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Un Noël en pain d’épice: Idylle à Christmas Mountain, #6
Un Noël en pain d’épice: Idylle à Christmas Mountain, #6
Un Noël en pain d’épice: Idylle à Christmas Mountain, #6
Livre électronique291 pages3 heuresIdylle à Christmas Mountain

Un Noël en pain d’épice: Idylle à Christmas Mountain, #6

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À propos de ce livre électronique

Un adorable conte de fêtes où les opposés s'attirent et qui vous inspirera à croire au véritable amour.

 

Nina a deux emplois pour subvenir à ses besoins et à ceux de son grand-père en deuil dans leur petite ville montagnarde du Montana. Lorsque le country club en faillite où elle travaille est racheté par le riche homme d'affaires citadin, Grayson, elle craint de perdre son emploi.

 

Bien que Grayson soit en ville pour déterminer si l'entreprise en difficulté peut être ressuscitée, il semble honnête et gentil, et réussit curieusement à franchir les murs qu'elle a construits autour d'elle. Ce serait mal de développer des sentiments pour le type qui pourrait tout gâcher pour elle, mais plus Nina passe de temps avec Grayson, plus elle tombe involontairement amoureuse de lui.

 

Ne manquez pas l'occasion de trouver un amour qui peut guérir votre cœur dans UN NOËL EN PAIN D'ÉPICE, par une auteure de best-sellers figurant sur la liste du New York Times.

LangueFrançais
ÉditeurHatco Publishing
Date de sortie6 sept. 2024
ISBN9798224321698
Un Noël en pain d’épice: Idylle à Christmas Mountain, #6
Auteur

Susan Hatler

SUSAN HATLER è una Scrittrice Bestseller del New York Times e di USA Today. Scrive romanzi contemporanei umoristici e sentimentali e racconti per giovani adulti. Molti dei libri di Susan sono stati tradotti in tedesco, spagnolo, italiano e francese. Ottimista d’indole, Susan crede che la vita sia strabiliante, che le persone siano affascinanti, e che la fantasia sia infinita. Ama trascorrere il tempo con i suoi personaggi e spera che anche tu lo faccia. Puoi contattare Susan qui: Facebook: facebook.com/authorsusanhatler Twitter: twitter.com/susanhatler Sito internet: susanhatler.com/italiano Blog: susanhatler.com/category/susans-blog

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    Aperçu du livre

    Un Noël en pain d’épice - Susan Hatler

    Un Noël en pain d’épice

    LOUANGES

    « Cela m’a vraiment fait sourire. »

    — Getting Your Read On Reviews

    « Le festival amical est un livre merveilleux et parfait pour une journée folle ou stressante. »

    — Cafè of Dreams Book Reviews

    « Susan a un don pour les dialogues légers et pour décrire l’entrain concernant la connexion entre Holly et Dave… Cherchez à découvrir cette bouchée délicieuse. »

    Tifferz Book Reviewz

    « Susan Hatler a le chic pour écrire des livres qui m’entraînent dès la toute première page ! »

    — Books Are Sanity!!!

    « Mme Hatler a une façon d’écrire des dialogues très spirituels qui vous font rire à haute voix tout au long de ses histoires. »

    — Night Owl Reviews

    TITRES PAR SUSAN HATLER

    Série Rencontre renouvelée

    Rencontre à un million de dollars

    La double rencontre désastreuse

    La rencontre d’à côté

    Rencontre à la rescousse

    Rencontre à la mode

    Il était une rencontre

    Rencontre à destination

    Rencontre dans la ville

    Série Rencontre à tout prix !

