Recherche sur l'opposition: Dévoiler les rivalités politiques, les tactiques, les secrets et la stratégie

Par Fouad Sabry

Explorez le monde stratégique de « Opposition Research », un guide essentiel en science politique. Dans un paysage politique en constante évolution, il est essentiel de comprendre comment les données façonnent les campagnes. Ce livre donne un aperçu de la collecte et de l'utilisation des informations pour influencer les résultats, en examinant les méthodes, les controverses et les questions éthiques.

1 : Opposition Research - Apprenez les principes clés de la recherche sur l'opposition, essentiels aux campagnes politiques.

2 : Lee Atwater - Découvrez l'héritage de Lee Atwater dans la stratégie politique moderne.

3 : Push Poll - Découvrez comment les sondages push influencent subtilement l'opinion publique.

4 : Southern Strategy - Découvrez comment la recherche sur l'opposition a évolué dans la politique du Sud des États-Unis.

5 : George H. W. Bush - Découvrez la recherche sur l'opposition dans les campagnes de George H. W. Bush.

6 : Karl Rove - Examinez l'utilisation par Karl Rove de la recherche sur l'opposition pour façonner les récits électoraux.

7 : James Baker - Découvrez comment James Baker a utilisé la recherche pour surmonter les obstacles politiques.

8 : October Surprise - Étudiez l'impact des révélations politiques de dernière minute.

9 : Controverse sur les dossiers du FBI à la Maison-Blanche - Explorez les questions éthiques entourant les dossiers du FBI pendant une transition à la Maison-Blanche.

10 : Transition présidentielle de George H. W. Bush - Comprenez le rôle de la recherche dans la définition des transitions présidentielles.

11 : Margaret D. Tutwiler - Analysez les tactiques de Tutwiler dans les messages politiques.

12 : Ed Rollins - Découvrez comment Ed Rollins a utilisé la recherche dans ses stratégies de campagne.

13 : Ken Khachigian - Découvrez l'influence de Khachigian sur le discours politique à travers des messages stratégiques.

14 : Robb Austin - Apprenez de l'expertise de Robb Austin dans les stratégies politiques complexes.

15 : Opération Sandwedge - Enquêtez sur la nature secrète de la recherche historique sur l'opposition.

16 : Nomination de Robert Bork à la Cour suprême - Examinez le rôle de la recherche dans les nominations judiciaires.

17 : William Timmons (lobbyiste) - Étudiez l'intersection du lobbying avec la recherche sur l'opposition à travers la carrière de Timmons.

18 : Todd Blodgett – Apprenez des idées de Todd Blodgett sur la façon de façonner l’opinion publique.

19 : Mike Roman – Analysez l’utilisation de la recherche par Roman pour améliorer la gestion des campagnes.

20 : La transition présidentielle de Ronald Reagan – Évaluez l’évolution des pratiques de recherche dans la transition de Reagan.

21 : La transition présidentielle de Richard Nixon – Réfléchissez à la transition de Nixon et à l’héritage de la recherche dans la façon dont les résultats présidentiels ont été façonnés.

Ce guide est une lecture incontournable pour les professionnels, les étudiants et toute personne intéressée par la dynamique complexe de la stratégie politique. « Opposition Research » offre des informations précieuses sur le fonctionnement des campagnes, ce qui en fait une ressource essentielle pour comprendre les complexités de la politique moderne.

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 8 oct. 2024

Aperçu du livre

Chapitre 1 : Recherche d'opposition

Lorsqu'il s'agit de politique, la recherche sur l'opposition, souvent connue sous le nom de recherche sur l'opposition, fait référence au processus de collecte d'informations sur un adversaire politique ou un autre adversaire qui peut être utilisée pour le discréditer ou l'affaiblir. Il est possible que les informations incluent le dossier de vote d'un politicien, ainsi que son passé ou ses activités biographiques, juridiques, criminelles, médicales, éducatives ou financières. De plus, les informations peuvent également inclure une couverture médiatique antérieure. L'utilisation de « traqueurs » pour suivre un individu et enregistrer ses activités ou ses discours politiques est une autre méthode qui peut être utilisée dans la recherche sur l'opposition. En tant qu'élément d'une campagne négative, l'expression est fréquemment utilisée pour se rapporter non seulement à la collecte d'informations, mais aussi à la manière dont elles sont déployées.

Cicéron aurait obtenu des informations préjudiciables à ses adversaires et les aurait utilisées dans des attaques contre eux tout au long du premier siècle avant JC. Cependant, cette connaissance a été utilisée contre Cicéron. C'est Catilina, l'un de ses adversaires politiques, qu'il accuse d'avoir tué l'une de ses épouses afin de faire de la place à une autre. Dans une série de discours qui sont devenus connus sous le nom de Philippicae, il a insulté Marc Antoine, ce qui a finalement conduit Antoine à se couper la tête et la main droite et à les exhiber devant le Forum romain.

Les origines de la recherche sur l'opposition remontent également à la stratégie militaire, comme on le voit dans des ouvrages anciens tels que L'Art de la guerre de Sun Tzu, écrit au Ve siècle av. J.-C. La nécessité d'apprendre les faiblesses d'un adversaire, d'employer des espions et d'attaquer lorsque l'adversaire est le plus faible est abordée dans ce manuel pour les guerriers.

Les guerres de tracts entre les partis whig et conservateur étaient une sorte de recherche d'opposition qui a eu lieu en Angleterre et en Irlande tout au long du XVIIIe siècle. Ces conflits comportaient des pamphlets scandaleux. Des gens comme Daniel Defoe, Jonathan Swift et Henry Fielding faisaient partie des auteurs qui ont participé au projet, et ils écrivaient souvent derrière des pseudonymes. Cette tradition de critique vigoureuse s'est perpétuée dans les colonies américaines dans les années qui ont suivi, lorsque des auteurs comme Thomas Paine et Benjamin Franklin ont entrepris des recherches sur l'opposition et publié leurs conclusions.

