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Vampires et créatures de l’autre monde: Le cavalier sans tête
Vampires et créatures de l’autre monde: Le cavalier sans tête
Vampires et créatures de l’autre monde: Le cavalier sans tête
Livre électronique212 pages2 heures

Vampires et créatures de l’autre monde: Le cavalier sans tête

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À propos de ce livre électronique

Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous feriez si deux énormes canines vous poussaient dans la bouche ? Et qui plus est, lorsque vous êtes une adolescente vivant dans une famille de véritables puritains? C’est malheureusement ce que vit Candice, une adolescente au tempérament exécrable qui n’aura d’autres choix que de débuter une nouvelle existence dans un monde où tous les «monstres» comme elle vivent dans une parfaite harmonie. Toutefois, derrière ce calme apparent se trame un sombre complot et en voulant enquêter sur le sujet, Candice sera cette fois confrontée à un véritable monstre!
LangueFrançais
Date de sortie2 nov. 2016
ISBN9782897674663
Vampires et créatures de l’autre monde: Le cavalier sans tête
Auteur

Benjamin Faucon

Né en 1983, Benjamin Faucon vit en Montérégie avec sa femme et ses enfants. Diplômé en histoire de l’art de l’Université Bordeaux Montaigne, il s’est consacré à l’écriture dès la fin de ses études. Ses deux premiers romans ont été publiés en Europe. Il a par la suite opté pour l’autoédition de ses six romans suivants. Après un passage par la littérature jeunesse, il s’est consacré entièrement au genre du roman à suspense. Ce choix fut confirmé en 2013 par la signature d’un contrat avec les Éditions AdA pour la série La théorie des géants.

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    Aperçu du livre

    Vampires et créatures de l’autre monde - Benjamin Faucon

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    Copyright © 2016 Benjamin Faucon

    Copyright © 2016 Éditions AdA Inc.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Révision linguistique : Féminin pluriel

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux

    Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand

    Photo de la couverture : © Thinkstock

    Mise en pages : Sébastien Michaud

    ISBN papier 978-2-89767-464-9

    ISBN PDF numérique 978-2-89767-465-6

    ISBN ePub 978-2-89767-466-3

    Première impression : 2016

    Dépôt légal : 2016

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque et Archives Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada

    Téléphone : 450 929-0296

    Télécopieur : 450 929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Faucon, Benjamin, 1983-

    Vampires et créatures de l’autre monde

    Sommaire : tome 1. Le cavalier sans tête -- tome 2. L’abies pinacea.

    Pour les jeunes de 10 ans et plus.

    ISBN 978-2-89767-464-9 (vol. 1)

    ISBN 978-2-89767-467-0 (vol. 2)

    I. Faucon, Benjamin, 1983- . Cavalier sans tête. II. Faucon, Benjamin, 1983- . Abies pinacea. III. Titre.

    PS8611.A84V35 2016 jC843’.6 C2016-941629-1

    PS9611.A84V35 2016

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    « La notion de différence n’est qu’une infâme invention de l’homme. Nous ne sommes qu’un, nous nous levons chaque matin avec un seul et même but : être heureux. Pourquoi chercher à se différencier les uns des autres alors qu’un même principe nous unit ?

    La réponse se trouve dans la méchanceté, une autre création humaine. »

    — Benjamin Faucon

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    1

    Une conversation déplaisante

    L a lumière du jour se faufilait entre les rideaux de la chambre de Candice Cromwell, diffusant une douce chaleur sur ses bras. Les quelques poils qui poussaient sur son épiderme se hérissèrent lentement, puis un frisson parcourut son corps.

    Dans un étirement exagéré rappelant le hurlement d’un monstre ténébreux, la jeune fille de 13 ans se redressa et grimaça. Elle étira la langue, puis soupira en constatant que sa bouche était aussi sèche qu’un désert. Ce qu’elle détestait les matins, et particulièrement ceux où elle devait aller en classe !

    Elle se leva, attrapa un peignoir noir et descendit les marches de l’escalier. Tout en traînant les pieds, elle se rendit jusqu’à l’évier et but à même le robinet sans se soucier du regard circonspect que lui lançaient ses parents adoptifs. Fidèles à eux-mêmes, ceux-ci se tenaient droits comme des « i » dans un calme absolu.

    Pierre Cromwell et Rachel Bonsecours vivaient une existence sans aucun accroc, consacrant leur temps au bonheur de leur communauté, aidant et partageant autant qu’il leur était possible. Ces qualités se trouvaient toutefois nuancées par la grisaille qui entourait leur personnalité…

    Candice s’essuya la bouche du revers de la main et les regarda.

    — Allô.

    Il s’agissait généralement du seul mot qu’elle était capable de prononcer avant d’avoir avalé son petit-déjeuner, mais ce matin quelque chose clochait chez elle. Une douleur lancinante se promenait dans sa tête pour descendre par moment jusqu’à la racine de ses dents.

    Elle gigota quelque peu, espérant que ces maux de tête disparaissent, mais constatant que tous ces efforts seraient vains, elle s’attabla en soupirant.

