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L'Homme Éternel – Livre 3 : Guerre de Clan
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L'Homme Éternel – Livre 3 : Guerre de Clan
Livre électronique262 pages3 heures

L'Homme Éternel – Livre 3 : Guerre de Clan

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À propos de ce livre électronique

Le monde, comme nous le connaissons, n'est plus.
Un homme reste déterminé. Un homme qui a été formé à l'art sauvage de la guerre. Un homme qui mène sa vie selon des principes. Un homme simple qui ne veut pas du pouvoir qu'il a reçu. Cet homme est le Sergent de la Marine Nathaniel Hogan, attaché à l'ambassade américaine de Londres et, bien qu'il ne le sache pas, il est l'Homme Éternel.

La première impulsion a eu lieu lors de l'année 2022 de l'ancien calendrier. Une séquence d'énormes éruptions solaires a provoqué une série de massives impulsions électro-magnétiques qui ont arrêté le cœur de notre monde moderne, nous renvoyant à l'ÂGE DE PIERRE.
Des dizaines de milliers sont morts lors des premières heures quand les avions sont tombés du ciel, quand les hôpitaux ont cessé de fonctionner et quand tous les moyens de transport modernes se sont subitement arrêtés.
En quelques jours, le nombre de morts avait atteint des centaines de milliers. Des feux ont ravagé les villes, les réserves d'eau se sont épuisées et les survivants se sont tournés les uns contre les autres, la loi du plus fort surpassant toutes les autres.

Et Nathaniel découvre qu'il a été transformé par de hautes doses de radiations gamma venant des éruptions solaires. Elles ont amélioré ses capacités naturelles, augmentant sa vitesse, sa force et son pouvoir de guérison. Étendant son espérance de vie indéfiniment et lui permettant de drainer le pouvoir des éruptions solaires pour créer de la magique.
Mais même l'Homme Éternel n'était pas prêt pour ce qui allait arriver ensuite, alors que les éruptions ininterrompues fissurent le temps et l'espace, créant un portail par lequel « ils » sont apparus.

Des royaumes fantastiques arrivèrent les orques, les gobelins et, les menant tous, le Bon-peuple.
Étaient-ils là pour aider, ou pour conquérir ?

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie28 août 2017
ISBN9781507188712
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    Aperçu du livre

    L'Homme Éternel – Livre 3 - Craig Zerf

    L'Homme Éternel

    Livre 3 : Guerre de Clan

    © 2014, Auteur Craig Zerf/C. Marten-Zerf publié par Small Dog Publishing Limited

    TOUS DROITS RÉSERVÉS. Ce livre contient du matériel protégé par les lois et traités internationaux et fédéraux sur la propriété intellectuelle. Toute impression ou utilisation non autorisée de ce matériel est interdite. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transmise sous n'importe quelle forme ou manière que ce soit, électroniquement ou mécaniquement, ce qui inclut la photocopie, l'enregistrement ou tout système de récupération et stockage de données sans la permission expresse écrite de l'auteur ou de l'éditeur.

    Comme toujours, à ma femme Polly et mon fils Axel.

    Vous chassez les ombres de mon âme.

    Un jour, j'ai dit à un épouvantail : « Tu dois être fatigué de rester debout dans ce champ esseulé. »

    Et il a répondu : « La joie d'effrayer est profonde et durable, je ne m'en lasse jamais. »

    Après une minute de réflexion, j'ai dit : « C'est vrai, moi aussi j'ai connu cette joie. »

    Ce à quoi il a répondu : « Seuls ceux qui sont remplis de paille peuvent la connaître. »

    Puis je suis parti, ne sachant pas s'il m'avait fait un compliment ou insulté.

    Kahli Gibran

    Chapitre 1

    Le sergent de la Marine Nathaniel Hogan regardait la vue sur le Loch Ness depuis le sommet des collines de Brumnadochit. Au-dessus de lui, le ciel de l'après-midi brillait de l'arc-en-ciel huileux créé par l'aurore boréale omniprésente. Près de lui, également à cheval, se trouvait Tad, le nain musculeux, lanceur de couteaux et astronome.

