Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Le Trésor De L’Île Aux Brouillards
Le Trésor De L’Île Aux Brouillards
Le Trésor De L’Île Aux Brouillards
Livre électronique162 pages2 heures

Le Trésor De L’Île Aux Brouillards

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

L’été semblait s’écouler tranquillement à Albarossa pour quatre grands amis. Mais la découverte d’un message mystérieux les propulsera dans une multitude d’aventures palpitantes et dangereuses à la recherche d’un trésor perdu.
Livre d’aventures pour jeunes lecteurs de 9-13 ans.
LangueFrançais
Date de sortie24 déc. 2019
ISBN9781547585236
Le Trésor De L’Île Aux Brouillards

Lié à Le Trésor De L’Île Aux Brouillards

Livres électroniques liés

Monstres pour enfants pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Le Trésor De L’Île Aux Brouillards

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Le Trésor De L’Île Aux Brouillards - Fabio Maltagliati

    SOMMAIRE

    Fabio Maltagliati

    Le Trésor de

    l’Île aux Brouillards

    ––––––––

    ROMAN POUR ENFANTS

    ––––––––

    Ce livre est une œuvre de fantaisie. Les personnages et les lieux qui y sont cités ont été inventés par l’auteur dans le but de conférer véridicité au récit. Toute ressemblance avec des faits, des lieux et des personnes est absolument fortuite.

    La reproduction totale ou partielle de ce livre est absolument interdite, de même que sa diffusion dans des réseaux informatiques, sa transmission sous quelque forme que ce soit, et par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, photocopies, enregistrements ou toute autre méthode, sans l’accord écrit des titulaires du copyright.

    © Copyright 2013 Andrea Fabio Maltagliati

    Responsable de la publication : Andrea Fabio Maltagliati

    Livre publié par l’auteur

    ––––––––

    LE TRÉSOR DE L’ÎLE AUX BROUILLARDS

    À Aurora

    1

    UNE ÉTAPE INATTENDUE

    ––––––––

    L’école était désormais terminée depuis longtemps et le moment de partir au bord de la mer était enfin arrivé pour Federica.

    Depuis toujours, elle aimait ces instants qui précédaient leur départ pour Albarossa : la préparation des valises, le choix des affaires à emporter et de celles qu’on laisserait à la maison. En sachant qu’on les retrouveraient trois semaines plus tard.

    Mais ce dont elle avait hâte par-dessus tout, c’était de retrouver ses meilleurs amis. Le premier des trois, Matteo, était un garçon aux cheveux bruns avec une mèche blonde sur le devant et des yeux vert émeraude magnifiques. Il avait un an de plus qu’elle et il lui plaisait depuis toujours. Il habitait dans une grande ville qui, malheureusement, n’était pas la même qu’elle, car elle aurait aimé pouvoir le voir également pendant le reste de l’année, au lieu de devoir lui parler au téléphone ou par ordinateur.

    Matteo jouait au foot dans l’équipe de la paroisse de son quartier et, tous les mardis, il envoyait à Federica le journal de la semaine avec le compte-rendu de son match. Une fois, il lui avait même envoyé une photo de lui vêtu du maillot de l’équipe ; elle l’avait imprimée et collée sur son agenda.

    Armando, le deuxième, avait en revanche le même âge qu’elle. Il était originaire d’une ville du sud. Il avait les yeux marrons et portait d’épaisses lunettes de vue, ses cheveux étaient toujours ébouriffés et on aurait dit qu’il ne se peignait jamais. C’était quelqu’un de très intelligent et cultivé, mais à la différence de l’intello que Federica avait dans sa classe, qui n’adressait jamais la parole à personne, Armando était de bonne compagnie. Il souriait toujours et connaissait des tas de blagues qui étaient à mourir de rire, surtout lorsqu’il les racontait en patois.

    Il arrivait à Albarossa toujours seul, voyageant à chaque fois en train pendant plusieurs heures et il logeait chez sa grand-mère, originaire précisément de ce village. En effet, pendant le mois d’août, ses parents travaillaient, c’était donc elle qui devait l’héberger, ce qu’elle faisait toujours très volontiers.

    Pendant l’année, Armando passait des journées entières devant son ordinateur : parfois pour jouer, mais le plus souvent il approfondissait ses connaissances informatiques. Chaque jour, il se dépêchait de finir ses devoirs pour pouvoir s’adonner à sa grande passion. On pouvait le définir un véritable génie de l’informatique, aucun programme et aucun jeu n’avait de secrets pour lui.

