Le chanteur publie « La seule façon d’aimer », un livre où s’entrechoquent les sentiments. Rencontre avec un éternel passionné
« Pour moi, il n’y a rien de plus fort que dire “Je t’aime”. Peut-être parce que, gamin, on ne me l’a jamais dit »
Interview Christophe Carrière
C’est un début d’après-midi froid mais ensoleillé, comme Didier Barbelivien les aime. Tandis que sa femme est sortie et que ses filles sont au collège, il nous accueille dans son bel appartement parisien, en savourant un de ses cigares, avant de nous présenter son chien, Lulu. Détendu, serein, on le sent plein du sentiment du devoir accompli, heureux que son roman sorte enfin en librairie.
Paris Match. Votre roman est dédié à votre femme, Laure, à vos jumelles de 13 ans, Louise et Lola, et à votre fils de 42 ans, David. Y a-t-il un peu d’eux dans vos personnages ?
D’une manière générale, je ne m’inspire de personne. Là, je suis parti de l’idée d’une adolescente amoureuse de son professeur qui le lui rend bien, avant que leurs destins ne se brisent. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Vont-ils finir par se]. Quand je rends mon personnage dingo d’Apollinaire, c’est que j’ai une passion pour lui. Quand elle craque pour les trois chiens du héros, c’est parce que j’aime tous les chiens du monde. Le plus étrange est que tout cela est fait de manière inconsciente. Ça vient au fil du temps : sept années d’écriture ! Bien sûr, je n’écris pas tous les jours. Je m’y mets quand ça vient et ça peut venir au bout de six mois… Alors, là, il faut tout reprendre depuis le début.