    Nathaniel resserra sa cape de fourrure pour combattre les vents glacés qui balayaient les collines. Puis il pointa le doigt vers l'est.

    – On dirait de la fumée. Des cheminées peut-être.

    Tad regarda un moment.

    – Peut-être. C'est loin.

    – On va voir ?

    Tad hocha la tête.

    – On n'a pas de rendez-vous urgents en ce moment.

    Ils pressèrent les flancs de leurs chevaux pour les mettre en route et avancèrent lentement vers l'est.

    Cela faisait presque dix-huit mois que la première impulsion solaire avait frappé la Terre. Un an et demi depuis que les frappes électromagnétiques, causées par une série de massives éruptions solaires, avaient éteint le cœur moderne de l'humanité et renvoyé les hommes à l'âge de pierre. Au cours de ces terribles mois, près de neuf dixièmes de la population de la Terre avait péri de maladies, de famine et d'infections. Au Royaume-Uni, plus de soixante millions de personnes.

    Mais ce n'est pas tout ce qu'il s'était passé. Les impulsions solaires avaient pompé assez de radiations gamma pour affecter bien plus que les simples merveilles électroniques du monde moderne. Les mêmes rayons avaient causé une transformation moléculaire de l'ADN du sergent de la Marine Hogan, il devint alors un être dont la force et les capacités étaient décuplées, le premier exemple étant son aptitude à guérir des blessures les plus graves, à l'exception de la perte d'un membre ou des maladies mortelles peut-être. En tout état de cause, Nathaniel Hogan était devenu presque immortel.

    Il était devenu l'Homme Éternel.

    En plus de cela, les radiations gamma avaient permis l'ouverture d'un portail entre ici et là-bas. Et par ce portail, une nouvelle civilisation était arrivée. Par millions. Des orques de combat, des gobelins et des trolls, tous sous les ordres du Bon-peuple, une race de créatures extra-terrestres dont le but était de quitter leur planète qui se mourait et de conquérir la Terre pour en faire la leur.

    À ce moment-là, ni Nathaniel ni Tad n'avait vu le Bon-peuple ou ses sbires. Cependant, ils en avaient entendu parler alors qu'ils voyageaient vers le nord, quelque chose que le marine devait faire, en raison d'une geis[1] qui lui avait été remise.

    Avant cela, Nathaniel avait magiquement voyagé dans le temps, retournant à l'époque des Pictes celtes et des Romains et avait été impliqué dans une série de petits combats contre les Romains et avait mené sa tribu à la victoire.

    Enfin, quelques semaines auparavant, il avait passé le Mur d'Hadrien et avait continué vers le nord, dans les Highlands d'Écosse, où il se trouvait maintenant.

    Alors qu'ils se rapprochaient de la fine colonne de fumée, il devint évident qu'il s'agissait bien d'une fumée de cheminée s'élevant dans l'air glacé. En approchant, ils virent que le cottage faisait partie d'un clachan ou petit hameau de maisons à un étage. Le clachan était niché dans une déclivité, protégé des vents et intempéries. Une seule rue principale et peut-être vingt maisons. La route à chaque extrémité du clachan était barricadée par une imposante porte en bois et une barrière courrait tout autour du hameau. Nathaniel pouvait voir quelques hommes armés se tenant à chaque porte.

    – Des fusils, dit Tad.

    Le marine hocha la tête pour montrer son assentiment.

    – Tranquille. On va parler mais pas s'attirer leur hostilité. Un peu de chaleur et un bon repas ne pourraient pas nous faire du mal.

    – J'attire pas l'hostilité des gens, répliqua Tad. Toi, oui.

    – Peu importe, dit Nathaniel. Tout ce que je dis, c'est que s’ils font un commentaire déplacé sur ta taille, laisse couler. Tends l'autre joue.

    – OK, dit Tad en hochant la tête.

