L'Illusion Comique
Par Pierre Corneille
4/5
()
À propos de ce livre électronique
Comédie : Voila dix ans que Pridamant cherche son fils Clindor dont il a provoqué la fuite par son autoritarisme. Dorante le conduit en Touraine chez le magicien Alcandre, qui annonce a Pridamant qu'il reverra son fils. Alcandre éloigne Dorante et explique que Clindor, apres avoir exercé divers métiers, est entré a Bordeaux au service d'un capitan, Matamore. Le magicien entraîne Pridamant dans sa grotte : il lui fera voir son fils en usant de «spectres pareils a des corps animés». Pridamant devra garder le silence et ne pas sortir. Apparaissent Clindor et Matamore, qui lance force rodomontades et dit sa flamme pour Isabelle. Apres s'etre joués de lui, Isabelle et Clindor s'avouent leur amour...
Pierre Corneille
Pierre Corneille, aussi appelé « le Grand Corneille » ou « Corneille l'aîné », né le 6 juin 1606 à Rouen et mort le 1er octobre 1684 à Paris, est un dramaturge et poète français du XVIIe siècle.
En savoir plus sur Pierre Corneille
Le Cid Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Pierre Corneille: Oeuvres Majeures: Le Cid + Horace + Cinna + Polyeucte Martyr + Rodogune princesse des Parthes + Héraclius empereur d'Orient + Nicomède Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMédée Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCinna Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Cid: une pièce de théâtre en vers et alexandrins de Pierre Corneille Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Veuve Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOeuvres de P. Corneille Tome II Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHorace Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPolyeucte: Martyr Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Illusion comique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRodogune: Princesse des Parthes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationClitandre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Lié à L'Illusion Comique
Livres électroniques liés
Sylvie Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Dom Juan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJeunesse: Édition Intégrale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Precieuses ridicules Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le Fantôme de l'Opéra (Dream Classics) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSixtine roman de la vie cérébrale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’Ile des Esclaves Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'École des femmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Naturalisme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJournal d'un homme de trop Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La Chartreuse de Parme Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Pauline Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSi un inconnu vous aborde: Des nouvelles à la frontière du fantastique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNotre-Dame de Paris Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFin de partie de Samuel Beckett (Analyse de l'oeuvre): Analyse complète et résumé détaillé de l'oeuvre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPremier Amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Parti pris des choses de Francis Ponge (Fiche de lecture): Analyse complète et résumé détaillé de l'oeuvre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa double inconstance: Analyse complète de l'oeuvre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe conte d'hiver Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5La Double Inconstance de Marivaux (Questionnaire de lecture): Document rédigé par Marie-Hélène Maudoux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLais bretons (XIIe-XIIIe siècles): Marie de France et ses contemporains Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMarie, dite de France: Lais & Fables Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Temps retrouvé Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRose et Blanche Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Comte de Monte-Cristo Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationKnock de Jules Romains (Fiche de lecture): Résumé complet et analyse détaillée de l'oeuvre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Parti pris des choses de Francis Ponge (Analyse de l'œuvre): Analyse complète et résumé détaillé de l'oeuvre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils (Analyse de l'oeuvre): Analyse complète et résumé détaillé de l'oeuvre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Arts du spectacle pour vous
Émile Zola: Intégrale des œuvres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationParler en Public Perdez la Peur de Parler en Public Évaluation : 2 sur 5 étoiles2/5L'Avare Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5L’oeuvre de John Carpenter: Les masques du maître de l’horreur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire du Cinéma français: Les Dictionnaires d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Mains sales de Jean-Paul Sartre (Analyse de l'oeuvre): Comprendre la littérature avec lePetitLittéraire.fr Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMolière: Oeuvres complètes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCinéma: Les Grands Articles d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire du cinéma: Les Grands Articles d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLorenzaccio d'Alfred de Musset (Analyse de l'œuvre): Comprendre la littérature avec lePetitLittéraire.fr Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Marchand de Venise (The Merchant of Venice in French) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire désolant du cinéma X: Histoire du cinéma Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’Ile des Esclaves Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Tempête: Illustré par Onésimo Colavidas Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRomeo et Juliette (Romeo and Juliet in French) Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Dans les coulisses du Marvel Cinematic Universe: Les superhéros au cinéma Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire désolant du cinéma francophone: Dictionnaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOeuvres complètes de Molière Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5L'art de la désobéissance Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Médecin malgré lui Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Misanthrope Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPhilosophie de la danse: Suivi de Notion générale de l’Art Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRoméo et Juliette Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Ésope: Intégrale des œuvres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAndromaque Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Hamlet in French Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les Fourberies de Scapin Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSortir des cases. L'art et le genre Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Le Jeu de l’amour et du hasard Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur L'Illusion Comique
27 notations4 avis
- Évaluation : 2 sur 5 étoiles2/5Fairly standard Renaissance fare, except that it adds a new twist, one that would be familiar to modern readers but at the time was unheard of - comedy/tragedy in the same play, for a tragi-comic fable. Though I'm not sure the author is correct about the tragedy. It appears to be a tragedy for a brief moment, but a slight twist ending actually erases the tragedy, bringing it back into comedy mode. Magic realism is also on display here in the form of a sorcerer who can see things happening thousands of miles away, and allow other people to see them, provided they are with him. Not a bad work, but nothing earth-shattering.
- Évaluation : 2 sur 5 étoiles2/5Fairly standard Renaissance fare, except that it adds a new twist, one that would be familiar to modern readers but at the time was unheard of - comedy/tragedy in the same play, for a tragi-comic fable. Though I'm not sure the author is correct about the tragedy. It appears to be a tragedy for a brief moment, but a slight twist ending actually erases the tragedy, bringing it back into comedy mode. Magic realism is also on display here in the form of a sorcerer who can see things happening thousands of miles away, and allow other people to see them, provided they are with him. Not a bad work, but nothing earth-shattering.
- Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5A beautifully translated play, as usually, by Richard Wilbur. The play alternates between comedy, farce, fantasy, romance, and tragedy -- without falling in to any of the conventional classical forms. I preferred both Corneille's The Liar and El Cid (each of which have only some of the above qualities), but this one is also enjoyable.
- Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5A beautifully translated play, as usually, by Richard Wilbur. The play alternates between comedy, farce, fantasy, romance, and tragedy -- without falling in to any of the conventional classical forms. I preferred both Corneille's The Liar and El Cid (each of which have only some of the above qualities), but this one is also enjoyable.
Aperçu du livre
L'Illusion Comique - Pierre Corneille
978-963-525-958-8
Adresse
À Mademoiselle M. F. D. R.
Mademoiselle,
Voici un étrange monstre que je vous dédie. Le premier acte n’est qu’un prologue ; les trois suivants font une comédie imparfaite, le dernier est une tragédie : et tout cela, cousu ensemble, fait une comédie. Qu’on en nomme l’invention bizarre et extravagante tant qu’on voudra, elle est nouvelle ; et souvent la grâce de la nouveauté, parmi nos Français, n’est pas un petit degré de bonté. Son succès ne m’a point fait de honte sur le théâtre, et j’ose dire que la représentation de cette pièce capricieuse ne vous a point déplu, puisque vous m’avez commandé de vous en adresser l’épître quand elle irait sous la presse. Je suis au désespoir de vous la présenter en si mauvais état, qu’elle en est méconnaissable : la quantité de fautes que l’imprimeur a ajoutées aux miennes la déguise, ou pour mieux dire, la change entièrement. C’est l’effet de mon absence de Paris, d’où mes affaires m’ont rappelé sur le point qu’il l’imprimait, et m’ont obligé d’en abandonner les épreuves à sa discrétion. Je vous conjure de ne la lire point que vous n’ayez pris la peine de corriger ce que vous trouverez marqué ensuite de cette épître. Ce n’est pas que j’y aie employé toutes les fautes qui s’y sont coulées ; le nombre en est si grand qu’il eût épouvanté le lecteur : j’ai seulement choisi celles qui peuvent apporter quelque corruption notable au sens, et qu’on ne peut pas deviner aisément. Pour les autres, qui ne sont que contre la rime, ou l’orthographe, ou la ponctuation, j’ai cru que le lecteur judicieux y suppléerait sans beaucoup de difficulté, et qu’ainsi il n’était pas besoin d’en charger cette première feuille. Cela m’apprendra à ne hasarder plus de pièces à l’impression durant mon absence. Ayez assez de bonté pour ne dédaigner pas celle-ci, toute déchirée qu’elle est ; et vous m’obligerez d’autant plus à demeurer toute ma vie,
Mademoiselle,
Le plus fidèle et le plus passionné de vos serviteurs,
Corneille.
Examen
Je dirai peu de chose de cette pièce : c’est une galanterie extravagante qui a tant d’irrégularités, qu’elle ne vaut pas la peine de la considérer, bien que la nouveauté de ce caprice en ait rendu le succès assez favorable pour ne me repentir pas d’y avoir perdu quelque temps. Le premier acte ne semble qu’un prologue ; les trois suivants forment une pièce, que je ne sais comment nommer : le succès en est tragique ; Adraste y est tué, et Clindor en péril de mort ; mais le style et les personnages sont entièrement de la comédie. Il y en a même un qui n’a d’être que dans l’imagination, inventé exprès pour faire rire, et dont il ne se trouve point d’original parmi les hommes : c’est un capitan qui soutient assez son caractère de fanfaron, pour me permettre de croire qu’on en trouvera peu, dans quelque langue que ce soit, qui s’en acquittent mieux. L’action n’y est pas complète, puisqu’on ne sait, à la fin du quatrième acte qui la termine, ce que deviennent les principaux acteurs, et qu’ils se dérobent plutôt au péril qu’ils n’en triomphent. Le lieu y est assez régulier, mais l’unité de jour n’y est pas observée. Le cinquième est une tragédie assez courte pour n’avoir pas la juste grandeur que demande Aristote et que j’ai tâché d’expliquer. Clindor et Isabelle, étant devenus comédiens sans qu’on le sache, y représentent une histoire qui a du rapport avec la leur, et semble en être la suite. Quelques-uns ont attribué cette conformité à un manque d’invention, mais c’est un trait d’art pour mieux abuser par une fausse mort le père de Clindor qui les regarde, et rendre son retour de la douleur à la joie plus surprenant et plus agréable.
Tout cela cousu ensemble fait une comédie dont l’action n’a pour durée que celle de sa représentation, mais sur quoi il ne serait pas sûr de prendre exemple. Les caprices de cette nature ne se hasardent qu’une fois ; et quand l’original aurait passé pour merveilleux, la copie n’en peut jamais rien valoir. Le style semble assez proportionné aux matières, si ce n’est que Lyse, en la sixième scène du troisième acte, semble s’élever un peu trop au-dessus du caractère de servante. Ces deux vers d’Horace lui serviront d’excuse, aussi bien qu’au père du Menteur, quand il se met en colère contre son fils au cinquième :
Interdum tamen et vocem comaedia tollit,
Iratusque Chremes tumido delitigat ore.
Je ne m’étendrai pas davantage sur ce poème : tout irrégulier qu’il est, il faut qu’il ait quelque mérite, puisqu’il a surmonté l’injure des temps, et qu’il paraît encore sur nos théâtres, bien qu’il y ait plus de trente années qu’il est au