté de lui sur la marche. Il préférait les insultes aux grands pieds de Phil. Mais ce monstre n’était pas son ex. C’était un abruti de touriste… au corps parfait (soupir), accompagné d’un ami plus canon encore. L’homme de l’autre côté du filet, avec ses épais cheveux noirs et sa peau au bronzage éclatant, lui ferait presque de l’ombre. Presque.

David roula des épaules. Il n’avait rien à craindre. C’était bien pour cette raison qu’il habitait à Laguna. Personne ne lui cherchait des noises. Alors, il fallait informer M. Goliath que sur cette plage, ce n’était pas la tapette qu’on risquait d’arrêter, mais lui.

Goliath restait là, les mains plantées sur ses hanches étroites, à fusiller David du regard. Les deux hommes devaient bien mesurer deux mètres et étaient bâtis comme des chalets d’aisance. En briques solides. De toute évidence, ils comptaient l’emmerder. Un jour, je me soignerai de mon faible pour les mâles dominants, ça m’évitera bien des problèmes.

M. Ducon avança d’un pas et David tressaillit. Le froncement du géant ne fit que s’accentuer.

— Tu m’entends, tafiole ?

L’ami du connard, M. Magnifique, s’approcha du Néandertalien et le saisit par le bras.

— Laisse tomber, Edge. Il ne t’a rien fait.

L’ami avait un accent, comme l’autre bouche à vulgarités, d’ailleurs. Lequel ? Afrique du Sud ? Australie, sûrement. Oui, les homosexuels avaient la vie dure dans ces coins-là. Mais ici, ce n’est pas l’Australie, tocard. Il remballa son sandwich et quitta les marches, où il profitait du soleil et d’un délicieux paysage. Son jean lui allait comme une seconde peau – la première était plus flamboyante encore – et le vert de la chemise en soie rentrée dedans flattait ses yeux. Il rejeta ses cheveux en arrière dans un geste qu’il espérait provocateur. Lorsqu’il leva les yeux, les deux grands gaillards le dévisageaient. M. Goliath semblait remonté. L’autre ? Expression illisible. Sans doute était-il dégoûté.

David se tourna, contracta son fessier parfait et grimpa les marches jusqu’à la promenade, en leur laissant le temps d’apprécier la beauté de chaque demi-lune. Au bout du court escalier, il atteignit l’herbe et flâna en direction de la Pacific Coast Highway, la route qui longeait le côté pacifique, et de la ville au-delà. Son cœur tambourinait comme s’il avait pris des stimulants, mais peut-être que son spectacle avait été convaincant ? Ils ne le regardaient sûrement plus depuis longtemps, mais qu’importe ! Il boostait sa confiance.

« Vlan ! » Un poids heurta son dos. L’espace d’une seconde, il paniqua.

— Oh, mon pauvre bébé.

David poussa un très discret soupir. Un missile de compassion avait failli le renverser.

— Salut, Rodney, répondit-il en cédant à une chaude embrassade qu’il rendit, avant de s’en dégager en douceur.

Rodney Mansfield regarda derrière David en plissant les yeux.

— Désolé, chéri. J’ai vu depuis ma fenêtre que ces idiots t’embêtaient, expliqua-t-il en montrant le café qui occupait une position enviable près de la plage. Je n’ai pas pu arriver à temps. Malheureusement.

David se retint de rire. Ces hommes le dépassaient de quelques centimètres, malgré son mètre quatre-vingt-cinq, et faisaient deux fois la taille de Rodney. Cependant, ce dernier était un véritable terrier, féroce et bruyant lorsqu’il défendait ses amis. De plus, il enseignait le karaté, alors ça ne rigolait pas avec lui. Peut-être qu’il aurait pu faire de sérieux dégâts et, au pire, les assommer de paroles. Rodney s’accrocha à son bras.

— Mais maintenant que tu es là, tu pourrais accepter de venir prendre un verre demain soir au Las Brisas, n’est-ce pas ? suggéra-t-il en battant des cils, ce qui ne promettait pas une simple margarita entre amis.

— Une raison ?

— Disons… que je souhaiterais te présenter quelqu’un. Enfin, Tessa souhaiterait.

— Non, mon chou, oublie ça, soupira David. Depuis Phil, je ne suis plus sortable. Tenir compagnie à quelqu’un pendant un rendez-vous, très peu pour moi. Je suis bien tout seul, ajouta-t-il en rasant l’herbe du pied. Même si le sexe me manque…

— Je t’assure, ce mec est génial, rien à voir avec tu-sais-qui. Il est intelligent, il a une belle carrière et une forte personnalité.

David lui lança un regard d’une infinie tristesse, perfectionné à force d’utilisations. Rodney haussa les épaules.

— D’accord, je sais que « forte personnalité » rime avec baiser mortel, mais il travaille avec Tessa et elle pense que vous iriez parfaitement ensemble.

Sa fameuse amie, Tessa, trouvait aussi le prince Charles sexy.

— D’accord, chou, j’irai le rencontrer. Mais pas sans toi. Demain, c’est le seul soir où je prends congé du spectacle des Maîtres ¹, alors, ne le prends pas mal, mais je ne compte pas le passer avec un raté.

— Ne t’inquiète pas. Bisou, bisou. Demain, à sept heures. Et viens plus tôt au spectacle pour le maquillage de ce soir, d’accord ? J’ai entendu dire qu’on faisait salle comble et je veux que tu sois à tomber.

David prit la pose.

— Chéri, je suis toujours sublime, dit-il en reprenant la marche. Côté maquillage, je suis déjà blanc comme marbre, que veux-tu faire de plus ?

