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Le concours de Noël: Idylle à Christmas Mountain, #5
Le concours de Noël: Idylle à Christmas Mountain, #5
Le concours de Noël: Idylle à Christmas Mountain, #5
Livre électronique281 pages3 heuresIdylle à Christmas Mountain

Le concours de Noël: Idylle à Christmas Mountain, #5

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À propos de ce livre électronique

L'histoire inspirante d'une amitié se transformant en amour qui vous réchauffera le cœur.

 

Ruby est consciente que le spa pour toutous qu'elle gère dans sa petite ville connaît une croissance bien trop considérable pour son local actuel. Lorsqu'on annonce la tenue d'un concours des fêtes pour remporter un bâtiment rénové sur Main Street, elle sait que c'est la chance de sa vie.

 

Mais Connor, le frère aîné de sa meilleure amie, s'inscrit également au concours, et à mesure qu'ils passent du temps ensemble, des étincelles jaillissent entre eux. Si elle s'abandonne à ses sentiments, cela signifie-t-il risquer leur amitié ?

 

Retrouvez l'esprit des fêtes qui mène à l'amour dans LE CONCOURS DE NOËL, par une auteure de best-sellers figurant sur la liste du New York Times.

LangueFrançais
ÉditeurHatco Publishing
Date de sortie11 nov. 2023
ISBN9798223684091
Le concours de Noël: Idylle à Christmas Mountain, #5
Auteur

Susan Hatler

SUSAN HATLER è una Scrittrice Bestseller del New York Times e di USA Today. Scrive romanzi contemporanei umoristici e sentimentali e racconti per giovani adulti. Molti dei libri di Susan sono stati tradotti in tedesco, spagnolo, italiano e francese. Ottimista d’indole, Susan crede che la vita sia strabiliante, che le persone siano affascinanti, e che la fantasia sia infinita. Ama trascorrere il tempo con i suoi personaggi e spera che anche tu lo faccia. Puoi contattare Susan qui: Facebook: facebook.com/authorsusanhatler Twitter: twitter.com/susanhatler Sito internet: susanhatler.com/italiano Blog: susanhatler.com/category/susans-blog

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    Aperçu du livre

    Le concours de Noël - Susan Hatler

    LOUANGES

    « Cela m’a vraiment fait sourire. »

    — Getting Your Read On Reviews

    « Le festival amical est un livre merveilleux et parfait pour une journée folle ou stressante. »

    — Cafè of Dreams Book Reviews

    « Susan a un don pour les dialogues légers et pour décrire l’entrain concernant la connexion entre Holly et Dave… Cherchez à découvrir cette bouchée délicieuse. »

    Tifferz Book Reviewz

    « Susan Hatler a le chic pour écrire des livres qui m’entraînent dès la toute première page ! »

    — Books Are Sanity!!!

    « Mme Hatler a une façon d’écrire des dialogues très spirituels qui vous font rire à haute voix tout au long de ses histoires. »

    — Night Owl Reviews

    TITRES PAR SUSAN HATLER

    Série Rencontre renouvelée

    Rencontre à un million de dollars

    La double rencontre désastreuse

    La rencontre d’à côté

    Rencontre à la rescousse

    Rencontre à la mode

    Il était une rencontre

    Rencontre à destination

    Rencontre dans la ville

    Série Rencontre à tout prix !

    L’amour à la première rencontre

    Rencontre ou vérité

    Ma dernière rencontre arrangée

    Une rencontre à retenir

    Rencontre dans les règles de l’art

    Permis de rencontre

    Une rencontre intéressée

    Le projet rencontre

    Une rencontre déjà-vue

    Une rencontre et sauve-qui-peut

    Série Idylle à Christmas Mountain

    Le compromis de Noël

    C’était le baiser avant Noël

    Noël au Sugar Plum Inn

    Un faux mari pour Noël

    Le concours de Noël

    Un Noël en pain d’épices

    Série Rêves du Montana

    Le festival amical

    Le dîner exquis

    La radieuse boutique

    La mémorable montagne

    Le mariage chaleureux

    La joyeuse randonnée

    L’adorable surprise

    Un Noël nickel

    LE CONCOURS DE NOËL

    SUSAN HATLER

    Le concours de Noël

    Copyright © 2023 par Susan Hatler

    Tous droits réservés. Sans limiter les droits d’auteur réservés ci-dessus, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée ou introduite dans un système de recherche d’information, ou transmise, sous n’importe quelle forme ou par n’importe quel moyen (électronique, mécanique, par photocopie, par enregistrement ou autres) sans l’autorisation écrite préalable du propriétaire des droits d’auteur de ce livre. Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux, marques, médias et incidents sont soit issus de l’imagination de l’auteur, soit utilisés de manière fictive.