    L’amour à la première rencontre

    Rencontre ou vérité

    Ma dernière rencontre arrangée

    Une rencontre à retenir

    Rencontre dans les règles de l’art

    Permis de rencontre

    Une rencontre intéressée

    Le projet rencontre

    Une rencontre déjà-vue

    Une rencontre et sauve-qui-peut

    TITRES PAR SUSAN HATLER

    Série Idylle à Christmas Mountain

    Le compromis de Noël

    C’était le baiser avant Noël

    Noël au Sugar Plum Inn

    Un faux mari pour Noël

    Le concours de Noël

    Un Noël en pain d’épice

    Un Noël à Silver Bells

    Série Rêves du Montana

    Le festival amical

    Le dîner exquis

    La radieuse boutique

    La mémorable montagne

    Le mariage chaleureux

    La joyeuse randonnée

    L’adorable surprise

    Un Noël nickel

    UN NOËL EN PAIN D’ÉPICE

    SUSAN HATLER

    Un Noël en pain d’épice

    Copyright © 2024 par Susan Hatler

    Tous droits réservés. Sans limiter les droits d’auteur réservés ci-dessus, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée ou introduite dans un système de recherche d’information, ou transmise, sous n’importe quelle forme ou par n’importe quel moyen (électronique, mécanique, par photocopie, par enregistrement ou autres) sans l’autorisation écrite préalable du propriétaire des droits d’auteur de ce livre. Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux, marques, médias et incidents sont soit issus de l’imagination de l’auteur, soit utilisés de manière fictive.

    _________________________________________

    Traduit de l’anglais au français par Vantha Ung

    ________________________________________

    Conception de la Couverture par Elaina Lee, For The Muse Design

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    TABLE DES MATIÈRES

    Chapitre Un

    Chapitre Deux

    Chapitre Trois

    Chapitre Quatre

    Chapitre Cinq

    Chapitre Six

    Chapitre Sept

    Chapitre Huit

    Chapitre Neuf

    Chapitre Dix

    Chapitre Onze

    Chapitre Douze

    Chapitre Treize

    Chapitre Quatorze

    Chapitre Quinze

    Chapitre Seize

    Chapitre Dix-Sept

    Chapitre Dix-Huit

    Chapitre Dix-Neuf

    Chapitre Vingt

    Chapitre Vingt-et-Un

    Chapitre Vingt-Deux

    Chapitre Vingt-Trois

    Chapitre Vingt-Quatre

    Chapitre Vingt-Cinq

    Chapitre Vingt-Six

    Chapitre Vingt-Sept

    Chapitre Vingt-Huit

    Chapitre Vingt-Neuf

    Chapitre Trente

    Chapitre Trente-et-Un

    UN NOËL EN PAIN D’ÉPICE

    SUSAN HATLER

    CHAPITRE UN

    En passant en revue mentalement ma liste de choses à faire, il devenait évident que je n’avais plus le temps d’attendre le réparateur qui, apparemment, ne possédait pas de montre. Censé arriver à neuf heures et demie, garanti, il avait déjà quinze minutes de retard. Alors que je jetais un coup d’œil par la fenêtre de la maison de mon grand-père pour la énième fois, j’aperçus tout à coup un monsieur debout sur le trottoir à l’extérieur.

    « Enfin ! » me dis-je en fourrant mes pieds dans des bottes souples doublées de fourrure, avant de sortir sur le porche pour accueillir le réparateur.

    Dehors, l’air frais fut accompagné d’un coup de vent qui me rappela que mes pieds étaient la seule partie de mon corps actuellement préparée à affronter l’extérieur. L’hiver à Christmas Mountain, dans le Montana, n’était pas la saison idéale pour se précipiter dehors sans chapeau, gants et manteau. Brrr !

    En rebondissant sur mes talons, j’agitai mes mains en l’air pour attirer l’attention de l’homme qui semblait regarder partout autour de lui, sauf vers moi. Une fois qu’il croisa mon regard, je lui fis signe d’entrer avant que je ne gèle sur le seuil de la maison de mon grand-père.

    « Venez, entrez donc », dis-je, parcourue d’un frisson. « Je suis contente que vous soyez là. Je peux vous montrer la chaudière, puis il faut que j’y aille. Je suis en retard maintenant. »

    Il me regarda l’air complètement perdu.

