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Château hanté
Château hanté
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Livre électronique28 pages21 minutes

Château hanté

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À propos de ce livre électronique

Le docteur B. se rend au château de Sirvoise, appelé par le duc de Castievre qui lui demande de lui consacrer du temps pour lui prodiguer soins et attention. A son arrivée, il se rend compte en effet que le duc n'est pas dans son état habituel. Celui-ci lui avoue qu'il a acheté le château pour une bouchée de pain, sous prétexte qu'il était hanté, mais depuis, les gens l'accusent d'avoir monté cette fable. Pour dérider le duc, notre docteur lui propose d'organiser un bal costumé au château. Durant le bal, notre duc déguisé en Charles Quint harangue la statue équestre de François Ier qui s'anime. Mais, est-ce bien monsieur de Rocroy, le fiancé de la soeur de la duchesse de Castievres, qui est dans l'armure?...

LangueFrançais
ÉditeurBooklassic
Date de sortie29 juin 2015
ISBN9789635253746
Château hanté
Auteur

Maurice Renard

Maurice Renard (Châlons-en-Champagne, 1875-­Rochefort, 1939) fue uno de los pioneros de la novela de terror contemporánea en Francia. De entre su variada producción destaca en particular Las manos de Orlac, que desde su publicación en 1920 ha sido objeto de numerosas adaptaciones cinematográficas.

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    Château hanté - Maurice Renard

    Veber

    Château hanté

    Un jour – c’était avant la guerre-, on m’apprit que le duc de Castièvre venait d’acheter le fameux château de Sirvoise. Et, quelques semaines après, par une lettre scellée à ses armoiries, M. de Castièvre me conviait à le rejoindre dans sa nouvelle résidence.

    « Ma femme s’est mis en tête que je me porte mal, écrivait le duc, et que vos soins me sont nécessaires. Il me semble pourtant que ma santé ne laisse rien à désirer. Mais vous me voyez trop heureux de pouvoir satisfaire, avec le désir de la duchesse, la grande envie que j’ai de vous recevoir ici. Venez. »

    Mon amitié pour lui et la connaissance que j’avais acquise de son tempérament nerveux – pour ne pas dire plus – me firent un devoir de répondre à son appel. Je décidai de lui consacrer mes vacances.

    Le château m’apparut au soleil, historique et grandiose, comme l’une des plus merveilleuses créatures de pierre que la Renaissance ait enfantées. On peut croire là-dessus les tableaux, les gravures et les cartes postales : Sirvoise est bien ce miracle d’architecture qui, dominant la Loire sablonneuse, édifie sa blanche apothéose sur un fond de collines douces, crespelées de forêt.

    M. de Castièvre m’attendait au perron. Bien que mon arrivée le ragaillardît manifestement, je fus frappé de son aspect sinistre. Il s’obstina toutefois, en ricanant :

    – C’est la duchesse qui a réclamé votre concours. Je ne vais pas mal du tout, allons ! Comme toujours ! Comme toujours !

    La jolie Mme de Castièvre me regardait avec des yeux remplis d’inquiétude.

    Elle voulut m’accompagner elle-même à la chambre qui m’était destinée. C’était pour m’instruire de l’état de son mari.

    Quand ils s’étaient installés, elle et lui, à Sirvoise, le duc avait d’abord montré beaucoup de belle humeur. Tout le ravissait dans son acquisition. Il s’employait avec feu à l’entretien du

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