Économie: Aperçu de la dynamique financière mondiale

Par Fouad Sabry

Explorez le monde complexe de l'économie à travers le prisme de la science politique avec « Économie », un ajout essentiel à la compréhension des marchés mondiaux, de la gouvernance et du bien-être sociétal. Ce volume complet couvre les théories et politiques économiques, offrant un aperçu de leur impact sur notre monde interconnecté.

Points saillants des chapitres :

- 1 : Économie - Découvrez les principes fondamentaux de l'économie, en soulignant son rôle crucial dans l'élaboration des paysages politiques et des décisions politiques.

- 2 : Microéconomie - Découvrez comment fonctionnent les agents économiques individuels et les marchés, influençant les choix quotidiens et les interactions sur le marché.

- 3 : Macroéconomie - Comprendre les phénomènes économiques nationaux et mondiaux, des fluctuations du PIB à l'inflation.

- 4 : Kenneth Arrow – Examinez les contributions du lauréat du prix Nobel Kenneth Arrow à la théorie économique et aux débats politiques.

- 5 : Base monétaire - Comprendre le rôle de la base monétaire dans la politique monétaire et la stabilité économique.

- 6 : Neutralité de la monnaie - Explorez la neutralité monétaire et ses implications pour l'équilibre économique à long terme.

- 7 : John Eatwell – Obtenez un aperçu des travaux de John Eatwell en théorie économique, en analyse politique et en économie institutionnelle.

- 8 : Préférence en matière de liquidité - Étudier comment les préférences en matière de liquidité affectent les taux d'intérêt et la prise de décision financière.

- 9 : Richard Kahn - Plongez dans les contributions de Richard Kahn à la demande globale et à l'effet multiplicateur.

- 10 : Synthèse néoclassique - Comprendre l'intégration de l'économie classique et keynésienne au XXe siècle.

- 11 : John Eatwell, Baron Eatwell - Explorez davantage l'impact de John Eatwell sur la politique économique et l'économie institutionnelle.

- 12 : Richard Kahn, Baron Kahn - Examinez les idées de Richard Kahn sur la répartition des revenus et la croissance économique.

- 13 : The New Palgrave Dictionary of Economics - Parcourez les concepts et théories économiques avec ce vaste référentiel de connaissances.

- 14 : Lawrence E. Blume - Apprenez des contributions de Lawrence E. Blume à la théorie et à la méthodologie économiques.

- 15 : Chômage involontaire - Analyser les causes et les conséquences du chômage involontaire et les interventions politiques.

- 16 : Peter Kenneth Newman - Obtenez des perspectives sur le développement économique, la mondialisation et la croissance durable.

- 17 : Rareté - Comprendre le problème économique de la rareté et ses implications pour l'allocation des ressources et le bien-être social.

- 18 : Économie démographique - Examinez comment les tendances démographiques façonnent les résultats économiques et les défis politiques.

- 19 : Histoire de la pensée macroéconomique - Retracez l'évolution des idées macroéconomiques de l'économie classique aux paradigmes modernes.

- 20 : Murray Milgate – Découvrez les contributions scientifiques de Murray Milgate à la théorie et à la politique économiques.

- 21 : Ross Starr - Découvrez les idées de Ross Starr sur la croissance économique, les marchés financiers et les rôles institutionnels.

"L'économie" est essentielle pour les professionnels, les étudiants et les passionnés qui recherchent une compréhension approfondie des principes économiques et de leurs applications dans le monde réel. Ce livre aborde des questions économiques urgentes et permet aux lecteurs de naviguer dans des paysages économiques complexes avec clarté et confiance.

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 7 août 2024

Aperçu du livre

Chapitre 1 : Économie

Économie (/ˌɛkəˈnɒmɪks, ˌiːkə-/)

A graph depicting Quantity on the X-axis and Price on the Y-axis

Le modèle de l'offre et de la demande décrit comment les prix varient en raison d'un équilibre entre la disponibilité des produits et la demande.