    Je poussai un soupir. Était-ce son premier jour de travail ? Et où se trouvait sa caisse à outils ? Les bras croisés pour tenter de me réchauffer même un tant soit peu, je franchis le pas de la porte en espérant qu’il se dépêcherait de me suivre, puis je tapotai du bout de mes bottes sur le parquet.

    Je levai mon menton et inclinai la tête.

    « Avez-vous besoin d’aller chercher vos outils ?

    — Pardon ? » dit-il en s’approchant, les yeux fixés sur moi. « Je n’ai pas d’outils.

    — Pas d’outils », répondis-je en me disant qu’il s’agissait effectivement de son premier jour de travail.

    Mais je n’allais pas geler dans l’entrée juste parce que ce type était arrivé en retard et sans être préparé.

    « Très bien. Nous avons quelques outils que vous pouvez utiliser. Il fait froid ici. Allons à l’intérieur. »

    Exaspérée, je lui fis signe d’entrer dans la maison et fermai la porte derrière lui. Puis j’attrapai la boîte à outils dans le placard du hall avant de descendre. Les vieilles marches en bois étaient inclinées vers le bas, et il était donc nécessaire de s’accrocher à la rampe d’escalier. Voilà l’autre raison pour laquelle j’avais dit à mon grand-père que je m’occuperais de ce rendez-vous pour lui. Je n’avais pas besoin qu’il tombe et se casse à nouveau la jambe. En jetant un coup d’œil en arrière au réparateur, je remarquai qu’il avait l’air un peu appréhensif, ce qui m’amena à me sentir coupable à propos de mon comportement initial. Ce n’était pas sa faute si mon monde était en train de se consumer sous mes yeux.

    « Désolée si je me suis montrée brusque », lui dis-je alors que mon regard croisait ses yeux vert profond.

    Waouh. Ceux-ci ressemblaient à deux émeraudes étincelantes encadrées par des cils noirs. Ses sourcils sombres et ses cheveux noirs courts complétaient parfaitement ces yeux verts scintillants. Mouais, c’était vraiment à ça que je devrais penser en ce moment même. J’étais clairement en train de perdre la tête.

    « Je suis un peu à bout, c’est le moins qu’on puisse dire. Je suis sûre que vous savez ce que c’est que d’avoir un emploi du temps chargé.

    — Je comprends », répondit-il, sa bouche pulpeuse se contractant légèrement.

    « Quoi qu’il en soit, ma journée est remplie de stress et de frustration », continuai-je en posant une main sur ma poitrine. « J’ai peut-être passé mes nerfs sur vous, ce qui n’est pas très agréable de ma part, surtout si l’on considère qu’on est au début du mois de décembre », dis-je en montrant l’appareil. « Voici la chaudière… faites-moi savoir si je peux vous aider, non pas que je sache comment aider. »

    Je grimaçai — signe avéré que la pression me pesait — et je lui tendis la boîte à outils. Alors qu’il bricolait l’engin, je me mordis la lèvre inférieure en remarquant qu’il était grand avec de larges épaules et ce qui semblait être des mains très habiles. Il devait y avoir quelque chose dans le fait que cet homme était en train de résoudre un de mes gros problèmes, parce que je le trouvai soudainement très attirant.

    « J’espère que nous pourrons en tirer une saison de plus », dis-je en concentrant mon attention sur la tâche à accomplir. « C’est la maison de mon grand-père et, franchement, la liste des choses à réparer est un peu écrasante pour moi. Mais grand-mère est décédée il n’y a pas si longtemps, et je veux qu’il puisse rester ici aussi longtemps qu’il le souhaite. Déménager peut être traumatisant, vous savez, surtout à son âge. »

    Je marquai une pause, puis pris une profonde inspiration, et je me rendis compte que j’étais en train de radoter.

    « Je suis sûre que vous comprenez mieux que quiconque que ces vieilles maisons nécessitent sans cesse d’être entretenues.