    Il ne se séparait jamais de son ordinateur, même pendant les vacances sa chambre ressemblait au laboratoire d’un centre de recherches : il y avait des câbles partout, des boîtiers de cd vides par terre et l’imprimante fonctionnait sans arrêt, distribuant une feuille après l’autre.

    Tout le monde était convaincu qu’il deviendrait un scientifique !

    Ensuite, il y avait Béatrice, la petite Béa, la plus jeune du groupe. C’était une vraie romantique. Mais elle possédait encore de nombreuses qualités : ses amis la considéraient comme la personne la plus gentille et la plus généreuse du monde. Elle adorait par-dessus tout les animaux : elle n’aurait fait de mal même pas à une fourmi et cet amour semblait réciproque. Cependant, elle était aussi très peureuse, un rien l’effrayait. Mais lorsqu’elle avait en tête un objectif auquel elle tenait vraiment, elle devenait plus courageuse qu’un lion.

    Béatrice habitait dans un petit village près de la ville où vivait Federica et, pendant l’année, elles se voyaient parfois avec leurs familles. La dernière fois qu’elles s’étaient vues c’était à l’occasion des finales de natation de la province, car Béatrice était une petite championne dans cette discipline. Federica encouragea passionnément son amie, qui arracha la victoire en dépassant d’un demi bassin la deuxième du classement. Tout le monde disait qu’elle serait devenue une nageuse redoutable. Mais elle ne s’en vantait pas pour autant, surtout lorsqu’elle était avec ses amis. Personne n’aurait pu se douter de nager aux côtés d’une future super championne !

    Enfin, elle, Federica, Fede pour les amis. Une jeune fille blonde, dont les cheveux longs retombaient sur ses épaules, et aux yeux d’une couleur magnifique, qui oscillait entre le marron clair et le vert. Physiquement, elle était en avance, c’était, en effet, la plus grande de son groupe d’amies. À l’école, les professeurs se plaignaient parfois de ses périodes de passage à vide, mais ses notes étaient presque toujours excellentes.

    Du fait de sa taille, elle jouait au volley dans l’équipe de l’école. Elle était une véritable meneuse, au point qu’en l’espace d’une demie saison, elle était déjà devenue capitaine de l’équipe.

    Federica se souvenait très bien de la route qui menait à la mer, car au fil des années elle avait appris par cœur le nom des sorties de l’autoroute et elle se les remémorait mentalement un peu avant de les dépasser. Elle savait en effet qu’à chaque panneau, la distance qui la séparait de ses amis se réduisait un peu plus.

    Mais, ce jour-là, après un certain point, les panneaux ne correspondaient plus à ceux qu’elle connaissait. Curieuse, elle demanda à ses parents pourquoi.

    Ils lui répondirent qu’ils voulaient passer dire bonjour à une collègue de travail qui était à l’hôpital, car sa fille de deux ans était hospitalisée.

    Tu t’en souviens peut-être, elle s’appelle Margherita. Ils étaient venus dîner chez nous l’hiver dernier, dit son père.

    Bien sûr, je m’en souviens. Qu’est-ce qu’elle a ?

    Elle a attrapé une vilaine maladie, une maladie rare, qui doit être soignée dans un hôpital spécial.

    Comment ça, spécial ?

    Un hôpital spécialisé dans le traitement des maladies infantiles, répondit sa mère.

    Ça veut dire qu’ils proposent des soins spéciaux pour les enfants ?

    Exactement. Et c’est un endroit où travaillent également des médecins très compétents, spécialisés justement dans ce type de pathologies.

    Je ne savais pas qu’il existait des structures de ce genre. Je pensais que les enfants étaient soignés dans des hôpitaux normaux, comme celui où je suis allée l’an dernier.

    Généralement, c’est le cas, mais lorsque la maladie est particulièrement grave, ils sont transférés dans des structures comme celle-ci, où ils peuvent être mieux suivis.

    Ils restèrent silencieux jusqu’à leur arrivée au parking. Une fois entrés dans l’hôpital, ils demandèrent à la demoiselle de l’accueil de leur indiquer où se trouvait la chambre de Margherita. Puis, ils montèrent en ascenseur jusqu’au deuxième étage.

