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Le pâtissier-poète - Tome I: Recueil de poèmes
Le pâtissier-poète - Tome I: Recueil de poèmes
Le pâtissier-poète - Tome I: Recueil de poèmes
Livre électronique97 pages43 minutes

Le pâtissier-poète - Tome I: Recueil de poèmes

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À propos de ce livre électronique

Le pâtissier-poète est un recueil de poèmes consacrés à la Bretagne, à la vie actuelle et à nos rêves.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Alain Rigault est né en 1950 à Paris. Pâtissier de profession, il est également auteur de deux ouvrages dont l'un L’histoire de petit Jean paraît en 2014 .
LangueFrançais
Date de sortie16 déc. 2020
ISBN9791037718211
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    Le pâtissier-poète - Tome I - Alain Rigault

    Du même auteur

    L’histoire de petit Jean (roman) aux éditions du Net, 2014 ;

    La nourriture des mots (poèmes) aux éditions Beaurepaire, 2018 sous le pseudonyme de Seth Janvier.

    Le besoin d’écrire est la recherche

    dans la richesse des mots.

    Décembre

    Un vent frais léchait les murs sombres de la ville,

    Aux arbres, d’étranges fantômes qui roupillent,

    Dans ces ténèbres funestes où la neige ballottée,

    Au rythme des rafales – s’était mise à danser.

    Suffocant parfois devant une porte d’entrée,

    Mourant comme ses sœurs près de l’escalier.

    Dans la rue aux passants le pas pressé,

    Recevaient sans le vouloir de ses doux baiser,

    Au visage, devant des magasins encore éclairés,

    Aux vitrines décorées aux fêtes de fin d’année.

    Un flot de voitures filait tout phare allumé,

    Sous des réverbères joliment parés, d’un Noël étoffé,

    De ces parures que les spectres de bois pouvaient envier,

    Si leur ornement de l’été nous ombrageait du soleil caressé.

    Décembre, croule sous le poids des mois passés,

    Comme une misère qu’on est prête-à-jeter au feu.

    Le bagage lourd des repas que l’on va consommer,

    Dans l’ambiance des réjouissances des heureux.

    Décembre, il ne reste plus de toi que des cendres,

    Dans ce feu qui ronge et qui agonise l’âme de se rendre,

    Bercer par une fin d’automne qui assoupit la terre,

    De ce froid persistant qui fouette d’une trouée d’air,

    Ces champs, ces maisons en glaçant les murs de la chaumière.

    De cet arbre décoré à nulle autre merveille qui scintille,

    De mille feux dans cette pièce aux ondes qui brillent.

    Miracle de ce jour qui apporte tant de bonté,

    Laissant parfois des défavorisés qu’on oublie sur le pavé.

    Décembre, tu es ce mois vieillissant à la barbe blanche,

    Comme la prise d’une douceur que l’on débranche.

    Tu n’es plus qu’ombre et poussière sous la voûte étoilée,

    De ces derniers feux que les braises encore chaudes semées,

    À la dernière volée de ces heures que le vent a clairsemée.

    Décembre se consume dans un léger souffle de plumes,

    Dans un champ de bruyère couvert d’une nappe de brume.

    Décembre, ton sort en est jeté jusqu’au dernier jour de l’année,

    Où le champagne coulant à flots sur les champs Élysée,

    Afin d’honorer cette nouvelle année de janvier.

    Elle m’a dit à tout à l’heure

    Je regardais à travers les rideaux de la fenêtre,

    Ce joli sourire qu’une fleur a vu naître,

    D’un léger signe de la main, je l’observais partir,

    Ce petit ange si pur que je ne verrai pas grandir.

    Elle m’a dit à tout à l’heure…

    Pourquoi ne l’ai-je pas accompagné ? Si jeune encore,

    Que ma douleur de ne plus la revoir me cause des remords !

    Je m’en voudrai toute ma vie, d’avoir fait ce choix,

    De ne plus être le gardien de sa vie, de la laisser coi.

    Elle m’a dit à tout à l’heure…

    Même si les photos d’elle sur les meubles me rappellent,

    J’aurai dans ma tête le visage de ma douce princesse,

    De cette fenêtre où elle s’éloignait dans cette tendresse,

    Comme un cœur innocent qui s’envole à tire-d’aile.

    Elle m’a dit à tout à l’heure…

    J’ai mal dans mon corps, dans ma vie d’avoir brisé,

    Ce destin – que la vie s’ouvrant comme une porte,

    Aurait dû lui apporter tant de bonheur dans sa destinée.

    Où est ce dieu qui se dit miséricorde ? Que le diable l’emporte…

    Elle m’a dit à tout à l’heure…

    Me rassurant sur le pas de la porte dans un baiser affectueux,

    Avec ce sourire,

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