    — Oui, mais je ne suis pas…

    — Et comme si cela ne suffisait pas », continuai-je en réalisant à peine qu’il essayait de dire quelque chose, « les nouveaux propriétaires du country club vont rencontrer le personnel cet après-midi. Avez-vous entendu parler de la transition ? Je ne sais pas si vous vous occupez de l’entretien de ces locaux, mais ces nouveaux propriétaires ne sont pas d’ici, ils viennent de San Francisco ou quelque chose comme ça, et on sait très bien qu’ils ne sont pas en phase avec une petite ville comme la nôtre. »

    Il s’éclaircit la gorge.

    « Avez-vous une clé à molette ici ?

    — Oui. Juste là. Poignée bleue.

    — Ah, merci.

    — Pas de problème », répondis-je, ravie de pouvoir aider. « Quoi qu’il en soit, on sait très bien que cette famille huppée va venir dans notre petite ville bien-aimée avec l’intention de démolir le Christmas Mountain Country Club et de nous mettre tous au chômage. Pouvez-vous imaginer quelqu’un d’aussi sans cœur ? Que ferons-nous sans le country club ?

    — Comment savez-vous qu’ils ont l’intention de le démolir ?

    — Eh bien, je suppose que je n’en suis pas sûre, mais la démolition semble être l’objectif principal de ce type d’entreprises qui achètent des propriétés », répondis-je alors que le stress envahissait mon estomac. « Ils débarquent en faisant comme s’ils se souciaient de la communauté, mais ce n’est pas vraiment le cas. Ce qui leur importe, c’est de savoir combien d’argent ils peuvent se faire avec le nouveau bâtiment qu’ils vont y poser pour qu’il leur rapporte plus qu’il ne leur en faut. Contrairement à nous, les travailleurs. »

    Il hocha la tête en croisant mon regard. Une fois de plus, je remarquai que ses yeux étaient d’un vert profond, comme le vert des feuilles d’un conifère. Il y avait aussi une cicatrice juste au-dessus du sourcil gauche, pas tout à fait visible à moins d’avoir les yeux braqués dessus. Ce que j’étais en train de faire. Oh, mince.

    « Désolée. Je ne voulais pas vous dévisager.

    — Ce n’est pas grave. »

    Il fit un geste en direction de la cicatrice au-dessus de son sourcil.

    « Accident de ski. J’ai attaqué un arbre et j’ai perdu. Vous skiez ?

    — Ah ! Vous plaisantez ? » dis-je avec un rire et en m’appuyant un peu contre le mur. « Depuis que je sais marcher. À vrai dire, je suis monitrice à la station de ski La Pente Descendante. Je m’appelle Nina, au fait.

    — Ravi de faire votre connaissance, Nina. Moi, c’est Grayson », dit-il avant de froncer les sourcils. « Attendez une minute. Je croyais que vous travailliez au country club condamné. »

    Il me fit un sourire espiègle, me taquinant visiblement.

    « J’y travaille également en tant que serveuse. J’ai deux emplois pour aider mon grand-père.

    — Cela demande de la persévérance. Que faites-vous pendant votre temps libre ?

    — Temps libre ? Eh bien, vu qu’il ne me reste que sept minutes dans la journée quand j’ai tout fini, je lis. Ou je mange. Si je fais attention, je peux faire les deux en même temps.

    — Sympa », commenta-t-il en hochant un peu la tête. « Alors, juste un livre tous les six mois ? À sept minutes par jour, vous n’allez pas arriver à la fin très rapidement. »

    Je ris.

    « C’est peut-être la raison pour laquelle je n’ai jamais rien de bon à dire pendant le club de lecture. »

    Il sourit et se releva en se frottant les mains.

    « Eh bien, Nina, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelles.

    — Soyez direct. La mauvaise nouvelle d’abord, s’il vous plaît.

