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Une histoire pour tuer le temps: Saga fantastique
Une histoire pour tuer le temps: Saga fantastique
Une histoire pour tuer le temps: Saga fantastique
Livre électronique111 pages1 heure

Une histoire pour tuer le temps: Saga fantastique

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À propos de ce livre électronique

Un voyage onirique dans le pays des Vikings et des Lapons.

Magnus découvre la bibliothèque d'un vieux fou et entame son premier voyage dans le temps. Il y rencontrera des Trolls, des Vikings et autres héros scandinaves.

Découvrez le premier volet de la saga Magnus, et plongez dans le monde de la mythologie scandinave aux côtés de Magnus et de son guide, un troll !

EXTRAIT

Midgard ressemblait beaucoup plus à ce que Magnus connaissait du monde. Il y avait là des montagnes, des plaines, des glaciers, des torrents. Les hommes étaient réunis dans des fermes, les toits de leurs maisons étaient recouverts d’herbe pour les protéger du froid. Il y avait des routes, des champs. Magnus voyait des hommes et des femmes qui travaillaient la terre, courbés sous le poids du labeur, des enfants jouant autour d’eux avec le foin fraîchement coupé. Plus loin, des pêcheurs lançaient leurs filets au milieu du fjord tandis que, sur la rive, les femmes et les enfants triaient et vidaient le poisson.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

L'auteur nous propose une immersion dans le pays du froid. Il retrace aussi bien l'histoire des lieux que de ses personnages. Les récits se succèdent pour finir une multitude de détails sur le mode de vie de ces peuples du froid, aussi bien les vikings que les lapons. La qualité des illustrations réalisées par Godo contribue pleinement au voyage du lecteur dans ce monde différent. Un lexique compète le livre utilement. Vous croyez que les vikings se tuent entre eux ? Et bien ouvrez ce livre pour bien comprendre leur mode de vie ! - Orbe, www.babelio.com

A PROPOS DES AUTEURS

Laurent Peyronnet est auteur de romans, de contes et de nouvelles. Epris de voyages, il découvre la Norvège en 1997 et se passionne pour ce pays dans lequel il devient guide. Durant quinze ans, il se consacre à accompagner les voyageurs francophones, curieux de découvrir le monde des aurores boréales. Ses écrits se situent au cœur des montagnes et des fjords dans le royaume des vikings et des trolls. Son roman Magnus, une histoire pour tuer le temps est l'aboutissement et le point de rencontre de ses passions pour l'écriture et le pays du soleil de minuit.
Godo considère depuis toujours que la feuille blanche est un monde de possibilités infinies où tout peut apparaître. Dès ses premiers dessins, il façonne un monde peuplé de lutins, de trolls et de dragons qui ne le quitteront plus. Son infinie fantaisie donne vie aux situations les plus incroyables. Actuellement, Godo se consacre à la réalisation de jeux vidéo de fantasy, puis à l'écriture d'une série de contes dont il est à la fois dessinateur, auteur et compositeur : Les contes de la forêt d'Orthana.
LangueFrançais
ÉditeurDadoclem
Date de sortie29 mai 2018
ISBN9782916637471
Une histoire pour tuer le temps: Saga fantastique

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    Aperçu du livre

    Une histoire pour tuer le temps - Laurent Peyronnet

    Je dédie ce livre à ma femme Anne ainsi qu’à mes beaux

    enfants Chloé, Benjamin et Roxane.

    L.Peyronnet

    illustration

    Ouvrage publié avec le soutien de la Région Aquitaine.

    Logo CNL

    © DADOCLEM Éditions

    7, rue Jérôme Mauvigney – 33200 Bordeaux

    www.dadoclem.fr

    Graphisme et mise en page : Virginie Thomas

    Tous droits de reproduction, même partielle, réservés pour tous pays.

    Loi n° 49956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse.

    2ème tirage.

    Dépôt légal : septembre 2012

    Version e-pub décembre 2015

    ISBN : 978-2-916637-47-1

    Production e-pub: booqlab.com

    Illustration

    illustration a cloche sonna une heure à l’église d’Odda. Il pleuvait. Sous le préau de l’école, les enfants sortaient leurs repas, des petits pains ronds recouverts de Geitost 1 et de saumon fumé que leurs mères, chaque matin, leur préparaient. Cet après-midi, il y aurait une grande partie de foot dans le gymnase, mais Magnus, lui, n’y participerait pas. Il avait ce jour-là un mot écrit par son père insistant pour qu’il rentre à l’auberge sitôt l’école finie. On attendait un groupe de noceurs qui revenaient de la foire de Lom, et deux bras supplémentaires ne seraient pas de trop pour aider, même si ces bras n’avaient que dix ans.

