Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Nouveaux soleils transpercés
Nouveaux soleils transpercés
Nouveaux soleils transpercés
Livre électronique65 pages22 minutes

Nouveaux soleils transpercés

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Le ciel bas sanglote tout le jour
Des larmes descendent sur la mer
Et le monde est chagrin d’amour
Un regret que les hommes mettent en terre
Qu’attendre, la débâcle couvre les villes ?
Quel germe naîtra pourvu qu’on le veuille
Venue de loin quelle voix douce et tranquille
Soufflera longtemps sur la cendre des feuilles ?


À PROPOS DE L'AUTEUR


Jean-François Crémont a une affection particulière pour la poésie. Influencé par des auteurs tels que Flaubert, Baudelaire, Verlaine et Rimbaud, dans un style assez singulier, il se plaît à mettre en mots ses émotions.

LangueFrançais
Date de sortie14 oct. 2022
ISBN9791037770318
Nouveaux soleils transpercés

Lié à Nouveaux soleils transpercés

Livres électroniques liés

Poésie pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Nouveaux soleils transpercés

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Nouveaux soleils transpercés - Jean-François Crémont

    Air du temps

    Des rues traversées de lumières passantes

    Avec le jaune plaquant la débâcle des murs

    Sur l’autoroute grimacent les voitures triomphantes

    Notre millénaire se traîne rouge de blessures

    Jaillis de l’aurore au soleil qui saigne

    Des remparts de réverbères clartés sales

    Sur les banlieues plantées parmi la plaine

    Dardent le ciel noir et la bise dévale

    Autour avec la boue des chantiers de pluie

    Le destin des palissades pour nos exils

    La rosée qui devient dans les villes

    Un chagrin en larmes trempées de suie

    Les arbres sont taillés le vent les affame

    Ils flambent par des cris qui ne reviendront plus

    Les plumages s’envolent comme des flammes

    Aux vacillements tièdes et disparus

    Les passants leurs habits sont humides

    Et si chauds des complaintes d’amour

    Mais vois du haut vertige des tours livides

    Leurs pas géants gravir l’épaule des jours

    Oui quand le vent entonne sa trompe farouche

    Qui percute l’éternité des édifices

    Sa rumeur traque nos sommeils sans bouche

    Où mendiant l’espoir un rêve s’immisce

    Une traîne d’étoiles ouvre la porte du monde

    Sur l’espace des songes qui transportent vermeils

    Par-dessus les flaques du désespoir immonde

    Les jeunes fruits rouges et verts de notre éveil.

    Apocalypse

    Le ciel bas sanglote tout le jour

    Des larmes descendent sur la mer

    Et le monde est chagrin d’amour

    Un regret que les hommes mettent en terre

    Qu’attendre, la débâcle couvre les villes ?

    Quel germe naîtra pourvu qu’on le

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1