Le 17 décembre 1971, l'expression « recherche sur l'opposition » a été utilisée pour la première fois dans le New York Times dans un article décrivant l'infiltration de la campagne présidentielle d'Edmund Muskie par une bénévole républicaine. L'article comprenait la citation suivante : « ... un article paru dans un journal de Washington décrivant le programme de « recherche de l'opposition » au quartier général républicain...

Les recherches entreprises par l'opposition peuvent varier considérablement en fonction d'un certain nombre de facteurs, notamment la taille et le financement d'une campagne, les normes éthiques du candidat et la période pendant laquelle elle est menée. Le processus d'acquisition d'informations peut être divisé en trois catégories principales : la recherche en open source rendue possible par la loi sur la liberté de l'information, les opérations secrètes ou « artisanat » et la maintenance de systèmes humains d'informateurs. L'exploration de données de documents électroniques est de plus en plus courante. Après avoir été sauvegardées pour une utilisation ultérieure, les informations sont ensuite diffusées à l'aide de différentes méthodes. Parfois, lors d'une élection locale, il y a un membre du personnel qui est seul responsable de la lecture de toutes les déclarations publiques des opposants et de leurs votes. D'autres fois, il y a des campagnes de chuchotement qui emploient des techniques de désinformation ou de « black ops » pour induire intentionnellement le public en erreur en avançant un « récit » prédéterminé qui dépeindra l'adversaire sous un jour négatif.

L'infiltration des opérations de l'opposition et le placement d'un informateur rémunéré dans de telles opérations est encore une autre méthode. Une stratégie héritée des stratégies de désinformation utilisées par les services de renseignement tels que l'Office of Strategic Services pendant la Seconde Guerre mondiale, les techniques de « propagande grise » sont fréquemment utilisées pour diffuser des documents préjudiciables aux médias d'information sans identifier correctement la source de l'information.

Afin de maintenir un déni plausible dans l'éventualité où des accusations criminelles seraient portées contre des chercheurs, les candidats et les titulaires qui bénéficient de la recherche de l'opposition cherchent souvent à rester mal informés sur les opérations et les stratégies de leur campagne.

Le positionnement d'informations ou d'individus au sein des médias est encore une autre méthode. Il est courant que l'information soit constituée de séquences vidéo recueillies dans le cadre de « programmes de suivi » financés par la campagne. Ces programmes permettent aux vidéastes d'utiliser les itinéraires des candidats afin de les suivre et d'enregistrer un maximum de propos. Cela se fait parce que tout ce que disent les candidats peut et sera utilisé contre eux, comme ce fut le cas avec le « moment macaca » qu'a connu l'ancien sénateur George Allen.

Une analyse des stratégies des médias numériques publiée en 2005 par l'Académie américaine de science politique a estimé que les nouvelles technologies facilitent la recherche de l'opposition par les « élites politiques » en utilisant les technologies des bases de données et d'Internet. Cependant, ces élites utilisent également des techniques d'extraction de données qui sont controversées parmi les défenseurs de la vie privée et des technologies secrètes difficiles à comprendre pour la plupart des internautes. Par exemple, les données s'enrichissent en ce qui concerne les acteurs politiques, les alternatives politiques et la diversité des acteurs et des opinions dans le domaine public. D'autre part, la citoyenneté s'amincit en raison de la facilité avec laquelle les gens peuvent s'exprimer politiquement sans être engagés de manière substantielle. D'un autre côté, toute personne qui le souhaitait pourrait facilement contourner cela en utilisant une adresse de protocole Internet qui n'est pas affiliée à Capitol Hill.

La recherche sur l'opposition est une composante essentielle des groupes d'activistes de base. La recherche sur les entreprises ou les adversaires politiques peut permettre aux groupes d'activistes de cibler des quartiers à partir desquels ils peuvent augmenter leur nombre, d'affiner leur champ d'action ou de « cibler », d'identifier les vulnérabilités de la cible, de révéler des sources cachées de financement ou de connexions qui ne sont pas largement connues, d'enquêter sur des tactiques de peur et de compléter une initiative législative.

Le coaching sur les mesures préventives est souvent inclus dans les plans politiques des campagnes. L'objectif de ce coaching est d'éviter de divulguer une quantité excessive d'informations dans les procédures de divulgation publique, ce qui pourrait donner des munitions aux chercheurs de l'opposition, en particulier dans les rapports de dépenses détaillés. Selon les conseils d'un stratège qui a écrit pour The Hill, « Votre campagne devrait prendre le temps d'examiner le libellé de vos rapports de financement de campagne afin d'éliminer certains de ces problèmes potentiels. »

Au lieu de déclarer que vous avez dépensé 3 000 $ pour une « vérification des antécédents et une recherche de documents publics sur le membre du Congrès X », vous devriez indiquer la dépense comme « recherche sur un problème » ou simplement « recherche ». Un autre conseil concernant le dépôt de documents financiers est de mettre en garde votre candidat contre le fait de dépenser des fonds de campagne dans des restaurants haut de gamme pour des « réunions stratégiques ». Consommer des repas chez Ruth's Chris ou Morton's Steak House tout en utilisant les fonds de votre campagne n'est pas une pratique attrayante. Il est possible que les médias fassent une blague sur votre candidat, et vos contributeurs puissent avoir l'impression que leur contribution a été gaspillée, ce qui les amène à décider qu'ils ne donneront plus