    Ils approchèrent de la porte sur le côté ouest du clachan et, quand ils arrivèrent à environ quinze mètres, ils mirent pied à terre et continuèrent à pied, menant leurs chevaux.

    Quand ils approchèrent, les gardes braquèrent leurs fusils. Prêts à tirer à tout moment.

    – Arrêtez-vous et annoncez les affaires qui vous amènent ! lança l'un d'eux.

    – Aucune affaire, répondit Nathaniel. Nous sommes juste deux voyageurs à la recherche d'un abri et d'un repas chaud pour la nuit. Nous avons du gibier à troquer.

    – D'où venez-vous ?

    – Londres. J'suis sur la route depuis plus d'un an maintenant.

    Les deux gardes se concertèrent brièvement.

    – OK, dit le même garde. Avancez et soyez les bienvenus.

    Nathaniel et Tad approchèrent de la porte et le garde l'ouvrit et les laissa passer.

    Ils se serrèrent tous les quatre la main.

    – Descendez la rue, attachez vos chevaux à l'extérieur de l'auberge. C'est la maison avec la fumée qui sort de la cheminée.

    Nathaniel hocha la tête pour le remercier. Les gardes observèrent le couple improbable alors qu'ils descendaient la rue.

    Ils attachèrent les chevaux à la rambarde et sortirent leurs armes (deux fusils, une arbalète, une sélection de couteaux et la hache de guerre de Nathaniel) des sacoches de selle, ainsi qu'un sac de lièvres préparés. Ils entrèrent ensuite dans l'auberge.

    La porte s'ouvrait sur le bar. La pièce était de taille moyenne et chaude. Une large cheminée sur la gauche de la taverne peinait à extraire la fumée de la pièce, mais au moins, le feu brûlait bien. Une lourde odeur de renfermé, de fumée de bois, d'alcool et d'herbes à pipe emplissait la pièce et assaillait tous ceux qui entraient. Percutante comme une terreur des bacs à sable. Un bar dégrossi courait le long de la pièce. Une sélection de chaises et tables non assorties était éparpillée tout autour, leur manque de placement un véritable exercice de randomisation. Une douzaine d'hommes étaient assis en groupes. Parlant doucement. Buvant. Certains fumaient. Des pipes ou des cherrots roulés à la main.

    Tout le monde s'arrêta de parler et regarda les deux nouveaux venus. Nathaniel et Tad approchèrent du bar. Tad posa leurs armes contre le bar et le marine plaça son sac sur la surface en bois.

    – Bonjour, dit le marine. Nous cherchons un endroit pour la nuit, un repas chaud et à boire. Nous sommes épuisés par le voyage. Nous avons ceci à troquer.

    Nathaniel sortit sept lièvres de bonne taille. Ils avaient été préparés et dépecés et pesaient environ cinq kilos pièce. Assez de viande pour nourrir vingt-cinq à trente personnes si on les combinait avec des légumes dans un ragoût.

    Le propriétaire, un petit homme large au crâne dégarni et avec des lunettes aux verres épais, inspecta le gibier puis hocha la tête.

    – Une chambre pour la nuit. Dîner avec de la viande, du porridge au petit-déjeuner et whisky à volonté, dans les limites du raisonnable.

    Nathaniel hocha la tête. C'était une bonne affaire.

    – Merci, dit-il. Pourrait-on commencer avec deux grands whiskys alors ?

    Le propriétaire sortit deux verres droits et les remplit à moitié d'un liquide ambré. Tad et Nathaniel levèrent tous les deux leur verre à l'intention de tous dans la pièce et burent une gorgée.

    Le whisky était assez fort pour tirer des larmes involontaires aux yeux du marine. Distillé maison de toute évidence. Jeune, pur et féroce. Mais chaud.

    Les deux hommes s'approchèrent du feu et restèrent devant, laissant la chaleur s'infiltrer de l'extérieur tandis que le whisky s'occupait de l'intérieur. Nathaniel se sentait bien. Détendu et à l'aise pour la première fois depuis des semaines.