    _________________________________________

    Traduit de l’anglais au français par Vantha Ung

    ________________________________________

    Conception de la Couverture par Elaina Lee, For The Muse Design

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    TABLE DES MATIÈRES

    Chapitre Un

    Chapitre Deux

    Chapitre Trois

    Chapitre Quatre

    Chapitre Cinq

    Chapitre Six

    Chapitre Sept

    Chapitre Huit

    Chapitre Neuf

    Chapitre Dix

    Chapitre Onze

    Chapitre Douze

    Chapitre Treize

    Chapitre Quatorze

    Chapitre Quinze

    Chapitre Seize

    Chapitre Dix-Sept

    Chapitre Dix-Huit

    Chapitre Dix-Neuf

    Chapitre Vingt

    Chapitre Vingt-et-Un

    Chapitre Vingt-Deux

    Chapitre Vingt-Trois

    Chapitre Vingt-Quatre

    Chapitre Vingt-Cinq

    Chapitre Vingt-six

    Chapitre Vingt-Sept

    Épilogue

    LE CONCOURS DE NOËL

    SUSAN HATLER

    CHAPITRE UN

    Mon cœur vibrait d’anticipation alors que je me tenais parmi la foule rassemblée à l’extérieur du bâtiment vide situé derrière le Café Traineau dans le centre-ville de Christmas Mountain. Une autre vibration se fit entendre de manière plus audible dans la poche de mon manteau — je sortis alors mon téléphone portable et jetai un coup d’œil à l’écran.

    Après avoir lu rapidement le nom, j’appuyai immédiatement sur le bouton IGNORER.

    Eliza, une fois de plus. Ma nouvelle manager avait déjà appelé deux fois pour poser des questions dont les réponses étaient expliquées en détail dans les instructions que je lui avais laissées par écrit. En plus, je n’étais partie que depuis dix minutes. Pff. J’en attribuais la responsabilité à mon ancien manager, qui avait démissionné pour la seconde fois en moins d’un an. Au moins cette fois, il allait se marier pour de vrai, après avoir donné une seconde chance à sa relation longue distance. Youpi !

    Mon téléphone vibra, et je jetai un autre coup d’œil à l’écran pour trouver un SMS d’Eliza : Ruby, appelle-moi quand tu peux. Besoin de précisions sur une question urgente sur la page deux des instructions, paragraphe quatre, la ligne surlignée en jaune, pas en rose. Merci.

    Je secouai la tête. La question de savoir où stocker les friandises pour chiens n’était pas une « urgente » et pouvait attendre mon retour. Je soupirai en rangeant mon téléphone.

    Ma nouvelle manager était une femme intelligente, mais l’autonomie ne s’avérait pas être son fort. Cela faisait deux mois qu’elle travaillait pour moi, et elle posait encore des questions sur presque tout. Et, bien sûr, il était hors de question de la licencier. Mon entreprise, Divine Doggie Spa and Training, était en plein essor avec des clients et, ironiquement, le succès était devenu un problème.

    À vrai dire, nous avions été tellement occupés ces derniers temps que j’avais dû embaucher deux employés supplémentaires. Même avec quatre membres dans le personnel, moi y compris, la charge de travail semblait encore trop importante puisque nous affichions constamment complets. Et je ne pouvais pas recruter un autre employé, car nous n’avions qu’un nombre limité de tables et de suites pour chiens pour loger nos clients à fourrure après leurs toilettes.

    Donc, à moins que je ne veuille installer des tables derrière le bâtiment dans la neige, je n’avais pas d’autre choix que d’inciter mon équipe à persévérer dans le chaos et de faire preuve de beaucoup d’indulgence envers Eliza. D’ailleurs, Noël était dans un mois. Quel grincheux licencierait quelqu’un juste avant Noël ?

    Mouais, ce n’était pas vraiment une chose envisageable.

    Une brise froide souffla fort, et je serrai l’écharpe bleue autour de mon cou en attendant la grande annonce. Ce bâtiment était si proche de mon entreprise, Divine Doggie Spa and Training, qu’il m’avait fallu moins de dix minutes à pied pour arriver ici. En jetant un coup d’œil autour de moi, j’étais prête à avancer l’hypothèse que tous les chefs d’entreprises de la ville étaient venus pour la grande annonce que nous « ne voulions pas manquer », à propos d’un évènement appelé le Concours de Noël qui allait se tenir cette année.