    «Ferme bien ton manteau, ordonna l’instituteur, et ne traîne pas. Avec un temps pareil, je t’aurais bien raccompagné moimême, mais je ne peux pas laisser l’école sans surveillance.»

    Magnus était de très mauvaise humeur. Il en voulait à cette foire qui le privait d’un super match et en plus il se retrouvait obligé d’affronter l’orage sans que personne ne puisse le ramener en voiture. Il referma la grille et partit, le col de son caban relevé sur son cou. Comme on dit en Norvège : Ici il n’y a pas de mauvais temps… il n’y a que de mauvais vêtements !

    Il ne voyait pas à dix mètres devant lui tant le ciel était bas et la pluie compacte ; une pluie glaciale, à vous geler jusqu’aux os. À l’entrée de la forêt, il était déjà trempé. Comme si cela ne suffisait pas, le vent se mit à souffler, un vent du nord qui le frappait en plein visage, l’obligeant à fermer les yeux à moitié. Il en avait le tournis et ses oreilles bourdonnaient douloureusement. C’était complètement fou de sortir par un temps pareil ! Mais son père comptait sur lui.

    Pour aller d’Odda, où se trouvait l’école, à l’auberge d’Elveseter, où habitait Magnus, il faut suivre sur quelques kilomètres une petite route qui serpente entre les montagnes. En été, beaucoup de touristes aiment l’emprunter car elle est très jolie. Mais l’hiver, seuls quelques rares voyageurs s’y risquent et l’unique bus encore actif est celui du ramassage scolaire. D’ordinaire Magnus aimait bien cette route. Il s’y promenait souvent. Il y avait ses petites habitudes : ici un terrier, là un nid, plus loin un massif d’orties dans lequel on faisait semblant de se pousser entre copains. Et les sapins ! Si pratiques pour les parties de contrebandiers ! Mais, par ce temps, la seule chose qui comptait, c’était de rejoindre au plus vite la maison où ne manqueraient pas de l’attendre un bon chocolat chaud et des vêtements secs !

    Après avoir lutté un long moment contre les éléments déchaînés, il s’arrêta, essoufflé, et se blottit derrière un gros rocher qu’il connaissait. À ce point, il savait avoir accompli un tiers de son trajet. C’était trop peu pour relâcher ses forces mais suffisamment pour ne plus penser revenir en arrière. Il repartit. La route lui semblait interminable. Il avait l’impression de marcher depuis des heures et il allait s’arrêter à nouveau lorsqu’enfin à travers la pluie, il distingua au loin la lumière que projetait l’enseigne de l’auberge. Rassemblant son courage, il se mit à courir mais bientôt ses forces l’abandonnèrent.

    Sur la route d’Odda à Elveseter, environ à mi-chemin, bifurque vers la plaine un petit sentier. Au bout de ce sentier se trouve une maison. Adossée à un arbre centenaire, et bien que bâtie en pierres, ce qui est rare dans la région, elle donne l’impression, tant elle est misérable, de devoir s’effondrer au moindre coup de vent.

    Les enfants de la région connaissent bien cette maison : le vieillard qui l’occupe est pour eux une source inépuisable d’histoires, toutes plus effrayantes les unes que les autres.

    Ce que Magnus avait pris pour l’enseigne de l’auberge de son père n’était en fait que la fenêtre éclairée de cette maison. Ainsi, au prix de toute son énergie, il n’avait effectué que la moitié du chemin ! Il en restait autant à parcourir et la tempête s’amplifiait à chaque instant.

    Le vieil homme était sorti sur le pas de sa porte et faisait signe à Magnus. Mais les parents avaient interdit qu’on s’approche de chez lui. C’était un personnage bizarre, une sorte de vieux fou ; tout le monde s’en méfiait, même si le plus souvent on en riait.

    «Qui est ce vieil homme ? avait un jour demandé un voyageur, de passage à l’auberge d’Elveseter.

    – Personne ne le sait vraiment, avait répondu le père de Magnus, et depuis le temps, on ne se pose plus la question. D’ailleurs, il ne vient jamais au village. Il reste là-bas, chez lui, dans sa bicoque ou alentours. Il lui arrive de ne pas sortir pendant plusieurs jours.

    – A-t-il de la famille ? Depuis combien de temps vit-il parmi vous ? avait insisté le voyageur, intrigué.

    – Je ne sais pas trop, avait alors poursuivi le père de Magnus. On ne lui connaît pas de parents. Mais il était déjà là quand je suis né et mon père l’a toujours connu. On raconte des choses sur son compte.

    illustration

    – Ah oui ! Par exemple ? Quel genre

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