La chasseuse de l'horreur : Un thriller fantastique de Patricia Vanhelsing

Par Alfred Bekker

de Alfred Bekker


Le volume de ce livre correspond à 104 pages de livre de poche.


Une créature d'horreur se cache dans une fête foraine d'apparence inoffensive - une aventure avec Patricia Vanhelsing, la chasseuse de la nuit.

La créature s'est réveillée d'un sommeil sans rêve, semblable à la mort.

Il était inquiet.

Et l'envie irrésistible de tuer.

Il était tapi dans l'obscurité. Invisible, incorporel et... méchant !

Il était minuit passé depuis longtemps et tout s'était arrêté à la foire.

L'agitation de la journée était terminée depuis longtemps.

• Langue: Français
• Éditeur: Alfredbooks
• Date de sortie: 23 sept. 2024
• ISBN: 9783745239294

Aperçu du livre

Alfred Bekker

La chasseuse de l'horreur : Un thriller fantastique de Patricia Vanhelsing

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La chasseuse de l'horreur : Un thriller fantastique de Patricia Vanhelsing

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La chasseuse de l'horreur : Un thriller fantastique de Patricia Vanhelsing

de Alfred Bekker

Le volume de ce livre correspond à 104 pages de livre de poche.

Une créature d'horreur se cache dans une fête foraine d'apparence inoffensive - une aventure avec Patricia Vanhelsing, la chasseuse de la nuit.

Copyright

Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Bathranor Books, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

Alfred Bekker

Roman par l'auteur

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Tout ce qui concerne la fiction !

1

La créature s'est réveillée d'un sommeil sans rêve, semblable à la mort.

Il était inquiet.

Et l'envie irrésistible de tuer.

Il était tapi dans l'obscurité. Invisible, incorporel et... méchant !

Il était minuit passé depuis longtemps et tout s'était arrêté à la foire.

L'agitation de la journée était terminée depuis longtemps.

La grande roue se détachait sur le ciel nocturne comme un monstre arachnéen géant. Un vent frais soufflait entre les stands fermés de la fête foraine, que la lune baignait d'une lumière blafarde. La créature se promenait dans les allées étroites laissées entre les stands. Il sentait en lui un tourbillon de forces obscures qui menaçaient de le déchirer. Une agitation fébrile le poussait à avancer, toujours plus vite, entre les manèges et les stands de loterie, les stands de tir et les snack-bars qui ressemblaient maintenant à de grandes caisses en bois informes.

Puis vint le train fantôme, à l'entrée duquel la réplique d'un gorille géant côtoyait la figure d'un pirate unijambiste à l'air féroce. Le pirate tenait un sabre à la main. Pendant la journée, lorsque l'installation était allumée, il s'en servait pour frapper un dinosaure volant qui était suspendu à des fils presque invisibles. Le monstre flottait toujours vers le pirate, dont il fuyait les coups de sabre.

Un spectacle qui a captivé les enfants et a convaincu certains parents d'emmener leurs enfants dans le train fantôme. La caisse était gardée par un guerrier squelette dont le crâne souriant et sans yeux était surmonté d'un casque viking à cornes. Dans sa main droite, le guerrier squelette tenait une hache de combat à l'aspect monstrueux, dont le tranchant était taché de rouge sombre... Pas de sang, pensa immédiatement la créature. Juste de la couleur... L'aura de la vraie terreur, de la vraie peur de la mort, n'était pas perceptible en ce lieu.

Pas encore.

Mais je vais les amener ici ! pensa la créature, et un rire terrifiant se fit entendre dans la fête foraine nocturne.

Un rire qui se mêlait au vent et qui, à ce moment-là, effrayait tout au plus les rats qui, à cette heure tardive, venaient chercher les restes de barbe à papa et de frites.

La créature était tapie dans l'obscurité d'une niche sombre. Elle attendait.

À une victime.

2

T'as entendu ça, Eric ?

La jeune femme tournoya et se détacha du jeune homme de haute taille aux cheveux blonds et courts. Eric secoua la tête et la regarda sans comprendre.

De quoi tu parles, Linda ?

Quelqu'un se moque.

Oh, quoi, tu entends des fantômes !

Non, vraiment !