    Qu’est-ce que cela signifiait ? Je ne le savais pas vraiment, mais cela avait un rapport avec le bâtiment rénové.

    Je cherchai dans la foule ma meilleure amie, Morgan Reed. Je fis la moue quand je réalisai que je ne la voyais nulle part, et je commençai à me frayer un chemin à travers les petits groupes de personnes qui se rassemblaient dans le parking autrement vide. Morgan devait être ici quelque part. L’avis avait été envoyé à tous ceux qui possédaient une entreprise en ville, et elle était la propriétaire du C.M. Salon sur Main Street. Nous venions littéralement de nous envoyer des SMS ce matin-là, confirmant que nous serions toutes les deux présentes à ce rassemblement. Mais où était...

    « Argh ! »

    Un petit cri de surprise sortit de ma bouche au moment où mon pied droit décolla du sol. Je venais de marcher sur une plaque de verglas — aïe !

    Toute ma vie défila devant mes yeux : les pauses thé que je faisais dans ma maison de ville sur Mistletoe Lane, le temps passé avec mes merveilleux parents et mon frère (alias : l’enfant préféré) au Sugar Plum Inn, mes amies du club de lecture et mes chiens — beaucoup de chiens de mon entreprise Divine Doggie Spa and Training.

    Je sentis mon bonnet tricoté glisser de ma tête alors que je tombais en arrière, et mon écharpe assortie s’envola vers mon visage. Juste au moment où j’avais accepté ma chute apparemment inévitable, une paire de bras s’enroula autour de moi pour me rattraper juste avant que mon derrière n’atterrisse sur le béton verglacé. Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine. Fiou !

    « Holà, ça va ? »

    Une voix masculine familière se fit entendre derrière moi alors que des mains puissantes agrippaient mes bras et me soulevaient doucement pour me remettre en position verticale.

    « Je vais bien », répondis-je un peu trop vite et à bout de souffle pour être crédible.

    « Il faut faire attention, Rudolph », dit Connor avec un petit rire.

    Connor Reed était le frère aîné de Morgan, et je le connaissais depuis que nous étions tout petits. Je tendis le cou en levant les yeux pour le regarder, vu qu’il faisait environ trente centimètres de plus que moi. Cela faisait un moment que je ne l’avais pas vu parce qu’Eliza s’occupait des dépôts en banque pour moi depuis que je l’avais embauchée. Connor avait l’air plus beau que jamais, cependant. Des cheveux noirs de jais, qui tombaient devant son visage en effleurant son front et des yeux vert foncé qui me rappelaient la couleur des aiguilles d’un pin. Il me sourit, révélant des fossettes juste en dessous de ses joues qui devenaient rose clair à cause du froid. Oui, Connor était l’incarnation même du « grand, brun ténébreux » et il l’avait toujours été. Enfin, du moins depuis qu’il avait connu sa poussée de croissance en quatrième au collège.

    Les parents de Connor étaient propriétaires de ma Banque Reed, où Connor et moi nous étions rencontrés pour la première fois lorsque nous étions tout-petits et que Morgan n’était qu’un bébé. Mes parents s’étaient rendus à la banque pour obtenir un prêt afin d’acheter leur première maison. La rumeur disait que M. Reed avait amené Connor au bureau ce jour-là pour lui montrer les ficelles du métier. Mais au lieu d’apprendre le métier de banquier à l’âge de trois ans à peine, Connor et moi avons fait équipe pour dérober un bol de sucettes sur le comptoir du guichetier pendant que nos parents étaient occupés à discuter. J’éprouvai l’envie de sourire à ce souvenir, mais je me retrouvai à froncer les sourcils.

    « Je ne m’appelle pas Rudolph », dis-je, alors même qu’il me tenait toujours dans ses bras. « Combien de fois dois-je te le dire, Connor ? »

    Étais-je en train de laisser mon embarras se transformer en méchanceté ? Peut-être un peu. Mais il s’agissait du frère de Morgan, et je le connaissais depuis trop longtemps pour qu’il soit déconcerté par mon attitude.

    « Allez, ne sois pas comme ça, dit-il avec un petit rire. Je t’ai toujours appelée Rudolph.

