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Farid: La trilogie
Farid: La trilogie
Farid: La trilogie
Livre électronique200 pages2 heures

Farid: La trilogie

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À propos de ce livre électronique

Farid a 15 ans. Il habite Marseille et semble être un adolescent comme les autres…
Jusqu’au jour où un événement va bouleverser sa vie…
Avec ses amis Jérémy et Jordi puis Caroline, il va vivre trois extraordinaires aventures !
De Cassis à Québec, en passant par l’Auvergne, les adolescents vont devoir mener des enquêtes aussi passionnantes que dangereuses…

Arriveront-ils à s’en sortir vivants ?

Partage avec eux de l’amitié, des émotions fortes, la découverte de différentes régions de France et du Canada…

Et surtout des aventures pleines de SUSPENSE !

Une TRILOGIE haletante que tu auras envie de lire d’une traite !

un livre pour les 9-14ans
LangueFrançais
Date de sortie4 nov. 2014
ISBN9782322029907
Farid: La trilogie
Auteur

isabelle Desbenoit

Isabelle Desbenoit est aussi l'auteure d'un thriller religieux "In manus tuas Domine ..." paru chez BoD en 2009 et d'un "Recueil de (Bonnes) Nouvelles" , BoD , 2014. La Trilogie "Farid" est également disponible en trois ouvrages distincts : Farid et le mystère des falaises de Cassis, BoD, 2009 Farid au Canada, BoD, 2009 Farid et les secrets de l'Auvergne, BoD, 2009

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    Aperçu du livre

    Farid - isabelle Desbenoit

    Sommaire

    Farid et le mystère des falaises de Cassis

    Un mystérieux correspondant

    Début de vacances mouvementé

    Vers l’inconnu

    Mystère sous terre

    Prisonniers

    Jérémy se surpasse

    Épilogue

    Sommaire Tome I

    Farid au Canada

    Des vacances laborieuses

    Un mystérieux interlocuteur

    Cours et surprise dévoilée

    En route pour la forêt et l’aventure…

    Étranges trappeurs

    Périlleuse équipée

    Épilogue

    Sommaire Tome II

    Farid et les secrets de l’Auvergne

    Une Québécoise à Marseille

    Rencontre dans les parcs

    La chevauchée aventureuse

    Les gendarmes s’en mêlent…

    Pauvre Marie /Jérémy a une idée de génie

    La chance sourit aux audacieux

    Épilogue

    Sommaire Tome III

    Du même auteur :

    -Farid et le mystère des Falaises de Cassis, BoD, 2009

    -Farid au Canada, BoD, 2009

    -Farid et les secrets de l'Auvergne, BoD, 2009

    Un Thriller religieux :

    -In manus tuas Domine…, BoD, 2009

    Un recueil de Nouvelles :

    -Recueil de (Bonnes) Nouvelles, Bod, 2014

    Farid et le mystère des falaises de Cassis

    Tome I de la Trilogie

    Roman

    Isabelle Desbenoit

    Chapitre I

    UNE SURPRISE INESPÉRÉE

    Farid jeta son sac sur la chaise de l’entrée et se précipita dans le salon.

    « Maman ! cria-t-il, j’ai gagné le concours littéraire du lycée ! J’ai gagné le premier prix ! L’ordinateur avec une connexion Internet pour une année !

    Je suis très contente pour toi mon chéri ! Bravo ! Quand l’auras-tu ?

    La remise des prix aura lieu samedi matin à onze heures, si tu veux venir… Il y a aussi Jérémy qui a eu le septième prix, il aura un lot de CD au choix.

    Cela me fait plaisir pour lui, et si tu veux invite-le samedi midi avec sa mère… Nous fêterons tout cela ensemble.

    D’accord, bonne idée ! Tu sais… je vais pouvoir surfer sur Internet comme bon me semble, plus besoin d’aller à la médiathèque et de payer si cher. C’est génial ! »

    Farid, grand et maigre adolescent de quinze ans, avait le beau teint bronzé de son Algérie natale. Il était en seconde au lycée Ganière. Orphelin après un tragique accident qui l’avait laissé seul au monde alors qu’il venait juste d’arriver en France, il avait été adopté par les Demoncours à l’âge de quatre ans. Fils unique de ses parents adoptifs, il vivait avec eux dans un petit F3 au cinquième étage d’un immeuble du centre de Marseille. Son père était chauffeur de bus et sa mère travaillait à mi-temps comme assistante pour le compte d’un avocat.

