Ce que te chuchote le vent: Recueil de poèmes

Par Tia Bes

Plongez-vous dans des poèmes emplis de douceur et de légèreté...

À travers ce recueil, le lecteur se laissera emporter par la simplicité des mots, le regard accroché par les légers soupirs de ce que le vent chuchote à Tia Bes. Les paroles chantent sur les lèvres entrouvertes, effleurent le rose des joues, adoucissent la poésie. D’un battement d’ailes, le voyage devient léger comme une plume, vole, virevolte, accroché à l’arc-en-ciel.
Tia Bes, nous en offre un splendide bouquet.« Une œuvre rafraîchissante comme une source bondissante, subtile et sensuelle, sobre, riche et parfumée, belle. » nous souffle Robert Notenboom, l'auteur de la préface.

Recommandé par le poète Robert Notenboom !

EXTRAIT

Le long de la crique
Les pins parasols
Lui servent de chapeau de paille

Allongée sur le sable
Elle me parle doucement
De ses lointains voyages
Du bout du Monde

Elle m'amène
Sur les rives de l'Orient

Au milieu des bains maures
Et des pierres précieuses
Je goûte à ses mets épicés

Au coucher du soleil
Elle me conte les mille et une nuits

Sous la douceur du croissant de lune
Sa voix devient cuivrée…


À PROPOS DE L'AUTEUR

Tia Bes est née dans l’Ariège et vit à Carcassonne. Elle se passionne dès l'adolescence pour la poésie. Fascinée par les mots, elle commence elle-même à en écrire.
Des échanges et des rencontres avec des poètes, tels que Robert Notenboom et Richard Taillefer, l'amènent à trouver son style. Elle a publié plusieurs recueils de poèmes dont À Travers les Persiennes, Paysages et Saisons et Danse dans le Silence. Et puis, çà et là depuis peu, de ce magma émergent quelques magnifiques fleurs !

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 12 mars 2019
• ISBN: 9782378779078

Aperçu du livre

Préface

Dans ses « Réflexions sur la poésie », Paul Claudel s’alarmait déjà de la voie qu’empruntait la poésie contemporaine. D’une part, probablement sous l’influence de la psychanalyse, les poètes tendaient à trouver admirable ce qui jaillissait sans contrôle des parties les plus sombres d’eux-mêmes ;  au point de n’en vouloir pas changer une virgule. Le souci de réaliser une œuvre qui soit belle leur était étranger.

L’abondance d’œuvres traduites, dont disparaissait le phrasé, le rythme original, aggravait encore un désintérêt pour la musique, qui avant tout doit être une poésie.

Le terme malencontreux de « vers libres » conduisait et conduit toujours le plus grand nombre à écrire n’importe quoi n’importe comment.

À tout cela, s’ajoute aujourd’hui la vogue des mots savants ôtant à la poésie ce qu’elle doit avoir de charnel.

Et puis, ça et là, depuis peu, de ce magma émergent quelques magnifiques fleurs ! Tia Bes

nous en offre un splendide bouquet.

« Mes écrits

Goûtent à la simplicité »

écrit-elle modestement. Elle emploie en effet les mots de tous les jours et chacune de ses phrases tend à la simplicité, évitant les termes grammaticaux, ceux que les Chinois appellent des « mots vides ». Toute la sensualité de Tia BES nous est ainsi offerte avec modestie et pudeur.

« Les paroles chantent

Sur les lèvres entrouvertes

Effleurent le rose

Des joues

Adoucissent la poésie »

Ces poésies, on devine que Tia BES les écrivit à voix haute. Pas de mots plaqués les uns après les autres, mais un phrasé, un rythme qui mot à mot, pas à pas, suit le cheminement des émotions ressenties.

Plus encore, parce qu’il existe des fleurs du mal, elle nous montre sans mièvrerie que la poésie peut être aussi porteuse d’une pensée pure et de bons sentiments.

Je pense que vous serez comme moi sensible à « ce que le vent chuchote » à Tia BES, une œuvre rafraîchissante comme une source bondissante, subtile et sensuelle, sobre, riche  et parfumée, belle.

Robert Notenboom

3.10.18

Je voudrais être une mouette

M’envoler

D’un battement d’ailes

Me griser d’embruns marins

Virevolter

Au-dessus de la crique

Pousser des petits cris

Pour te dire

Que de là-haut

Je surplombe la plage aux galets

Que tu aimes tant…

Sur les hauteurs de la colline

Dans le thym et le romarin

Le cri des mouettes

En contrebas

Fera écho à mes pleurs

J’y attendrai

Le retour du printemps

Le parfum des lavandes

Et les aubépines en fleurs

Pour que l’été revienne

Caresser le silence

De mes jours d’automne…

Dans l'horizon

Je m'efface tout entière

J'aurais aimé ressembler à