L'économie examine les actions et les relations des acteurs économiques, ainsi que le fonctionnement des économies. La microéconomie est l'étude des éléments fondamentaux de l'économie, tels que les agents individuels et les marchés, ainsi que les interactions entre eux et les résultats de ces interactions. Les ménages, les entreprises, les clients et les fournisseurs sont tous des exemples d'agents possibles. Le domaine de la macroéconomie examine l'économie dans son ensemble, y compris ses parties constitutives et les forces qui les façonnent, telles que l'allocation de ressources rares comme la main-d'œuvre, le capital et la terre, la valeur de l'argent, le taux d'expansion économique et l'intervention gouvernementale.

D'autres grandes divisions de l'économie comprennent l'étude de « ce qui est » (économie positive) et de « ce qui devrait être » (économie normative) ; L'économie politique était le nom original de ce domaine d'étude, mais les économistes utilisent le terme « économie » depuis la fin du 19e siècle. Par conséquent, « l'économie politique » est devenue la méthode de facto de gestion d'une polis ou d'un État.

Il existe de nombreuses définitions actuelles de l'économie, dont certaines reflètent des perspectives changeantes sur le domaine ou des désaccords entre économistes. L'économie politique, telle que définie par le philosophe écossais Adam Smith en 1776, était « une enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations », en mettant l'accent sur la nature :

Un sous-domaine de la science politique qui s'intéresse à générer suffisamment d'argent pour que tout le monde puisse vivre confortablement et à donner au gouvernement suffisamment d'argent pour financer les services publics.

Jean-Baptiste Say (1803) a distingué le domaine de ses applications de politique publique en définissant l'économie comme l'étude de la création, de la circulation et de la consommation de la richesse. En 1844, John Stuart Mill a fourni des éclaircissements supplémentaires sur le sujet :

L'économie est l'étude des phénomènes sociaux qui résultent des actions coordonnées des gens pour créer de la richesse matérielle, inaltérée par la poursuite de tout autre objectif.

Dans son ouvrage fondateur Principles of Economics (1890), Alfred Marshall a proposé une définition qui est encore largement utilisée. Dans ce livre, il a fait valoir que l'économie devrait être étudiée à la fois aux niveaux macro et micro, et pas seulement en relation avec la richesse :

L'économie est l'étude des gens ordinaires qui font des choses ordinaires. Il sonde ses moyens de soutien financier et ses habitudes de dépenses. Il s'agit donc, d'une part, d'une branche de la discipline économique et, d'autre part, d'une partie cruciale de l'étude de l'homme.

Dans quelle mesure la « définition actuelle du sujet la plus communément acceptée » de Lionel Robbins (1932) est-elle vraie ?

L'économie est l'étude de l'action humaine à la lumière des contraintes imposées par des ressources limitées et des objectifs concurrents.

Selon Robbins, la définition est plus analytique que catégorique parce qu'elle « concentre l'attention sur un aspect particulier du comportement, la forme imposée par l'influence de la rareté » plutôt que de « repérer certains types de comportement ». Cependant, il a fait valoir que l'économie peut être appliquée à l'étude de sujets autres que la paix et la sécurité. Cela est dû au fait que la guerre est menée dans le but de la victoire (une fin souhaitée), que cette poursuite entraîne à la fois des coûts et des avantages, et que des ressources (vies humaines et autres coûts) sont dépensées pour remporter la victoire. Les acteurs rationnels qui prennent la décision n'iront peut-être jamais en guerre s'ils croient qu'il est impossible de gagner ou si les coûts sont trop élevés par rapport aux bénéfices. L'analyse économique peut être appliquée à un large éventail de domaines, mais cela ne signifie pas que l'économie est la science de l'étude de tous ces domaines. L'économie est plutôt la science de l'étude des points communs entre eux (ils utilisent tous des ressources limitées pour atteindre un but recherché).