    — Vous allez avoir besoin d’une nouvelle chaudière », annonça-t-il, ses yeux s’assombrissant. « Celle-ci a rendu l’âme. Mais vous constaterez qu’un nouvel appareil, bien que coûteux au départ, sera rentabilisé assez rapidement.

    — Et la bonne nouvelle ?

    — J’adorerais vous emmener dîner pour vous aider à vous détendre. Peut-être pourriez-vous trouver plus de sept minutes de temps libre pour un rendez-vous ? Vous pouvez apporter votre livre si vous le souhaitez. »

    Mes joues s’empourprèrent. Beau et drôle. Une combinaison merveilleuse, encore fallait-il que j’aie le temps. En me creusant la tête, j’essayai de me rappeler à quand remontait la dernière fois où j’avais fait quelque chose pour moi-même. Je n’en étais pas sûre, ce qui me fit réaliser que cela faisait un bail. Je sentis ses yeux sur moi, dans l’attente d’une réponse. Si c’était seulement une question d’attirance, je dirais oui sans hésitation. Mais j’avais trop de choses en tête. Une relation ne faisait pas partie du plan.

    « Je suis désolée, dis-je en soupirant. J’apprécie l’offre, mais ce n’est pas le bon moment. Entre mon travail et m’occuper de mon grand-père, il ne me reste pas beaucoup de temps libre.

    — Je comprends, répondit-il en levant les mains. Mais si vous changez d’avis, j’aimerais vous proposer un repas chaud et une bonne conversation. Comme je suis nouveau en ville, peut-être que vous pourriez aussi me faire visiter. »

    Nouveau en ville ? Cela expliquait pourquoi il était en retard en premier lieu — il s’était probablement perdu. Bien joué, Nina. Je venais de donner la plus folle des premières impressions au mignon nouveau venu en ville. Avec un peu de chance, le reste de ses rendez-vous de la journée allait lui faire oublier mes divagations.

    « Puis-je vous donner mon numéro de téléphone, juste au cas où ? demanda-t-il d’un ton léger. Il n’est pas nécessaire que ce soit quelque chose de grand, mais cela ne me dérangerait pas d’apprendre à mieux connaître la ville, et il est facile de parler avec vous. »

    Mes lèvres se tordirent en une moue.

    « Je suis à peu près certaine de n’avoir fait que parler. Cela ferait de vous une personne très à l’écoute et moi quelqu’un d’incohérent.

    — On dirait qu’on forme l’équipe idéale. »

    Contre mon meilleur jugement, je lui tendis mon téléphone portable. Il y saisit son numéro, puis me rendit l’appareil en souriant jusqu’aux oreilles.

    « Je suppose que je dois me rendre à mon prochain rendez-vous », dit-il.

    Il gravit les escaliers derrière moi et je le raccompagnai à la porte, le regardant monter dans un SUV. En expirant lentement, je ne pouvais m’empêcher de penser à quel point il était beau avec ces yeux et ces cheveux noirs coupés courts. Cependant, je ne savais pas quel genre de réparateur se présentait à ses rendez-vous sans outils. En oubliant cette pensée, j’ajoutai mentalement « nouvelle chaudière » à ma longue liste de choses à accomplir, avant de me diriger vers la cuisine. En fixant le comptoir, je me rendis compte que j’y avais laissé mes derniers croquis de maisons en pain d’épice. J’avais travaillé dessus plus tôt et j’avais dû oublier de les ranger. En les saisissant pour les glisser dans mon sac à dos, je savais que c’était une bonne chose que mon grand-père ne les ait pas vus.

    Confectionner des maisons en pain d’épice était quelque chose que grand-mère et moi avions adoré faire ensemble. Maintenant qu’elle n’était plus là, je faisais de mon mieux pour cacher tous les souvenirs la concernant afin qu’ils ne fassent pas de mal à grand-père, surtout à cette période de l’année. En parlant de grand-père, où était-il ?