    Et puis, quelqu'un parla.

    – Hé, dit-il dans un faux murmure assez fort pour que tout le monde entende. Vous croyez que la déco de jardin a perdu son chapeau rouge pointu ?

    Il y eut un rire collectif et Nathaniel poussa un soupir.

    Tad secoua la tête.

    – Il faut toujours qu'il y en ait un, dit-il en se levant. C'est un gnome, espèce d'abruti, continua le petit homme. Je suis un nain.

    – Où est ton gros nez rouge, alors ? demanda le comique en ricanant.

    – Et ça c'est un clown. Sérieux, t'es la personne la plus stupide de la planète ou ta mère utilise le neurone familial ce soir ?

    La pièce plongea dans le silence alors que Tad avait fait l'impensable et insulté la mère d'un Écossais des Highlands.

    – Va au diable, le nain ! s'exclama le comique avec un fort accent écossais. Pas besoin de mentionner ma mère. Il est temps de te donner une leçon.

    – C'est peut-être vrai, admit Tad, mais je peux te garantir que la leçon ne sera pas donnée par quelqu'un d'aussi incroyablement con que toi.

    Le comique repoussa sa chaise et avança vers Tad. C'était un homme large, de forte corpulence, mais pas de graisse. Un corps forgé par le travail des champs et de nombreuses heures dehors.

    Tad fit rouler sa tête sur son cou pour se défaire de quelque raideur.

    – Lui fais pas mal, dit Nathaniel.

    – Pas d'inquiétude, mec, dit le comique en souriant. J'veux donner une leçon ou deux au petit nabot.

    – Je ne te parlais pas à toi, dit le marine en levant un sourcil.

    Le combat, si l'on pouvait l'appeler ainsi, dura en tout quatre secondes. Tad plongea au sol, roula, se leva à côté du comique et lui donna un violent coup de pied sur le côté du genou, le faisant s'écrouler au sol et lui assénant un crochet brutal sur la tempe, le mettant KO avec ce seul coup.

    Le silence tomba pendant quelques secondes puis quelqu'un parla.

    – Hé ! s'exclama une voix pareille au tonnerre. Tu ne puis pas faire ça.

    – Je viens de le faire, dit Tad en haussant les épaules.

    – Ouais, eh bien, t'as triché.

    – Oh, va t'faire voir ! répliqua le petit homme. Mais vous êtes tous consanguins dans ce village ou quoi ? Un homme peut pas boire un verre tranquille ?

    – Si, gronda la voix, mais seulement s'il est poli et tabasse pas les locaux.

    Tad fit à nouveau rouler sa tête sur son cou.

    – OK, dit-il. Finissons-en. Tente ta chance.

    L'homme à la voix tonitruante se leva.

    C’était un géant.

    Il faisait plus de deux mètres dix et il était bâti pour le combat. La majeure partie de son visage était couverte d'une épaisse barbe noire et ses cheveux ondulés tombaient sous ses épaules. Il portait une simple chemise à manches courtes, un kilt en tartan et des bottes avec un bout en fer.

    Il avait des muscles à des endroits où les gens normaux n'en ont pas.

    Tad lui jeta un seul regard, se retourna et alla s'asseoir près de Nathaniel.

    – Il est à toi, dit-il. Bonne chance.

    Le marine soupira et se leva.

    – Écoute, mon ami, dit-il au colosse. On ne veut pas de problèmes. Détends-toi. Assieds-toi. Pas de soucis.

    Le colosse s'avança vers le marine et se dressa devant lui.

    – Trop tard pour la parlotte, p'tit gars. Allons régler ça dehors.

    Tout le monde dans la taverne se leva et se dirigea vers la porte, certains s'arrêtèrent en route pour remplir leurs boissons au bar. Nathaniel les suivit tous dehors et Tad ferma la marche.

    La foule forma un cercle irrégulier autour de Nathaniel et de l'Écossais et attendit.