Linda...

Écoutez donc !

Elle a attrapé sa main et l'a serrée tandis qu'ils écoutaient ensemble la nuit. Leurs regards se sont tournés vers la fête foraine qui, deux heures auparavant, était un lieu plein de bruit et de lumière. Maintenant, il n'y avait plus rien. Le vent hurlait entre les manèges et les stands. Eric a fait une grimace, puis a secoué la tête.

Vous avez mal entendu, Linda ?

Non, je... Elle déglutit. Il lui passa tendrement le bras autour de l'épaule.

Il y a quelques instants, leurs lèvres étaient unies dans un baiser passionné. Une nuit merveilleuse et tiède, un moment de romantisme... Mais pour Linda, tout cela semblait s'être envolé. Elle semblait figée et crispée. Ses yeux semblaient chercher quelque chose dans l'obscurité de la nuit, parmi toutes les ombres vaporeuses qui dansaient au milieu des manèges sombres se détachant sur le clair de lune...

Viens, dit Eric en essayant de l'attirer à nouveau contre lui.

Mais elle a secoué la tête.

Eric, il y a quelqu'un...

Linda...

Je le sais.

À ce moment-là, un cri rauque a retenti dans la nuit. Un cri qui pouvait littéralement vous glacer le sang. Au même moment, des centaines de lumières se sont mises à clignoter. La grande roue, qui n'était jusqu'alors qu'une ombre monstrueuse, s'est mise en mouvement comme par magie. Un bruit aigu et grinçant emplit l'air.

Mon Dieu, qu'est-ce que c'est ?, a chuchoté Eric.

Il a dû se passer quelque chose, a marmonné Linda. Ils se regardèrent l'un l'autre. Chacun vit la terreur sur le visage de l'autre.

Viens, a alors dit Eric.

Il la prit par la main. Ils marchèrent d'un pas rapide dans les ruelles étroites. Les guirlandes lumineuses clignotaient d'une demi-douzaine de couleurs. Les lanternes vacillaient et semblaient faire des folies. Une danse de reflets lumineux qui fatiguait beaucoup les yeux.

Un bruit de gémissement les fit tous deux tourner la tête. Ils virent l'un des manèges pour enfants se mettre en mouvement de manière fantomatique et commencer à tourner.

Eric et Linda se sont mis à courir de plus en plus vite, ils ont fini par courir. Ils arrivèrent à un tournant. Devant la galerie des glaces, une silhouette était allongée sur le sol sablonneux.

Eric et Linda se sont approchés avec hésitation.

La silhouette était un homme dont les yeux étaient fixés sur le ciel et semblaient anormalement ouverts. L'horreur pure se lisait sur son visage, tandis que la lumière de la lune se reflétait dans ses yeux morts.

Non..., a chuchoté Linda.

Elle voulut se pencher, mais Eric l'en empêcha en l'attrapant par les épaules. Linda, regarde !, cria-t-il. Elle suivit des yeux la direction qu'Eric lui avait indiquée et se figea d'horreur. L'horreur lui vint comme une main moite et glacée dans le dos et la chair de poule recouvrit ses avant-bras. Sa bouche s'ouvrit comme pour crier, mais aucun son ne sortit de ses lèvres.

Derrière la galerie des glaces, une silhouette fantomatique était apparue au clair de lune.

Une tête de mort souriante les regardait avec des orbites vides.

Le casque viking à cornes avait un aspect grotesque.

Le guerrier squelette, dit Linda. Il ressemble au guerrier squelette qui monte la garde devant le train fantôme !

La démarche du squelette était d'une légèreté étrange et semblait presque élastique.

Le guerrier squelette s'est approché.

De la main droite, il brandissait sa monstrueuse hache de guerre au tranchant teinté de rouge.

Ce n'est pas possible, a chuchoté Eric. Cela ne peut pas exister !

La réponse fut un rire sinistre qui semblait provenir d'une manière ou d'une autre de cette apparition fantomatique. Les lumières de toute la fête foraine se mirent à clignoter. Et la grande roue tournait à une vitesse presque folle. Le guerrier squelette brandit sa hache dans les airs dans un bruit de grésillement. Son rire s'estompa. Il tourna la tête.