La revolution alimentaire: Les secrets de la longévité!! La "méthode Adamski"

Par Frank Laporte-Adamski

La maladie est l'issue réactive de la transgression personnelle, par chacun d'entre-nous, des lois naturelles.
La santé est le fruit du rétablissement de telles lois.
Adamski, à travers sa méthode, exalte le recouvrement de la fonction alimentaire et digestive.

• Langue: Français
• Éditeur: Verdechiaro
• Date de sortie: 9 févr. 2022
• ISBN: 9788866232148

Aperçu du livre

Préface à la 6ème édition

Depuis la 1ère édition, nous disposons d’un examen radiologique nouveau l’endoscopie par capsule avalée qui valide ma théorie; vous lirez en annexe le compterendu d’une patiente qui confirme la vitesse de descente de la capsule en 4 h 43 jusqu’a la valvule iléo-caecale (intestin grêle) ce qui correspond aux aliments lents ou non acides.

Dans le chapitre IV j’ai precisé la classification entre les aliments rapides (30 min.) ou acides et les aliments lents (4ou5 h.) ou non acides. Cela pour ne pas confondre avec une autre diète acides–basiques, apparue après ma 1ère édition.

Préface à la 3ème édition

«J’ai accueilli avec plaisir et spontanéité l’invitation à présenter la troisième édition de La Révolution Alimentaire, que m’a adressée l’auteur naturopathe Frank Laporte-Adamski.

La maladie est l’issue réactive de la transgression personnelle, par chacun d’entre-nous, des lois naturelles.

La santé est le fruit du rétablissement de telles lois.

Adamski,à travers sa méthode, exalte le recouvrement de la fonction alimentaire et digestive.

J’espère nombreux ceux qui vont profiter de cette lecture pour le rétablissement de leur équilibre biologique, et autant de médecins qui vont assimiler l’expérience clinique de l’auteur.

Dr. Angelo Campagna

Pédiatre-homéopathe

Novembre 2006

INTRODUCTION

LA NAISSANCE D’UN CONCEPT SIMPLE

Je ne serais sans doute jamais devenu praticien de santé si je n’aimais pas beaucoup le sport. Tout a commencé vers l’adolescence, à un moment de ma vie où je pratiquais avec passion des sports exigeant une parfaite condition physique: la natation, l’équitation et les arts martiaux.

J’étais très motivé, sinon très doué, et j’envisageais de devenir athlète de haute compétition. Un rêve. Mais un rêve qui s’est brisé a l’âge de 17 ans, quand j’ai commencé à ressentir régulièrement une douleur au dos. Des examens ont permis d’établir le diagnostic: j’étais atteint d’un syndrome courant, dont souffre un Français sur trois, la maladie de Scheuermann (une mauvaise minéralisation des vertèbres). Une maladie sans grande conséquence sur l’état de santé et le mode de vie, mais selon les médecins incompatible avec une pratique sportive intensive.

Pour moi c’était la fin du monde. Pendant un certain temps, j’ai été très malheureux. J’ai continué néanmoins à faire du sport, mais à un rythme plus modéré. J’essayais de ne pas franchir les limites imposées par mon léger handicap, tout en allant le plus loin possible. Cette volonté de connaître mes limites, de faire avec le potentiel dont je disposais, m’a naturellement incité à en savoir un peu plus sur mon corps, cette charpente qui m’avait trahi. Aussi, à la fin de mes études secondaires, j’ai décidé de devenir kinésithérapeute. Bien sûr, je me suis intéressé surtout aux problèmes de dos. Quelques années plus tard, après avoir suivi une formation de kiné, je me suis spécialisé dans ce domaine. J’ai appris à mes premiers patients comment, à l’aide d’une gymnastique de base, ne pas trop solliciter leur dos fragile tout en menant une vie à peu près normale.

Cette gymnastique, que j’ai mise au point peu à peu, possède aussi un énorme avantage: elle comble le corps et l’esprit de ceux qui se voient interdire la pratique sportive pour une raison médicale. J’ai rencontré souvent des patients soudain privés de sport, se sentant amoindris, déprimés. Pour eux, cette gymnastique, qui ressemble au geste sportif car elle fait bouger le corps, devient un substitut idéal. Je leur ai appris ainsi comment valoriser au maximum un capital santé plus ou moins entamé par un problème lombaire.

Mais assez rapidement, j’ai fini par trouver cette gymnastique insuffisante. Elle permettait certes de supporter le handicap, mais ne traitait pas le problème de fond. J’ai entrepris alors des études d’ostéopathie. J’ai pris conscience que la plupart des problèmes de dos étaient aggravés par un mauvais fonctionnement du tube digestif. Et en pratiquant l’ostéopathie, j’ai commencé enfin non plus seulement à soulager mes patients, mais à corriger durablement leurs problèmes de dos. Car il existe un lien direct entre le tube digestif et le dos.

J’ai appris que:

POUR MINIMISER LES CONTRAINTES QUI PÈSENT SUR LE DOS, IL FAUT AUSSI MINIMISER LES CONTRAINTES QUE LE TUBE DIGESTIF FAIT PESER SUR CE DOS!

Quelques temps plus tard, j’ai rencontré le naturopathe Robert Masson. C’est lui qui m’a enseigné le rôle essentiel que tient l’alimentation dans le bon équilibre de l’organisme, et comment certaines mauvaises associations alimentaires entraînent différents troubles digestifs.

Il se trouve que je souffrais depuis de longues années d’une affection dermatologique, dont aucun traitement n’était parvenu à me débarrasser : un psoriasis. Un jour, je me suis décidé à suivre les indications de Robert Masson, parmi lesquelles ne plus manger de tomates au cours des repas. Quatre jours plus tard, mon psoriasis avait disparu …

Dès lors, j’ai commencé à étudier de plus près les principes de Masson, et surtout à développer et à approfondir l’idée du réglage alimentaire. J’en suis venu à établir un concept global de santé, centré sur les problèmes du tube digestif. Je l’ai mis en pratique sur de nombreux patients, perfectionnant ma méthode à l’aide de nouvelles techniques naturelles. Parallèlement, j’ai acquis en Allemagne une formation complémentaire, qui s’adresse aux praticiens des médecines douces déjà expérimentés: elle leur permet d’étayer leurs connaissances, de perfectionner leur diagnostic afin d’éviter des erreurs graves. Par cette formation de heilpraktiker (littéralement praticien de santé - ils sont 30.000 dans l’exRFA) les praticiens allemands apprennent à travailler en harmonie avec le corps médical, à ne pas dépasser les limites de leur champ d’action, à reconnaître les symptômes de maladies que seule la médecine classique peut efficacement traiter.

Dix ans de formation et dix ans de pratique auprès de plusieurs centaines de patients - dont de nombreux confrontés à des problèmes très difficiles - m’ont ainsi permis d’étayer la méthode que je vous propose ici. Bien mieux qu’une théorie aux applications complexes, nécessitant des soins longs et coûteux, impliquant des exercices pénibles et des privations, il s’agit en fait d’un principe simple. Ce principe - la méthode Adamski - permet, souvent même sans l’aide d’un praticien, de garder la forme ou de la retrouver. Et de se débarrasser d’une multitude de troubles