    — Et pourquoi ? Mon nez ne devient même plus aussi rouge à cause du froid.

    — Je ne suis pas d’accord », dit une voix de femme derrière moi.

    Je tournai la tête pour voir Morgan, qui avait l’air amusé.

    « Joli sauvetage, frangin. Je l’ai vu de l’autre côté du parking.

    — En tout cas, je n’ai pas reçu de remerciements pour mes réflexes éclair, dit-il en me relâchant.

    — Merci pour tes réflexes éclair », dis-je en fronçant le nez vers lui, avant de me tourner vers mon amie. « Il est temps que tu arrives, Morgan. »

    Elle sourit.

    « J’étais en route quand j’ai vu que tu as failli t’étaler.

    — Mouais, ce n’était pas mon moment le plus élégant », commentai-je de meilleure humeur. « Dieu merci, Connor est venu à mon secours.

    — Comme toujours, non ? » demanda-t-elle.

    Mes sourcils se froncèrent.

    « Il ne vient pas toujours à mon secours.

    — Et la fois où on avait onze ans et ta luge a failli se retrouver dans la circulation ? Connor t’a dépassée et t’a coupé la route juste à temps, déclara-t-elle.

    — Comme elle oublie vite », dit Connor en échangeant un regard avec Morgan avant de se retourner vers moi. « Aussi, tu te souviens quand tu avais treize ans et que tu essayais de construire ce château de neige qui s’est effondré sur toi ? Qui t’a déterrée ? C’était moi. Tu devrais faire faire une médaille en mon honneur : Connor Reed sauve Ruby Curtis d’elle-même. »

    Je reniflai.

    « Je ne crois pas. Ce sont des incidents isolés.

    — Euh… » dit Morgan, avec beaucoup trop de joie à mon avis. « Et la fois où tu avais dix-sept ans, quand tu as emprunté la voiture de tes parents sans leur permission et que tu l’as coincée dans la neige. Connor t’a dégagée avec son pick-up pour éviter que tu te fasses attraper par tes parents.

    — D’accord, d’accord, quand j’étais enfant, il m’a rendu service », dis-je quand je finis par pouvoir en placer une alors que les deux frère et sœur se liguaient contre moi, tout en ayant parfaitement consciente que mes joues étaient empourprées.

    Si mon nez n’avait pas été rouge avant, il l’était absolument maintenant.

    « Mais Connor n’a pas eu à venir à mon secours ces derniers temps. »

    Il n’y eut qu’un moment de silence avant que Morgan ne me lance un regard.

    « Il vient littéralement de...

    — Hé, regardez, quelqu’un arrive », la coupai-je, reconnaissante pour la distraction alors que je faisais un geste vers un homme en costume et manteau de laine, qui traversait le parking en direction d’un podium orné d’une grande couronne sur le devant faite de branches de pin et décorée de nœuds rouges et argentés.

    L’homme portait un béret sur ses cheveux bruns clairsemés et un caban gris enroulé autour de lui. Il avait des gants en cuir pour protéger ses mains du froid et de la neige qui tombait.

    « Bienvenue à tous ! Je m’appelle Gerald Miller », déclara-t-il d’une voix à peine assez forte pour arriver aux oreilles des dizaines de personnes rassemblées devant le bâtiment vide. « Merci beaucoup d’être venus. Je suis sûr que vous avez un emploi du temps chargé, et je vous promets donc d’être bref.

    — Bref, c’est bien, dit Morgan à voix basse. J’ai une coupe et une couleur à faire dans vingt minutes.

    — Chut ! dit Connor en lui donnant un coup de coude dans le bras.

    — Toi chut », dit-elle en lui rendant la pareille.

    Je levai les yeux au ciel et leur sourit à tous les deux. Leur façon de se chamailler n’avait pas changé depuis l’école primaire, ce qui était l’une des choses que j’aimais le plus chez eux.

    « Je suis l’avocat d’Anita Rivera. Vous savez probablement qu’il y a quelques mois, Mme Rivera est décédée. Elle était une membre bien-aimée de la communauté, qui a été professeur d’éducation physique au lycée de Christmas Mountain pendant des décennies. Ceux qui la connaissaient bien savaient qu’elle aimait les compétitions amicales. Elle avait le sentiment que cela faisait ressortir le meilleur des gens et soudait les communautés et aussi, elle adorait Noël.

    — C’est vrai, dis-je en me tournant vers Morgan. Tu te souviens de tous ces pulls festifs qu’elle portait ?