    Le marine faisait des cercles et d’autres mouvements avec ses bras pour s'échauffer. Le colosse ne bougeait pas, les bras le long du corps. Attendant.

    Il finit enfin par parler.

    – T'es prêt ?

    Nathaniel hocha la tête et avança.

    Le colosse était rapide. Plus rapide que Nathaniel n’aurait jamais pu penser. Son énorme poing frappa le marine en pleine poitrine dans un bruit pareil à celui d'une hache frappant le bois. La vitesse du coup souleva Nathaniel et l'envoya valser, par-dessus la rambarde et sur le sol couvert de neige, dans un bruit sourd.

    Il roula pour se mettre à quatre pattes et se releva doucement. Le monde tanguait autour de lui comme s'il était sur un cardan et la lumière diminuait, oscillant entre gris et noir. Sans avoir besoin de toucher, il savait que le colosse lui avait cassé quelques côtes et, à chaque fois qu'il respirait, la douleur explosait dans son torse.

    Il se concentra pour tirer de l'énergie tout autour de lui, respirant profondément pour que ses côtes se ressoudent et que ses muscles écrasés guérissent. Mais il était tellement concentré sur sa guérison qu'il ne bougea pas assez vite pour éviter le prochain coup de poing du colosse. Le poing, aussi gros qu'un jambon s'abattant comme un boulet de canon sur le côté du visage du marine, l'envoya à nouveau au sol. Le sang coulait librement de sa lèvre fendue et quand il poussait sa langue contre ses dents, il pouvait sentir que nombre d'entre elles étaient lâches.

    – Hé, Nathaniel ! lança Tad. Dépêche-toi maintenant. Il fait froid dehors et mes cojones sont plus près de la neige que les tiennes. Alors finissons-en avant qu'elles gèlent.

    Le commentaire de Tad récolta une acclamation enjouée de la foule et le nain se courba avec extravagance.

    Nathaniel secoua la tête, se releva et fit quelques pas rapides en arrière pour être hors de portée du colosse.

    L'énorme Écossais balança un autre poing vers le marine, mais cette fois, Nathaniel était prêt. Il se baissa pour esquiver et tatoua le torse du colosse avec une série de coups de poing rapides, délivrés à une vitesse incroyable. On aurait cru entendre une mitraillette tirer sur un sac de sable.

    Nathaniel recula et attendit que son adversaire tombe.

    Mais à la place, l'Écossais sourit.

    – Pas mal, dit-il. Je crois que j'ai presque senti. La prochaine fois, mets-y un peu plus d'énergie.

    Et un autre énorme coup de poing du droit envoya Nathaniel s'écraser sur la neige.

    – Aïe, dit Tad à personne en particulier. Ça va laisser une marque ça.

    Un éclat de rire s'éleva de la foule et un des spectateurs tendit à Tad un verre de whisky qu'il accepta en le remerciant.

    Nathaniel se leva avec peine et se mit face au grand Écossais. C'était maintenant ou jamais, pensa-t-il, sachant que s'il n'assommait pas le colosse dans les prochaines secondes, alors, immortel ou pas, il allait se faire exploser.

    Le marine tourna autour du colosse, lançant un direct du gauche de temps en temps, cherchant une ouverture. Puis il recula en zigzaguant, se déplaçant plus rapidement que le colosse ne le pouvait, repéra une ouverture et y alla pour le coup fatal. Trois coups solides sur les reins du colosse, puis il recula et lui tourna à nouveau autour. Cette fois, il pouvait voir qu'il avait fait des dégâts. Le colosse prit quelques profondes inspirations, mais ne dit rien.

    – Qu'est-ce qui va pas ? demanda Nathaniel. Pas de commentaires malins ?

    L'Écossais balança à nouveau ses poings vers le marine, mais, encore une fois, Nathaniel esquiva et approcha, asséna deux autres coups sur les reins du colosse et recula en sautillant. Lui tournant autour, encore et encore.

    Le

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