    Quelques secondes plus tard, un bol de lait à la surface duquel flottait un nuage de céréales apparut devant elle.

    — Tu es plus matinal que ta sœur, aujourd’hui ! s’exclama sa mère en reprenant sa place aux côtés de son mari.

    Candice releva la tête et vit son père ajuster ses lunettes. La monture ronde et noire lui donnait un air sévère. Son chandail beige le serrait un peu trop et son style coincé se trouvait accentué par sa chemise boutonnée jusqu’au col. La mode vestimentaire n’avait jamais figuré parmi ses qualités, et ce n’était certainement pas sa femme qui l’aiderait sur ce point. La mère adoptive de Candice arborait une garde-robe dans un dégradé de gris et de blanc, tout aussi triste que celle de son mari.

    Elle leur adressa un bref sourire et s’attela à manger son petit-déjeuner en silence. Ce simple exercice s’avéra bien plus long que prévu, ses douleurs reprenant de plus belle. Ses maux de tête s’intensifiaient de minute en minute et rendaient tout mouvement extrêmement difficile.

    Mastiquant le moins possible, Candice se contenta d’avaler bruyamment ses céréales en espérant mettre un terme à ce supplice. Toutefois, l’arrivée de sa sœur compliqua le tout.

    Comme à l’accoutumée, l’entrée fulgurante de Veronica se faisait sous le signe de la bonne humeur. Chaque matin, sa sœur apparaissait dans la cuisine comme la plus heureuse des adolescentes. Rien ne semblait pouvoir altérer sa joie et cette matinée ne détonnait pas des autres.

    — Salut tout le monde ! s’écria-t-elle en s’asseyant à table.

    Candice leva la tête de son bol pour la dévisager. Veronica ressemblait comme deux gouttes d’eau à leurs parents adoptifs. De sa gentillesse à sa façon de s’habiller, sans oublier sa propension à vouloir maximiser son temps pour aider ses proches, Veronica s’insérait à merveille dans la lignée des Cromwell. Quant à Candice, il s’agissait d’une tout autre histoire !

    — Pas tout à fait réveillée ? lui demanda celle-ci en la gratifiant de son plus beau sourire.

    Candice se contenta de lui répondre par un grognement tout en continuant de se tenir la tête entre les mains.

    Les deux sœurs partageaient un seul point commun : leurs yeux. D’un vert très clair, voire translucide selon certains, leurs iris étaient reconnaissables entre mille. Il s’agissait du seul trait qui les unissait, car autant leur caractère que leur apparence étaient différents ; l’une était brune et têtue, l’autre, châtaine et docile.

    Les deux sœurs s’accordaient tout de même parfaitement. Elles partageaient les mêmes amis, passaient leur temps ensemble et voyaient l’avenir l’une à côté de l’autre, ce qui relevait de l’irréel compte tenu de leurs différences.

    N’étant pourtant pas des jumelles, le triste sort qu’elles avaient connu peu de temps après leur naissance semblait les avoir lié jusqu’à ce matin bien précis.

    Candice sentit sa tête bourdonner une fois de plus et crispa la mâchoire. Au même instant, des bribes de la conversation tenue entre ses parents et sa sœur lui vinrent à l’oreille.

    — T’en rends-tu compte, le fils de madame Biron s’est teint les cheveux en rose et a décidé de se faire percer les oreilles…

    — Pffff, et ce sera quoi la suite après ça, une jupe ? rétorqua Veronica.

    — Ah, je ne sais pas, mais notre monde devient fou, renchérit son père.

    Elle les regarda en clignant des yeux. Un constat aussi violent que soudain venait de lui éclater en pleine face.

    — Mais, s’il est heureux, n’est-ce pas le plus important ?

    Ces mots venaient de sortir de sa bouche sans qu’elle s’en aperçoive.

    Tous les regards convergèrent aussitôt vers elle. Sa mère et son père la fixèrent, les yeux écarquillés, comme si le diable venait de s’inviter à leur table.

    — Mais, voyons, cela ne se fait pas, regarde autour de toi, balbutia sa mère, cela n’est pas correct…

    — Et si ça l’était ? renchérit Candice.

    Sa voix plana dans la cuisine, telle une chape de plomb s’abattant sur la cuisine.

    Sonnée par ces propos, Veronica demeurait silencieuse, échangeant des regards circonspects avec ses parents. Sa mère ne comprenait pas que l’une de ses filles puisse penser différemment qu’elle, surtout sur un tel sujet de société. Après tout le temps et l’attention qu’ils avaient portés pour leur transmettre les valeurs auxquelles ils tenaient, cette objection matinale lui donnait l’effet d’une gifle en plein visage.

    — Bon, visiblement, tu n’es pas bien réveillée ce matin. Allons, conclut son père, parlons d’autre chose.

    Candice les regarda agir comme si de rien n’était, comme si cette discussion n’avait jamais eu lieu. Sa sœur aînée et ses parents parlaient maintenant du scandale commercial qu’était la fête d’Halloween.

    Ne pouvant contenir davantage sa colère, Candice frappa la table de ses poings, renversant au passage son verre de jus d’orange. Sans même leur laisser le temps de protester, elle se leva et les foudroya du regard.