Rod le suivit en trottinant.

— Viens un peu plus tôt et ne me complique pas la vie.

— C’est bon, j’irai, lança-t-il, las.

Après avoir traversé la route et remonté brièvement Forest Avenue, il passa la porte de la galerie Underwood. Deux clientes étudiaient attentivement les présentoirs en touchant du bout du doigt les poupées clowns peintes à la main qui leur garantissaient des revenus réguliers entre les grosses ventes d’œuvres d’art. JJ leva les yeux de sa caisse et lui fit signe de la main. Les touristes de la gent féminine entraient souvent, attirées par le visage de ce grand éphèbe, mais dans la vraie vie, JJ était plus gay que gai, et un sacré décorateur d’intérieur en devenir.

David sourit aux clientes et demanda s’il pouvait les aider. Une des deux femmes jeta un regard discret vers JJ, puis attrapa le clown palpé plus tôt.

— En fait, je les trouve très mignons. Je pense qu’ils feraient un cadeau idéal ! C’est si unique ! JJ nous parlait justement de l’artiste, dit-elle en lorgnant à nouveau l’intéressé. J’en prendrai cinq, affirma-t-elle en commençant à charger les bras de David à mesure qu’elle choisissait. C’est combien déjà ?

— Entre deux cent cinquante et trois cents. Mais je vous ferai un prix à deux cent cinquante, puisque vous en prenez plusieurs.

— Oh, merci ! C’est gentil. Pouvez-vous les emballer pour offrir ? Deux ou trois dans un papier pour les fêtes de Noël, et le reste, dans un simple papier cadeau.

David pesa les poupées.

— Vous commencez les achats de fin d’année très en avance.

— Oui, répondit-elle en riant, mais vous savez ce que c’est : un coup, c’est l’été et l’instant d’après, Noël est déjà là !

David fit signe à JJ, qui fixait l’écran de son ordinateur.

— Chéri, tu pourrais m’en prendre quelques-uns et commencer à les emballer ?

— Désolé ! lança JJ, en sursautant. Je regardais de superbes décos d’intérieur…

À deux, il leur fallut vingt minutes pour emballer joliment les petites poupées et raccompagner les clientes, qui avaient le sourire aux lèvres. Adressé surtout à JJ.

David ramassa le courrier qui traînait sur le comptoir.

— Du nouveau, depuis que je me suis absenté ?

Il ne comptait pas lui parler de ces idiots sur la plage. JJ prenait vite peur.

— J’ai vendu d’autres clowns et une femme a adoré la petite œuvre de Roman qu’on vient de mettre en vente. Je parie qu’elle reviendra.

— Ce serait bien, pour nous et pour Rodney.

Roman se trouvait être le nom d’artiste de Rodney, un nom reconnu dans la Californie du Sud. Hélas, il était meilleur artiste qu’entremetteur.

— Et si tu allais déjeuner, maintenant ? Je surveillerai la boutique.

— T’es sûr ? Désolé, je t’ai abandonné avec ces deux acheteuses. J’étais distrait…

— Aucun problème. Va manger.

JJ semblait traîner des pieds, alors David leva les yeux de son courrier.

— Un souci, chéri ?

— Je… bredouilla-t-il en fixant le sol. Je crois avoir vu… Enfin, peut-être que c’était juste quelqu’un qui lui rassemblait…

— Phil ?

— Oui. Si ça se trouve, ce n’était même pas lui.

— C’est bon. Je finirai par le croiser un jour ou l’autre. Il a une maison ici, soufflai-je, tremblant. De toute façon, il sait de quel bois je me chauffe. Je lui collerai les flics au cul. Il est tenu de rester éloigné de moi, tu te rappelles ?

— Je ne voulais pas t’inquiéter. J’ai hésité à t’en parler.

— Tu as fait ce qu’il fallait. Je te vois dans une heure.

JJ lui fit un câlin et s’en alla. David s’effondra alors sur la chaise derrière le comptoir. Il ne voulait pas dire à JJ qu’il aurait préféré ne rien entendre. Savoir Phil dans les parages suffisait à lui donner des sueurs froides. Il essuya les paumes de ses mains sur son jean. Retourne au boulot et laisse ton imagination passer à autre chose.

Il bondit de sa chaise et se mit à organiser et à ranger les objets d’art les plus petits, constamment déplacés par les mécènes intéressés. Son téléphone vibra et il regarda le message. « Tout est arrangé pour demain soir. Tessa dit que tu vas l’adorer ! À dans quelques heures. »

Après avoir servi quatre ou cinq clients enthousiastes, il s’octroya une petite pause. Il adorait l’été. Les festivals d’art, le spectacle et, bien entendu, les magnifiques plages qui attiraient des hordes de touristes. Parfois, les trottoirs étaient si bondés qu’on arrivait à peine à passer sans se faire écraser. Une véritable aubaine.

Tant qu’à faire, je vais arranger la vitrine et m’avancer pour demain. Lorsqu’il s’approcha de l’entrée, un rire rauque retentit à l’extérieur. C’était un peu tôt pour faire la fête. Une voix en particulier s’éleva d’entre les ténors et les barytons.

— Un peu trop rose, cette ville, vous ne trouvez pas ? L’endroit manque de caractère.

David se figea. Il connaissait parfaitement cette voix. L’enfoiré de la plage se tenait devant sa vitrine parmi un groupe de six ou sept hommes, tous costauds et vêtus de différents maillots de bain.

N’entre pas. N’entre pas ! Toutes les cellules de son corps lui disaient de déguerpir dans

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