    — Comme celui avec les lumières de Noël ? Je ne l’oublierai jamais...

    — Elle a acheté ce bâtiment alors qu’il était en ruines », continua M. Miller en désignant l’édifice derrière lui. « Elle l’a fait rénover pour améliorer la ville, mais n’a jamais eu l’occasion d’en faire quoi que ce soit parce qu’elle est tombée malade. »

    Un murmure se répandit dans la foule, indiquant clairement que c’était une nouvelle information pour certaines personnes, mais pas pour d’autres.

    « À la dernière demande de Mme Rivera, le Concours de Noël déterminera qui héritera de ce bâtiment coûteux dans cet emplacement de choix. »

    Je clignai des yeux. Elle n’avait pas légué cet édifice à un membre de sa famille ?

    « Comme vous le savez, Mme Rivera n’était pas mariée et n’avait pas d’enfants », déclara M. Miller, avant de s’arrêter un instant comme s’il était ému. « Cette communauté était sa famille, et son dernier souhait consiste à faire don de l’immeuble à une entreprise locale qui donnera la sensation d’apporter de la joie aux habitants de Christmas Mountain. »

    Ma gorge se serra, et j’eus les larmes aux yeux. C’était très gentil de la part de Mme Rivera.

    « Comment allons-nous décider qui sera l’heureux propriétaire de l’entreprise qui héritera de l’immeuble ? » demanda M. Miller, comme s’il lisait la grande question dans l’esprit de tout le monde. « Nous allons procéder à un vote ! Chaque habitant de la ville pourra voter pour l’entreprise qui, selon lui, a le plus fait preuve d’esprit de Noël cette année. La veille de Noël, sur la place de la ville, nous annoncerons les noms des quatre entreprises qui auront obtenu le plus de votes, puis nous annoncerons le gagnant.

    — Elle est où, l’entourloupe ? » appela Miles Wilson.

    Personne ne fut surpris de voir que le propriétaire du magasin d’aliments pour animaux était sceptique comme d’habitude.

    « Pas d’entourloupe ! répondit M. Miller. Si vous êtes propriétaire d’entreprise qui souhaite hériter de ce bâtiment rénové, répandez la joie des fêtes, donnez le meilleur de vous-même à vos clients et montrez-nous ce qu’est l’esprit de Christmas Mountain. Ensuite, nous voterons « 

    Une série d’acclamations et d’applaudissements résonna dans l’air lorsque M. Miller annonça qu’il répondrait à toutes les questions. Je me retournai subitement pour faire face à ma meilleure amie. J’avais les yeux écarquillés et la bouche bée, tellement j’étais émerveillée en entendant cette nouvelle inattendue.

    « Ce bâtiment est gigantesque », dis-je en sachant que la réception y était immense et que le bâtiment avait deux étages.

    Si mon entreprise héritait de ce bâtiment de Mme Rivera — qu’elle repose en paix — alors j’aurais la possibilité d’embaucher plus de toiletteurs et d’installer plus de chenils. C’était exactement ce dont j’avais besoin.

    « Et elle va le donner gratuitement », ajoutai-je en essayant toujours de digérer cette nouvelle.

    « C’est exactement ce dont la banque a besoin », dit Connor en nous regardant, Morgan et moi, avec un pur plaisir dans les yeux.

    Je secouai la tête.

    « Quelle banque ?

    — La Banque Reed, évidemment », dit Connor en me lançant un regard étrange. « Comme Maman et papa n’ont pas pu être présents aujourd’hui, je suis ici pour représenter la banque afin de voir en quoi consistait ce concours. Ils vont être tellement excités. Oh, purée, si je peux gagner ce concours, alors peut-être que papa me fera enfin confiance pour faire les choses par moi-même sans qu’il n’ait à tout microgérer.

    — Bonne chance, dit Morgan en reniflant.

    — Ça va carrément  changer la donne, déclara Connor en semblant ignorer le pessimisme de sa sœur.

    — Pourquoi la banque aurait-elle besoin d’autant d’espace ? » demandai-je, sans arriver à croire qu’il voulait cet espace pour la banque alors qu’il était de toute évidence parfait pour Divine Doggie Spa and Training.

    « Plus de coffres-forts », répondit Connor en levant son index pour indiquer qu’il s’agissait de la première raison. « Un espace d’accueil plus grand pour nos clients. Tous nos gestionnaires et agents de financement

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