    — Peu importe ce que vous pensez, je ne suis pas d’accord ! Tout le monde a le droit d’être différent, et rien ne pourra me faire changer d’avis.

    Sur cette déclaration tonitruante, elle remonta dans sa chambre, puis verrouilla la porte à double tour. Se laissant choir sur son lit, elle se prit la tête entre les mains, ne sachant plus quoi penser. Bien que sa réaction matinale ne lui ressemblait aucunement, il lui paraissait normal de défendre la différence et le choix de vivre de chacun.

    Était-ce cela l’adolescence ?

    La douleur la tira de ses réflexions, la tétanisant de nouveau. Celle-ci se propageait jusque dans ses gencives, l’étourdissant par instant. Décidément, cette matinée s’avérait des plus catastrophiques.

    Succombant aux affres de cette étrange migraine, Candice s’allongea et tenta de trouver un quelconque réconfort dans les bras de Morphée. Elle n’entendit ni ses parents lui souhaiter une bonne journée ni sa sœur cogner contre sa porte, et les minutes s’égrenèrent lentement. Une demi-heure plus tard, une douleur plus violente que les précédentes la fit sursauter.

    Elle grimaça, puis se leva, surpassant ces maux qui la terrassaient. Elle secoua la tête, sentant ce bourdonnement continuel dans sa boîte crânienne.

    — Bon sang, ça suffit ! gémit-elle.

    Après avoir soupiré un grand coup, elle se mit à regarder autour d’elle et se rappela brusquement qu’elle devait aller en classe. Un coup d’œil en direction de son réveil confirma toutes ses craintes : elle allait manquer le bus scolaire !

    — Eh bien, il ne manquait plus que ça, soupira-t-elle.

    Elle prit son sac à la volée et se précipita dans le couloir, oubliant sa douleur et ses problèmes matinaux. Cependant, ceux-ci ne tarderaient pas à la rattraper.

    2

    La malchance se poursuit

    C andice sortit de la maison de ses parents en courant et se précipita dans les rues de Chambord. Son sac se trimbalant de chaque côté de son dos au rythme de sa course, la jeune fille tentait de limiter les dégâts en attrapant le bus scolaire avant que celui-ci ne s’en aille.

    À cette heure du jour, le village commençait à peine à s’animer et hormis quelques voitures circulant sur la chaussée, pas une seule âme ne pointait le bout de son nez.

    Elle courut aussi vite qu’elle put, puis bifurqua sur la rue Principale en ayant en ligne de mire l’arrêt où sa sœur et ses amis l’attendaient. Les rires fusaient dans sa direction alors que Veronica la pointait du doigt.

    Toutefois, la bonne humeur fut rapidement remplacée par une série de mouvements de bras, le bus jaune rayé de noir venait de faire son apparition derrière elle.

    Candice accéléra la cadence sous les encouragements de ses amis et parvint à s’engouffrer dans l’autobus sous les rires des autres adolescents avant que les portes ne se referment.

    Les moqueries eurent le mérite de couvrir les lamentations du chauffeur qui, visiblement, détestait autant son emploi que les retardataires.

    Candice s’assit sur la banquette à côté de sa sœur et sentit aussitôt ses maux de tête revenir. Cette fois, d’étranges sensations accompagnaient ses douleurs. Sa vision se troublait d’un voile rouge. Tout autour d’elle n’était plus qu’un dégradé d’hémoglobine. Ce soudain changement dans sa perception du monde environnant la terrifia. Que se passait-il donc ? Était-elle en proie avec une terrible maladie ? S’agissait-il du début… de la fin ?

    Elle passa le reste du trajet en grimaçant. Sa sœur comme ses amis ne comprenaient rien au mal qui l’affligeait et leurs questions demeuraient sans réponse. Candice se mura dans un silence total, espérant simplement que ce cauchemar cesse au plus vite.

    Mais les secondes se suivaient au rythme de ce martelage de cervelle qui ne semblait pas vouloir s’arrêter.

    — Non mais, est-ce que ça va finir ! s’écria-t-elle, à bout de patience.

    Aussitôt, toutes les têtes des passagers se tournèrent dans sa direction. Elle cligna des yeux en se demandant comment ce cri était parvenu à sortir de sa bouche. Étrangement, ses douleurs disparurent subitement. Elle secoua la tête et soupira. À présent, tout le monde allait la prendre pour une folle !

    Les murmures se poursuivirent, mais elle tenta de ne plus y prêter attention. Son regard s’attarda sur les différents poteaux qui jalonnaient la route. Une affiche blanchâtre se trouvait attachée à chacun d’entre eux.

    « Probablement un chien perdu », songea-t-elle.

    Elle passa le reste du trajet à discuter avec ses amis, leur expliquant comment tous ces étranges maux de tête lui avaient gâché son début de matinée. Mais ceci n’était rien comparativement à ce qui l’attendait durant la soirée. En effet, son retour au domicile familial s’annonçait d’ores et déjà rocambolesque à la suite de sa prise de position matinale.

    L’autobus scolaire termina son voyage dans le stationnement de

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