    Le trio s’entendait à merveille ; il régnait en général dans l’appartement une atmosphère joyeuse et paisible. Jérémy, le meilleur ami de Farid, habitait au nord de la ville et était l’aîné de trois enfants.

    Après avoir avalé une demi-baguette tartinée de confiture, Farid se mit rapidement à ses devoirs. Il les expédiait habituellement au plus vite pour ressortir voir ses amis ou les accueillir chez lui. En ce moment, leur passion à tous était le BMX, et ils se retrouvaient plusieurs fois par semaine place Féréol pour s’entraîner. Libre jusqu’à vingt heures, Farid en profitait largement mais ses parents exigeaient qu’à cette heure, il soit rentré pour dîner ; en été, il ressortait jusqu’à vingt-deux heures. Il lui arrivait cependant de rester dans sa petite chambre pour écouter de la musique, rêver ou lire. Il pouvait aussi regarder la télévision, discuter avec ses parents ou jouer à la playstation.

    Farid était un garçon réfléchi, posé, mais il adorait rire. Son adolescence se passait bien malgré des moments de blues qu’il soignait en écoutant en boucle ses groupes et chanteurs préférés : Kyo, Sinsemilia, Ska-P, Nofx.

    Pour l’heure, Farid, gonflé à bloc, acheva rapidement ses exercices de physique, survola les verbes irréguliers anglais, puis enfila son blouson et sortit en trombe. Dévalant les cinq étages en sifflotant, il se précipita dans la rue et courut prendre un bus pour se rendre à la FNAC. Il voulait demander de la documentation sur l’ordinateur qu’il allait recevoir samedi. C’était l’un des derniers PC sortis et, même dans ses rêves les plus fous, il n’aurait jamais pu imaginer en posséder un à quinze ans !

    Il arriva dix minutes avant la fermeture, et se vit remettre un livret correspondant au modèle souhaité par un sympathique vendeur. Dans le bus qui le ramenait rue Sainte-Anne, il le dévora de la première à la dernière page, et arriva juste à l’heure pour le dîner. Son père le félicita.

    « Farid, je suis vraiment content pour toi ! Mais où vas-tu mettre cet ordinateur ?

    Dans ma chambre Papa !

    — Et la prise de téléphone pour la box ? Tu sais bien que le téléphone est dans l’entrée ! Et tu sais qu'avec ta mère nous ne voulons pas installer d'ondes Wi-fi dans l'appartement.

    Ah oui ! zut… Tu crois que l’on peut faire courir un fil le long du mur ?

    En le coinçant sur la plinthe, je pense que c’est possible, nous verrons cela mon grand. »

    Ayant terminé son gratin de pâtes au jambon et son fromage blanc, Farid retourna dans sa chambre pour faire de la place réservée à ce cher « computer » qui trônerait sur son bureau dans deux jours. Il n’eut pas trop de la soirée pour dégager une surface jonchée de magazines, de livres, de gadgets et autres CD.

    Quelle chance tout de même d’avoir remporté ce prix ! Il l’avait obtenu de justesse car Élodie, également scolarisée à Ganière, n’avait eu qu’un point de moins. Il s’agissait de produire une dissertation sur un thème au choix parmi une liste donnée. L’épreuve avait réuni les volontaires de tous les lycées de Marseille dans un grand gymnase de la ville. Farid avait choisi de traiter un sujet relativement difficile : « La citoyenneté aujourd’hui ». Il avait la chance de posséder de bonnes aptitudes de rédaction, il lisait beaucoup et se tenait au courant de l’actualité en discutant souvent avec ses parents. Mais il n’aurait jamais cru qu’il sortirait premier sur les cinq cents candidats !

    À vingt-deux heures trente, il éteignit la lumière et s’endormit en rêvant à ce clavier sur lequel il allait bientôt pouvoir tapoter face à un écran qui scintillerait de mille feux pour lui ouvrir les portes du monde.

    Enfin, le samedi arriva et, pour une fois, Farid n’eut aucun mal à sortir de son lit. Sa mère l’accompagna à la mairie, avec la voiture, afin de pouvoir récupérer l’encombrant objet. Quand, après le discours du premier adjoint, Farid entendit celui-ci annoncer « Farid Demoncours : premier prix ! », il sentit son cœur cogner à toute allure dans sa poitrine. Il se leva et se rendit sur l’estrade comme dans un rêve.