    En inspectant le rez-de-chaussée et l’étage, il était introuvable. Cependant, je ne l’avais pas entendu partir. Mon cœur s’emballa à l’idée qu’il aille quelque part tout seul sans me le dire. Ce n’était pas qu’il était alité ou quoi que ce soit, loin de là. L’homme s’était cassé la jambe en skiant seul sur la montagne l’année dernière. Certains jours, il était difficile de le suivre, mais il vieillissait et je m’inquiétais pour lui.

    La conversation avec le réparateur, Grayson, avait vraiment été agréable. Si jamais j’avais le temps d’aller à un rendez-vous, il serait mon premier choix. Puis je me rappelai que j’avais son numéro de téléphone. Mais avec l’achat d’une chaudière que je ne pouvais pas me permettre et le country club sur le point de faire faillite, j’avais trop de choses à gérer — je chassai ainsi ces yeux et ce sourire de mon esprit.

    CHAPITRE DEUX

    Je devais m’attaquer à ma longue liste de courses avant le travail, mais quand j’étais allée dire au revoir à grand-père, il était introuvable. J’avais plaisanté plus d’une fois sur le fait de planter un mouchard sur sa personne pour ne pas avoir à m’inquiéter comme ça. Il avait ri à l’époque, mais maintenant cela semblait être une bonne idée. Où était-il passé pendant que je m’occupais du problème de la chaudière ?

    En regardant dans le placard du hall, mes inquiétudes se heurtèrent à mon irritation parce que son manteau et ses gants avaient disparu. Pourquoi était-il parti sans rien me dire ? Argh ! Après avoir renfilé mes bottes, j’attrapai mon propre manteau et mes gants, puis sortis de la maison.

    Papy n’était sûrement pas allé trop loin. Au bord de la cour, j’aperçus le voisin d’à côté avec la souffleuse à neige. Il dut remarquer mon expression frénétique car il fit un geste vers sa droite, sachant immédiatement qui je cherchais.

    « Merci ! » lui dis-je en me rendant sur le trottoir.

    Je marchai tout en glissant sur le verglas sur le premier pâté de maisons, tandis que mon irritation se transformait en inquiétude pure.

    Je ne savais pas trop comment faire comprendre à Papy qu’il vieillissait et qu’il devait prendre des précautions. Il semblait penser qu’il était aussi en forme et vif qu’il l’avait été au début de la vingtaine. L’émotion me monta aux yeux en pensant à Papy et Mamy. Ils formaient un couple parfait, et j’avais le sentiment d’avoir de la chance qu’ils m’aient élevée. Nous n’avions pas beaucoup de biens matériels, mais l’amour qu’ils m’avaient donné était inestimable.

    « Nina ! Holà. Où est-ce que tu vas ? »

    Je levai les yeux pour voir mon amie Macy Wilcox décharger une boîte de ce que je supposais être ses délicieux biscuits, puisqu’elle possédait une entreprise florissante avec son amie Cara appelée Les Cupcakes et Cookies de Cupidon.

    « Salut, Macy », lui dis-je en espérant qu’elle avait vu Papy. « Je cherche mon grand-père. Tu l’as vu passer par ici ? »

    Elle secoua la tête.

    « Il a encore disparu ?

    — Pour moi, oui puisqu’il ne m’a pas dit qu’il partait », dis-je en essayant de ne pas paniquer. « Je suis sûre qu’il me dira qu’il savait exactement où il se trouvait tout ce temps. C’est un homme incorrigible.

    — Ça lui ressemble », répondit-elle avant de poser subitement une main sur sa bouche pour dissimuler un sourire. « Je suis désolée, Nina. Ça doit être stressant. Je peux t’aider à chercher une fois que j’aurai déposé cette commande.

    — Ça ira. Mais merci », affirmai-je, ne voulant pas la déranger avec mes problèmes. « On se voit plus tard… Oh, attends ! Est-ce que toi et Cara avez entendu parler des nouveaux propriétaires du country club ? On a une réunion avec

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