Beau sire, vous avez pris la croix en l’an de grâce 1096, pour aller délivrer Hiérusalemme et le Saint-Sépulcre, tombés au pouvoir des Palestiniens?
– Ouais! On allait pouvoir casser du Sarrasin! Depuis le concile de Clermont et les nombreux meetings de Bernard l’Ermite, l’idée était dans l’air. Chacun savait qu’un départ pour la croisade nous vaudrait le pardon de nos péchés, l’exemption fiscale et le moyen d’échapper à nos créanciers. Par ailleurs, je m’embêtais un