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À forge déployée
À forge déployée
À forge déployée
Livre électronique174 pages44 minutes

À forge déployée

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À propos de ce livre électronique

Je fais des rêves en pierre ;
Enfantés des carrières..

Je fais des rêves - l'envers
Sans la moindre grammaire.

Je fais des fouilles ouvrières ;
Que ton Rire légifère.

Je fais, je fais de tout,
Et le monde l'absout.
LangueFrançais
Date de sortie6 juin 2017
ISBN9782322117239
À forge déployée
Auteur

Thomas Cugni

Aujourd'hui âgé de 27 ans, Thomas Cugni, après l'école obligatoire, a décidé de se consacrer en autodidacte à l'étude de la poésie, de la philosophie et de la littérature tout en commençant à écrire ses propres poèmes. L'envie de lire Rilke ou Zweig en allemand était telle qu'il est parti vivre en Allemagne le temps d'en apprendre la langue. Pour vivre, il exerce divers métiers dits "petits", qui lui permettent de se consacrer à ses passions. Son premier poème date de son adolescence et il n'a cessé depuis lors d'écrire. Il écrit lorsque il se sent heureux, lorsque il se sent misérable, la vie lui offrant les deux à foison, il écrit constamment. Une addiction ? Disons plutôt qu'écrire des poèmes est sa manière de respirer. "A forge déployée", composé de 79 poèmes en français et de leur traduction en allemand, est son premier recueil. Certains de ses poèmes ont déjà été lus ou déclamés par d'autres que lui, mis en musique et chantés, ou encore exposés sous forme de tableaux-poèmes pour le plus grand plaisir de leur auteur qui aime à les partager.

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    Aperçu du livre

    À forge déployée - Thomas Cugni

    INDEX :

    À forge déployée :

     Entre, entre mes mains

     Les papilles au vent papy lion

     La voilà dérobée

     L'apanage des lignes

     J'ai des mots plein la tête

     De gris et de blanc

     Un vers en appelle un autre

     Le forgeron

     Au bal d'Aine

     Encore une journée passée

     S'ouvrent des portes

     Une aurore invisible

     Avez-vous vu brûler un homme ?

     Prenant soin de ma mort

     Tiret séculaire

     En l'intime amie

     J'ai de nombreuses fois

     Une foison d'avenirs

     Tic tac, chut ! Tic tac, chut!

     Se noyer de langue étrangère

     D'entre les jours d'une vie

     Un masque, deux masques

     Dépourvu d'été un chant de tournesol

     Ronces qui par le vent d’hiver

     Ce soir Rainer est venu chez-moi

     À mes espoirs:

     Au sommet du vignoble

     Bacabac

     Cube noir : Chambre sans lumière

     Il est des prairies pourvues

     D'immenses blocs d'acier

     13 Novembre

     Le monde est une boule de nerfs

     Avec ta pipe et tes gros mots

     Dévêtant le vent des sèches feuilles

     Bientôt au son des bacchanales

     Depuis des mois l'été a beau faire

     Le Monde et moi

     Plein d'entrain le poète s'est mis

     À petits pas de loup la vie

     Encore, s'écrit le livre des forêts

     Empyrée

     Sous la peau dure des tambours

     De l’île — au continent

     Ce navire en mer

     Palpable

     Drossé d'abord

     Entendre une voix,

     Écrire l'attente

    Cycle à l'Hirondelle :

    Irons d'Elle — à Elle

     Cloué au sol les ailes brisées

     Un jour annonçant l'orage

     Mon printemps prudent

     J'aime mieux de l'Hirondelle

     L'élan de mon cœur

     Il faudrait ramoner mon être

     Je fais des rêves en pierre

     De la mansarde petite

     Un murmure à ton oreille

     Elle ouvrit la fenêtre

     J'ai vu venir entourant tes pupilles

     À deux dans la nuit

     J'ai valsé à la brisure du vent

     À une minute

     Une abeille tourne dans ma chambre

     Vêtue de bleu

     Les pieds qui du Bodensee

     Derrière une paupière

     De l'Hirondelle perla sur le monde

     Ô Brume ouvre les bras

     Au mouvement du bras

     Ton image flotte encore chez moi

     Une Perle blanche

     Je pars en voyage

     Deux — Quatre —

     À mon amour, j'écris

     De la machine — l'oubli

     Ta mie — taquine

     Un mot, deux mots, trois mots

    Aus voller Schmiede:

     Tritt ein, zwischen meine Hände

     Die Zunge im Wind

     Nun ist sie also verschwunden.

     Das Privileg der Linien

     Ich habe den Kopf voller Worte

     In Grau und Weiß

     Ein Vers ruft einen anderen

     Der Schmied

     Bei Aines Ball

     Wieder ein vergangener Tag

     Es öffnen sich die Türen

     Ein unsichtbares Morgenrot

     Haben Sie einen Mann in Flammen gesehen?

     Sorgfältig mit meinem Tod umgehend

     Uralter Gedankenstrich

     In der Busenfreundin

     Ich habe viele Male

     Ein Übermaß an Zukunft

     Ticktack, psst! Ticktack, still!

     Sich in fremden Sprachen verlieren

     Zwischen den Tagen eines Lebens

     Eine Maske, zwei Minen

     Ein Lied der sommerlosen Sonnenblume

     Brombeerranken

     Heute Abend kam Rainer zu mir

     An meine Hoffnungen

     Auf dem Gipfel des Weinbergs

     Bacabac

     Schwarzer Würfel : Raum ohne Licht

     Es gibt Auen

     Riesige Eisenblöcke

     13. November

     Die Welt

     Mit deiner Pfeife und deinen Unflätigkeiten

     Den Wind von trockenen Blättern befreiend

     Bald zum Klang der Trinkgelage

     Seit Monaten hat der Sommer versagt

     Die Welt und ich

     Voller Schwung begibt sich der Dichter

     Wie mit kleinen Wolfsschritten

     Wieder Schreibt sich das Gedicht der Wälder

     Empyreum

     Unter der harten Haut der Trommeln

     Von der Insel zum Festland

     Dieses Schiff auf dem Meer

     Greifbar

     Zunächst langsam abgetrieben

     Einer Stimme lauschen

     Die Erwartung niederschreiben

    Zyklus der Schwalbe:

     Von ihr — zu ihr

     Mit gebrochenen Flügeln

     Einmal den Sturm ankündigend

     Mein vorsichtiger Frühling

     Ich mag lieber von der Schwalbe

     Der Elch meines Herzens

     Es wäre nötig mein Sein zu fegen

     Ich mache Steinträume

     Aus der

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