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C'était vers la fin de l'automne
C'était vers la fin de l'automne
C'était vers la fin de l'automne
Livre électronique30 pages27 minutes

C'était vers la fin de l'automne

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À propos de ce livre électronique

Ça commence comme l'aveu banal d'une histoire d'amour ordinaire, avec son éblouissement premier, ses complications prévisibles et peu à peu, sans crier gare, ça glisse vers un drame humain de notre temps. Cette histoire, c'est la sienne, c'est aussi la notre.
Il y a des textes qui vous prennent à la gorge. celui et qui font naître les émotions de petits riens. C'était vers la fin de l'automne ", fait parti de ceux là ! Touchante de grâce et de sincérité, Jean-Louis Bourdon témoigne ici d'une sensibilité, d'une discrétion et d'une subtilité remarquable
Une vraie rencontre qui réjouira tous ceux qui aiment véritablement le théâtre
un texte éblouissant d'émotion,
" L'auteur nous offre ici un texte pudique, superbe. Sa partition sonne juste.
Jean Louis Bourdon est né le 14 octobre 1955 à Paris et est l’auteur de nombreuses pièces, notamment de Jock, Teddy, L'étrange destin de M et Mme Wallace, etc. Il est un de nos grand auteurs français. Reconnu par les plus grands et la critique, il a été monté et joué à de nombreuses reprises en France et à travers le monde. Il est aussi metteur en scène, romancier et peintre.
Les pièces de Jean Louis Bourdon ont été jouées par des acteurs tels que : Roland Blanche, Judith Magre, Jim Abele, Jacques François, Chick Ortéga, Jean-Claude Dreyfus, Philippe Khorsand, Sergio Fantoni, Alessandro Gassman, Etienne Bierry, Stéphane Bierry, Jean-Paul Muel, Daniel Dublet, Jean Benguigui, Olivia Bonamy, Julia Maraval, Craig Wasson, Jean-Jacques Moreau, Chantal Neuwirth, Margaret Klenck, Antoine Basler et beaucoup d'autres. Il a été mis en scène par Jean Michel Ribes, Michel Fagado, Georges Werler, Marcel Maréchal, Marco Lucchesi, etc. et par lui même.
Il a écrit plusieurs romans : Que le jour aille au diable, Sur la tête du bon dieu, Scènes de la misère ordinaire. (Flammarion), Ainsi soit-il. (Édition de la différence), épuisés à ce jour
LangueFrançais
ÉditeurXinXii
Date de sortie8 juin 2016
ISBN9791096336128
C'était vers la fin de l'automne

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    C'était vers la fin de l'automne - Jean Louis Bourdon

    Bourdon

    Mentions Légales

    Jean Louis Bourdon

    jeanlouisbourdon@hotmail.com

    tel: 0662157739

    E-Book Distribution: XinXii

    www.xinxii.com

    A mes filles: Myrtille et Nolia

    Ce monologue a été créé pour la première fois en 1990 au théâtre Montorgueil, dans une mise en scène de Frédérique Lombart, avec Laurence Kempf.

    Reprise entre autre, en 1997 au théâtre des Roues à Avignon, avec Stella Serfaty dans une mise en scène de Jean Benguigui.

    Personnage

    La jeune femme: entre 20 et 40 ans

    C'était vers la fin de l'automne

    Une jeune femme se peigne, après un temps.

    LA JEUNE FEMME — J'aime bien me promener.

    Léger temps.

    — J'aime ça. J'aime les promenades, j'adore marcher dans le parc sur les petits cailloux.

    Léger temps.

    — Ça fait du bruit quand tu marches dessus, il y a des gens qui viennent te voir et on marche ensemble dans le parc et... Et les petits cailloux sous les chaussures ça éveille en toi des images, des images et des réflexions, ça éveille tout ça en toi, les petits cailloux quand tu marches dessus, et aussi un bien-être... Ça te replonge dans le temps. Des fois, tu pleures.

    Léger temps.

    — Dans le parc, il y a des bancs, il y a aussi des arbres. En automne, les feuilles tombent.

    Léger temps.

    — J'aime voir les feuilles tomber, j'aime quand les feuilles me tombent sur la tête ; une fois, je me suis allongée.

    Léger temps.

    — Je me suis allongée dans les feuilles, alors des gens sont venus me ramasser.

    Léger temps.

    — J'ai pleuré. En hiver, il n'y a plus de feuilles dans les arbres, il n'y a plus rien en hiver, en hiver, il y a du givre et aussi... Il fait noir, et quand il fait noir nous ne pouvons pas marcher dans le parc sur les petits cailloux parce qu'il n'y a pas de lumière en hiver dans le parc, à cinq heures, on ne voit plus rien, on ne voit plus rien en hiver, tout est éteint, on ne voit plus rien à cinq heures, plus rien, ce n'est pas ma faute.

    Un temps.

    — II m'a dit je t'aime.

    Très léger temps.

    — Alors je lui ai dit je t'aime. Je me souviens c'était le début de l'automne, on était allé boire une bière

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