    Dès qu’ils entrèrent dans la chambre, ils furent accueillis par des embrassades. Margherita dormait à ce moment-là, c’est pourquoi ils parlèrent à voix basse.

    Federica remarqua que la pièce ne ressemblait pas du tout à une chambre d’hôpital, on aurait plutôt dit qu’il s’agissait de son ancienne chambre : des petits cadres et des dessins très colorés accrochés aux murs faisaient un bel effet, tandis que quelques jouets étaient éparpillés par terre sur un tapis en mousse composé de gros morceaux de puzzle colorés.

    Elle n’avait pas gardé un mauvais souvenir de l’hôpital. Certes, elle savait bien qu’y entrer signifiait être malade et devoir se soigner. Toutefois, dans son cas, elle en était sortie guérie en moins d’une semaine et sa vie avait repris son cours comme avant. Elle se souvenait aussi d’une infirmière vraiment très gentille et d’un médecin qui avait l’air beaucoup trop jeune pour être un vrai docteur : en effet, son visage ressemblait à celui d’un petit garçon et il n’avait qu’un peu de duvet au-dessus de la lèvre supérieure, comme certains de ses camarades de classe. Il était totalement différent de son médecin de famille, celui chez qui elle allait d’habitude, qui, lui, ressemblait à son grand-père.

    Ils sortirent tous de la pièce pour ne pas risquer de réveiller la petite fille et commencèrent à discuter. Les parents de Margherita avaient une expression très triste et souvent la mère de la petite devait interrompre sa phrase pour sécher ses larmes.

    Au bout de quelques minutes, Federica, qui avait besoin d’aller aux toilettes, commença à arpenter les couloirs de l’hôpital. En passant devant plusieurs chambres, elle eut envie de jeter un œil à l’intérieur et comme elle trouva certaines portes ouvertes, elle fit quelques pas pour voir ce qu’il s’y passait.

    Ce qu’elle y vit ressemblait beaucoup à ce qu’elle avait aperçu dans la chambre de Margherita : des enfants d’âges différents, petits et grands, alités, et des adultes, assis à côté, qui parlaient à voix basse ou qui lisaient un journal. Une fois sortie des toilettes, elle décida de poursuivre sa promenade dans les couloirs et aboutit dans un coin où se trouvaient des petites chaises vertes en plastique, une petite table jaune et un tableau rouge avec des lettres aimantées. Sur le tableau était composé le mot G-I-A-N-N-A, sûrement le nom de l’une des petites filles hospitalisées. Sur le petit meuble juste à côté se trouvaient des jeux emballés.

    Quelques minutes s’écoulèrent encore lorsque sa mère l’appela et lui dit que l’heure des visites était terminée mais qu’ils devaient encore aller voir une personne avant de repartir. En réalité, Federica s’ennuyait un peu et elle avait hâte d’arriver à la mer, mais elle pensa que, de toutes façons, elle aurait eu trois semaines pour profiter de ses amis. Au fond, quelques minutes de retard n’auraient pas gâché ses vacances.

    La personne à laquelle ils devaient rendre visite était la directrice de l’hôpital. Elle avait convoqué les parents de Margherita et ils profitèrent donc de l’occasion pour aller la voir tous ensemble.

    Dès qu’ils entrèrent dans son bureau, Federica remarqua que la femme avait les yeux rouges et une expression affligée. Après s’être présentée et les avoir salués en serrant la main à tout le monde, elle les fit asseoir.

    Federica décida de rester debout et la directrice la regarda soudain, en lui faisant un grand sourire.

    Comment t’appelles-tu ? demanda-t-elle.

    Federica.

    Tu es vraiment une jolie jeune fille. Quel âge as-tu ?

    Douze ans mais, en disant cela, elle devint toute rouge, car elle se sentait mal à l’aise à chaque fois que quelqu’un lui faisait un compliment. En réalité, elle savait qu’elle était jolie : tous les garçons de sa classe lui couraient après, mais depuis longtemps elle ne pensait qu’à Matteo, c’est pourquoi elle n’accordait jamais trop d’importance à ces appréciations.

    La directrice commença à parler.

    Monsieur et Madame Mannino, je vous ai convoqués car j’ai malheureusement de mauvaises nouvelles à vous annoncer.

    Vous connaissez bien les conditions de Margherita, continua-t-elle. "En ce moment, nous avons réussi à

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1