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Poésies d'autrefois pour les bleus lendemains
Poésies d'autrefois pour les bleus lendemains
Poésies d'autrefois pour les bleus lendemains
Livre électronique147 pages27 minutes

Poésies d'autrefois pour les bleus lendemains

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À propos de ce livre électronique

Quatre thèmes sous un seul titre. L'amour du mot et de ce qu'il entraîne. L'inconsolable tristesse qui s'empare de l'âme d'un jeune homme. Un regard impuissant posé sur l'humanité et ses souffrances. Et enfin, de la beauté d'une ville, autant que de ses laideurs. Quatre recueils pour une même promesse; la poésie est bleue comme tous les lendemains.
LangueFrançais
Date de sortie13 mai 2019
ISBN9782322129904
Poésies d'autrefois pour les bleus lendemains
Auteur

Tayeb Alain Boualam

Auteur de Poérésie et élégies du silence, puis de L'amant effronté suivi de Les robes, Tayeb Alain Boualam abandonne pour un temps sa prospection du sentiment amoureux, pour tirer de sa mémoire des thèmes qui lui furent chers. Âgé de 61 ans, et discret comme tant de gens de l'Est, il aime puiser dans les silences tout ce qui rend un homme bavard.

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    Poésies d'autrefois pour les bleus lendemains - Tayeb Alain Boualam

    Les poésies d’autrefois pour les bleus lendemains sont composées des recueils suivants :

    L’infiniment mot

    L’amour est un équarisseur

    Les poèmes de l’enfant mort

    L’or et la merde

    Ils furent composés simultanément en une époque où les avenirs étaient emplis de promesses, et ce malgré la noirceur qui souvent envahissait leur auteur. Ce quatuor est à considérer comme une œuvre de jeunesse.

    Cherche un poème…

    … Frôle une vérité.

    TABLE

    L’infiniment mot

    L’amour est un équarisseur

    Poèmes de l’enfant mort

    L’or et la merde

    Conclusion

    L’INFINIMENT MOT

    Poésie

    Noir le mot

    Blanche la page

    Jaune sera le temps

    Et tout autour le silence.

    Innocence

    Retrouver

    Comme un parfum ancien

    Les lèvres de la mère

    Boursoufflées de sommeil

    Et d’infinie patience.

    Retrouver

    Les chemins de détours

    Qui lançaient notre envol

    Aux sorties des écoles

    Comme aux premières amours.

    Retrouver

    Le goût de la mémoire

    L’hommage au doux passé

    Qui donne encore à voir

    Ce qui s’enfuit des cheminées.

    Retrouver

    Les rives d’une insouciance

    Où les corps alanguis

    S’étonnaient des non-dits

    Que vivait l’innocence.

    Retrouver

    Les mots plantés avec le nez

    La pure divagation

    Le geste automatique

    De soi vers l’autre

    Le je

    Le te

    Et tous les M

    Qui étaient vérité.

    L’inconsolable vagabond

    L’œil :

    Je vois la fourmi terrasser des dragons,

    Le grain de sable parmi ses frères

    Se noyer puis revenir.

    Je vois l’éternel retour du saumon

    Dans les rivières argentées,

    Les chutes de pierres

    Dans les eaux bouillonnantes,

    Le fleuve majestueux s’alanguir par instant

    Pour offrir aux passants

    La promesse d’un dieu.

    Je vois la montagne s’élancer aux nuages,

    Grimper parmi les ciels,

    Les éparpiller vers cet infini

    De mes pupilles trop dilatées,

    Car toujours à perte de vue je vois.

    L’oreille :

    J’entends le crabe bousculer la pierre ronde,

    Le ruisseau affolé

    En quête du savoir de l’épave.

    J’entends l’arbre vieux s’effondrer

    Puis l’écho de la poussière

    A son corps épuisé.

    J’entends les océans en fuite,

    L’avance sereine des glaciers,

    Les semonces du tonnerre,

    La furie des tempêtes.

    J’entends ce que l’œil ne peut rêver ;

    La terre fredonnant dans les ciels,

    La plainte de l’astre pétrifié

    Et le chant des comètes

    Dont l’infini s’entête.

    La main :

    Je sens la coccinelle

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