    Les officiels, le sponsor du concours, les professeurs, tout le monde lui serra la main et l’on apporta sur un chariot roulant trois grands cartons enrubannés.

    Puis ce fut le tour d’Élodie de recevoir un lecteur DVD et un lot impressionnant de films ; le troisième prix était un BMX et, à partir du quatrième prix des lots de CD clôturaient les récompenses.

    Farid, debout sur l’estrade, applaudissait ses camarades et regardait sa mère, fière et souriante. Il y eut ensuite un pot avec jus de fruits et petits-fours, mais Farid, terriblement excité, ne put rien avaler.

    Vers midi, à l’issue de la réception, un employé de la mairie vint charger les trois précieux cartons dans la Clio familiale. Une demi-heure plus tard, ils trônaient dans l’appartement.

    « Maman, je peux déballer ?

    Non Farid, ton ami et Papa vont arriver d’un moment à l’autre ; aide-moi plutôt à dresser la table, tiens ! Mets cette nappe et installe le bouquet dans un vase. »

    Farid s’exécuta, déçu. Lorsque la sonnette retentit, il courut ouvrir à Jérémy, sa mère et ses deux petites sœurs. Henri, le père de Farid, les avait pris en voiture en revenant de son travail.

    Le déjeuner fut joyeux et animé ; on fêta l’événement au cidre. Seule avec ses trois enfants, Solange appréciait toujours de venir chez les Demoncours ; c’était des amis fidèles sur qui elle pouvait compter. Les deux familles se rendaient souvent service.

    Une fois la tarte au chocolat avalée, les deux garçons demandèrent à sortir de table.

    « Accordé ! dit en riant Madame Demoncours ; allez vite installer la merveille !

    Merci M’man… on fera la vaisselle plus tard ! annonça Farid qui participait habituellement à cette tâche.

    Vous en êtes dispensés aujourd’hui, Messieurs les lauréats ! »

    Les deux garçons disparurent, ravis. Ils se mirent à la tâche et passèrent tout l’après-midi et la soirée, aidés du père de Farid, à installer l’ordinateur et les périphériques : box, enceintes, imprimante/scanner, jeux et logiciels… Rien ne manquait.

    Jérémy téléphona à sa mère, repartie en fin d’aprèsmidi, pour lui demander la permission de dormir chez Farid. Le dimanche fut consacré à régler, à connecter, à tester… Ils ne mirent pas le nez dehors et, à la fin du week-end, l’ensemble fonctionnait.

    Dès lors, la vie de Farid changea ; il passait ses soirées dans sa chambre, les yeux rivés à l’écran. Il avait un vaste choix : les jeux, la musique, les forums de discussions, le surf sur le Web…

    Jérémy venait souvent et obtenait quelquefois la permission de rester jusqu’au lendemain. Les parents de Farid, le voyant littéralement rivé à sa machine, avaient bien vite réagi : il n’était autorisé à s’en servir qu’en soirée et devait se coucher à vingt-deux heures les jours d’école. Ce couvre-feu devait être respecté sinon son père ôtait le fusible qui alimentait sa chambre… Il s’était fait avoir plusieurs fois et maintenant il mettait son réveil à sonner dix minutes avant l’heure fatidique pour être sûr de pouvoir clore les affaires en cours, quitter une partie de « Counter strike » ou une discussion en ligne…

    L’adolescent continuait à voir ses amis après les cours, mais rentrait rapidement à la maison pour retrouver son cher ordinateur.

    Il adorait dialoguer sur les chats et autres forums ; il s’y était d’ailleurs fait rapidement des amis virtuels.

    Il se mit notamment à correspondre avec une jeune canadienne du même âge, avec le vice-champion de France de BMX qui lui donna quelques conseils techniques et avec un professeur à la retraite qui l’aida bénévolement en maths.

    Quelque peu timide avec la gente féminine de son collège (Farid nourrissait, comme tant d’autres à son âge, certains petits complexes : il se trouvait trop maigre, n’aimait guère son visage à cause d’un nez légèrement busqué), il était le bon camarade poli et gentil mais restait distant.

    Avec Caroline, qui vivait à Toronto et qui ne l’avait jamais vu, il se sentait très à l’aise. Il lui racontait beaucoup de choses et l’adolescente répondait pareillement à ses confidences.

    Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes et Farid était loin de se douter qu’Internet allait l’entraîner dans une aventure extraordinaire…

    Chapitre II

    UN MYSTÉRIEUX CORRESPONDANT

    C’était la fin du week-end, il était dix-neuf heures, Farid revenait d’une virée en BMX avec ses copains dans les rues de la ville. Après s’être douché, il s’était préparé un plateau-repas ; en effet, le dimanche soir, chez les Demoncours, chacun avait quartier libre pour se sustenter à sa guise…

    L’adolescent mangeait donc souvent un gros paquet de chips accompagné de Coca-Cola et d’un yaourt à boire.

    Pas besoin de fourchette, de couteau, de verre, la liberté de manger tout en surfant… le bonheur !

    Vous avez un nouveau message !

    Il ouvrit sa boîte électronique et découvrit un message énigmatique :

    Si tu habites dans les Bouches-du-Rhône, peux-tu m’aider à résoudre un mystère ? J’ai quinze ans et je viens de retrouver dans le grenier de mon grand-père de mystérieux documents. Je t’en dirai plus si tu acceptes. Je me permets de t’envoyer un e-mail car j’ai vu que ton pseudo dans le forum BMX incluait le nombre treize, je suppose que c’est ton département à moins que ce ne soit ton âge ?

    Effectivement c’était un jeune du forum vélo qui écrivait ; Farid n’avait donc aucune raison de se méfier car, pour s’inscrire, il fallait une lettre d’accord des parents, des justificatifs d’identité et de domicile si l’on était mineur, avec vérification par les modérateurs.

    Piqué par la curiosité, Farid répondit immédiatement qu’il habitait bien Marseille et qu’il était d’accord pour en savoir plus et pour aider son interlocuteur s’il le pouvait.

    Apparemment, le correspondant n’était pas actuellement en ligne et, n’ayant pas de réponse, Farid termina la soirée en jouant en ligne à "War craft" et oublia le curieux message.

    Deux jours plus tard, Farid avait au lycée une interrogation de mathématiques. Il souhaitait passer en première scientifique et devait pour cela obtenir une moyenne correcte dans cette matière. Il dut donc utiliser sa soirée du lundi à réviser tout le programme des deux premiers trimestres.

    Plongé dans les fonctions affines, les constructions géométriques et autres vecteurs, il n’ouvrit pas son ordinateur, ce qui lui arrivait rarement depuis que celui-ci trônait sur son bureau.

    L’adolescent était assez autonome dans son travail scolaire ; ses parents n’y mettaient guère le nez, sauf quand leur fils le leur demandait. Bien que ne sachant pas exactement dans quelle branche il voulait se diriger, le jeune garçon avait envie de faire des études supérieures.

    Ce n’est donc que le mardi soir qu’il ouvrit sa boîte aux lettres électronique et qu’il s’aperçut que « jordi15 » lui avait répondu :

    Salut ! J’habite depuis un mois à Cassis, près de la route des crêtes qui part sur La Ciotat. Mon grand-père y possédait une grande maison bourgeoise dans la garrigue. Il est mort voici six mois et nous l’a léguée ; avec mes parents, nous commençons à trier ses affaires. Dans le grenier, j’ai trouvé un vieux cartable avec des plans jaunis et une lettre. Apparemment, mon grand-père a découvert quelque chose d’extraordinaire dans la garrigue. Je n’ai pas encore d’amis dans le coin et il n’est pas facile de s’intégrer à mes camarades d’école qui se connaissent tous ! Je te demande bien sûr le plus grand secret sur le sujet, il ne faut pas que cela s’ébruite. Que dirais-tu de nous rencontrer dimanche après-midi… Pourrais-tu venir jusqu’ici si tes parents sont d’accord ?

    Farid, tout excité, se précipita dans la salle à manger où ses parents étaient en train de discuter.

    « Papa ! Maman ! Excusez-moi de vous déranger… J’ai un truc à vous demander ! J’ai un nouveau copain et il m’invite dimanche, il habite près de la route des crêtes à Cassis, est-ce que je peux y aller ?

    C’est un peu loin… répondit Monsieur Demoncours en plissant les lèvres ; il serait peut-être utile que l’on connaisse ses parents avant, non ?

    Et bien, vous n’avez qu’à m’emmener en voiture et vous les saluerez en même temps ! Il s’appelle Jordi, il est nouveau dans la région et il n’a pas de copains. S’il vous plaît… supplia Farid en prenant une voix de petit garçon soumis.

    Monsieur et Madame Demoncours se concertèrent du regard,

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