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Dieu, la Terre, un café et l'addition !: Recueil de poésie
Dieu, la Terre, un café et l'addition !: Recueil de poésie
Dieu, la Terre, un café et l'addition !: Recueil de poésie
Livre électronique74 pages31 minutes

Dieu, la Terre, un café et l'addition !: Recueil de poésie

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À propos de ce livre électronique

Un recueil de poésies atypique qui se montre tour à tour narquois voire provoquant, comme nostalgique et intimiste. L'auteur y utilise la poésie pour aborder des thèmes les plus variés, du rapport à la mort et à la mémoire jusqu'à la guerre des étoiles, en passant par Fantômas et les navires pirates. L'unité de ces textes tient au cheminement qu'ils nous proposent à travers la lecture, au cours duquel les sujets les plus introspectifs et les détails du quotidien forment un seul et même voyage. Destin individuel, destin commun, destin collectif de l'humanité : L'auteur jette un regard bienveillant et acéré sur l'animal technologique qui a entre ses mains l'avenir de sa planète.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né à Tarbes en 1974 , Thierry Louge est ingénieur et docteur en informatique. Il se passionne dès l'enfance pour les langages informatiques et pour celui des textes de Renaud Séchan et Georges Brassens. Puis, ce seront ses rencontres avec la poésie de Charles Baudelaire, de Victor Hugo, de Bernard Dimey - ses influences principales - qui lui permettront de marcher sur ses deux jambes entre technologie, sciences et littérature.
LangueFrançais
ÉditeurLibre2Lire
Date de sortie7 juil. 2021
ISBN9782381571690
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    Aperçu du livre

    Dieu, la Terre, un café et l'addition ! - Thierry Louge

    Dieu

    (n. c : Super-héros protéiforme aux épaules 4XL.)

    Son église ?

    Dans l’air sec silencieux des chambres de prières

    Où comme dans Ses yeux brillent de calmes flammes

    Chacune des bougies nous pleure un autre drame

    Sicut in caello et in terra, mon cher…

    Fiat voluntas tua, mais permets-moi aussi

    En connaissant ta foi, d’en critiquer l’habit

    Les dorures et le gras au ventre des vicaires

    Et leurs joues clapotantes, et leur front nobiliaire,

    Et leur col noir serré sur des repas trop riches

    Et leur bible posée sur leur panse endormie

    Et leur belle piété qui se meurt dans l’oubli

    Et leur croix d’argent fin, au col comme un fétiche

    Et permets-moi enfin, Ô mon père, Ô mon Dieu

    De rire à leurs sermons, puisque de toi à moi

    Ton église en leurs mains n’est utile ici-bas

    Pour nous servir d’abri que s’il vente ou s’il pleut.

    Légende d’un instant

    Une nuit, dans cette forêt

    Fantôme d’un Dieu qui passait

    Saluant la lune de son aile

    S’envolait une chouette.

    Revint sur le disque en beauté

    Se découper presque éternel

    Comme une prière secrète

    Le toit aigu du vieux clocher.

    Le maquisard

    Quand il ouvrait son vieux cahier

    On sentait le vin, la fumée

    Et puis des ombres s’échappaient

    Au rythme où ses gros doigts traînaient

    Sur les lignes

    Et dans sa voix profonde et digne

    Des vieilles douleurs réveillées

    Surgies d’un temps dépoussiéré

    D’un temps tragique, Hitler, Lénine

    Revenaient

    C’était un vieux bonhomme gris

    Qui marchait en souriant, ravi

    Du bon air

    C’était un vieux bonhomme gris

    Le bon Dieu l’a mené, j’espère

    Au Paradis

    Et quand il s’arrêtait de lire

    Assis devant ses petits-fils

    Il leur suffisait de sourire

    Pour que soudain son vieux martyre

    S’évanouisse

    Il en aurait presque oublié

    Les miradors, les barbelés

    Les cicatrices sur ses mains

    Les lignes de son vieux cahier

    Mais enfin…

    C’était un vieux maquisard qui

    Marchait tout en songeant à l’air

    De sa vie

    Il avait vu au tableau noir

    De l’école en passant, un soir

    Les restes des leçons d’algèbre

    Trois additions et quelques verbes

    Écorchés

    Et sur un banc, sous les platanes

    Assis en tripotant sa canne

    Il s’était dit « on a bien fait

    Voyez les potes, on a gagné »

    J’l’entendais…

    C’était un vieux maquisard qui

    Avait marché sur une terre

    En furie

    C’était un vieux bonhomme gris

    Le bon Dieu l’a mené, j’espère

    Au Paradis.

    Le couvent du damné

    Jadis, dans ce couvent aujourd’hui démoli

    Une pierre debout que je connaissais bien

    Montrait, pour ma douleur ! La tombe d’un ami

    Il y avait voulu

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