Certaines réponses ont par la suite fait valoir que la définition était trop générale et qu'elle aurait dû se concentrer uniquement sur l'analyse de marché. Cependant, ces critiques se sont estompées après les années 1960, lorsque la modélisation du choix rationnel et la théorie économique de la maximisation du comportement ont élargi le champ d'application de l'économie pour inclure des sujets précédemment abordés par d'autres disciplines.

Hésiode, un poète de Béotie, est souvent cité comme le « premier économiste » en raison de la prévalence des questions de distribution des ressources dans ses œuvres.

A seaport with a ship arriving

A1638 Peinture d'un port maritime français à l'apogée du mercantilisme

Le sujet a été façonné principalement par deux groupes, les « mercantilistes » et les « physiocrates » de l'avenir. Ces deux mouvements remontent à l'émergence du capitalisme européen moderne et du nationalisme économique. La doctrine économique du mercantilisme a été largement diffusée sous forme de brochures par les marchands et les politiciens du XVIe au XVIIIe siècle. Il croyait que la prospérité d'un pays était liée à sa capacité à accumuler des métaux précieux. Ce n'est qu'en exportant des biens et en limitant les importations autres que l'or et l'argent que les pays n'ayant pas accès aux mines pouvaient obtenir ces métaux précieux par le biais du commerce. La réglementation de l'État imposerait des tarifs protecteurs sur les produits manufacturés étrangers et interdirait la fabrication dans les colonies, tout en encourageant l'importation de matières premières bon marché à utiliser dans la fabrication de biens qui pourraient ensuite être exportés.

Picture of Adam Smith facing to the right

La publication de La Richesse des nations  d'Adam Smith en 1776 est considérée comme la première formalisation de la pensée économique.

Il a été dit que « la naissance effective de l'économie en tant que discipline distincte » s'est produite avec la publication de La richesse des nations d'Adam Smith en 1776. Contrairement à la croyance physiocratique selon laquelle seule l'agriculture était productive, le livre identifie la terre, le travail et le capital comme les trois facteurs de production et les principaux contributeurs à la richesse d'une nation.

Smith explique les avantages potentiels de la spécialisation par la division du travail, tels que l'augmentation de la productivité du travail et les avantages du commerce, tant au niveau local qu'international. Dans ce contexte :

En général, en effet, aucune des deux parties n'a d'intérêt à servir le grand public, ni à combien il en fait réellement la publicité.

En mettant davantage l'accent sur l'industrie manufacturière nationale plutôt qu'internationale, sa seule préoccupation est sa propre sécurité ; et en guidant ce secteur de manière à maximiser la valeur de sa production, Il ne pense qu'à lui-même, dont il fait partie, comme beaucoup d'autres situations, propulsé par des forces hors de son contrôle vers un objectif qui n'a jamais été dans ses plans initiaux.

Ce n'est pas toujours une mauvaise chose qu'il n'ait jamais fait partie de la culture au sens large.

En poursuivant son propre intérêt, il promeut souvent celui de la société plus efficacement que lorsqu'il a réellement l'intention de la promouvoir.[59]

Pour expliquer le faible niveau de vie, le révérend Thomas Robert Malthus (1798) a introduit le concept de rendements décroissants. Il a affirmé que la croissance exponentielle de la population humaine dépassait la croissance linéaire de la production agricole. Avec une population croissante en concurrence pour une quantité limitée de terres, la productivité diminue en raison de l'effort humain. Selon lui, cela a conduit à des salaires constamment bas qui ont empêché la plupart des gens de jouir d'un niveau de vie supérieur au seuil de pauvreté. La « théorie de la valeur-travail » fait référence à des variations sur les travaux de Smith présentées par d'autres économistes classiques. En économie classique, l'objectif final est une économie statique avec un stock constant de richesse physique (capital) et une taille de population