Espionnage nucléaire: Shadow Games, démêler le Web atomique

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que l'espionnage nucléaire

L'espionnage nucléaire est la divulgation intentionnelle de secrets d'État concernant les armes nucléaires à d'autres États sans autorisation (espionnage). Il y a eu de nombreux cas d’espionnage nucléaire connus tout au long de l’histoire des armes nucléaires et de nombreux cas d’espionnage suspecté ou allégué. Les armes nucléaires étant généralement considérées comme l’un des secrets d’État les plus importants, tous les pays dotés d’armes nucléaires sont soumis à des restrictions strictes concernant la divulgation d’informations relatives à la conception, aux stocks, aux vecteurs et au déploiement des armes nucléaires. Les États sont également limités dans leur capacité à rendre publiques les informations concernant les armes nucléaires dans le cadre des accords de non-prolifération.

Comment vous en bénéficierez

(I) Insights , et des validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Espionnage nucléaire

Chapitre 2 : Espionnage industriel

Chapitre 3 : Klaus Fuchs

Chapitre 4 : Espionnage de la guerre froide

Chapitre 5 : Julius et Ethel Rosenberg

Chapitre 6 : David Greenglass

Chapitre 7 : Persée (espion)

Chapitre 8 : Espions atomiques

Chapitre 9 : Cyberguerre

Chapitre 10 : Arnold Kramish

(II) Répondre aux principales questions du public sur l'espionnage nucléaire .

À qui s'adresse ce livre

Les professionnels, les étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs, les passionnés, les amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type d'espionnage nucléaire.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 20 juin 2024

Aperçu du livre

Espionnage nucléaire

Jeux de l'ombre : Démêler la toile atomique

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Espionnage nucléaire

Jeux de l'ombre : Démêler la toile atomique

Fouad Sabry

Copyright

Espionnage © nucléaire 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Espionnage nucléaire

Chapitre 2 : Espionnage industriel

Chapitre 3 : Klaus Fuchs

Chapitre 4 : L'espionnage de la guerre froide

Chapitre 5 : Julius et Ethel Rosenberg

Chapitre 6 : David Greenglass

Chapitre 7 : Persée (espion)

Chapitre 8 : Espions atomiques

Chapitre 9 : Cyberguerre

Chapitre 10 : Arnold Kramish

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Espionnage nucléaire

Dans le contexte de l'espionnage nucléaire, le fait de divulguer intentionnellement et sans autorisation des secrets d'État concernant les armes nucléaires à d'autres gouvernements est considéré comme de l'espionnage. Tout au long de l'histoire des armes nucléaires, il y a eu de nombreux cas d'espionnage nucléaire reconnu, ainsi que d'autres cas d'espionnage qui ont été spéculés ou présumés. Tous les pays qui possèdent des armes nucléaires ont des restrictions strictes en matière de divulgation d'informations concernant la conception d'armes nucléaires, les stocks d'armes nucléaires, les vecteurs d'armes nucléaires et le déploiement d'armes nucléaires. Cela est dû au fait que les armes nucléaires sont généralement considérées comme des secrets d'État extrêmement vitaux. En outre, le pouvoir des États de divulguer des informations concernant les armes nucléaires au grand public est limité par les accords de non-prolifération.

Tout au long du projet Manhattan, qui était un effort de collaboration entre les États-Unis d'Amérique, le Royaume-Uni et le Canada pour développer les premières armes nucléaires pendant la Seconde Guerre mondiale, il y a eu de nombreux cas d'espionnage nucléaire. Ces cas impliquaient des scientifiques ou des techniciens travaillant sur le projet transmettant des informations à l'Union soviétique concernant le développement et la conception de bombes. Le terme « espions atomiques » est fréquemment utilisé pour décrire ces individus, et leur travail s'est étendu jusqu'aux premiers stades de la guerre froide. En raison du fait que la majorité de ces cas sont devenus bien connus pendant l'ère anticommuniste des années 1950, il y a eu un différend de longue date sur les détails spécifiques de ces cas. Cependant, une partie de ce différend a été résolue avec la publication des transcriptions du projet Venona, qui ont été interceptées et des messages décryptés entre les agents soviétiques et le gouvernement soviétique. Cependant, certaines difficultés n'ont pas encore été résolues.

Ceux qui se sont le plus démarqués parmi ceux-ci sont :

Klaus Fuchs était un physicien théoricien qui était un réfugié d'Allemagne et a servi avec la délégation britannique à Los Alamos pendant le projet Manhattan. Il a finalement été révélé, a reconnu sa culpabilité et a été condamné à l'incarcération au Royaume-Uni. Plus tard, il a obtenu sa liberté et il a finalement déménagé en Allemagne de l'Est. En raison de sa vaste compréhension technique et de son lien direct avec de nombreux éléments de l'activité du projet, il est considéré comme le plus précieux des « espions atomiques » en termes d'informations qu'il a fournies à l'Union soviétique concernant le développement de la bombe à fission américaine. C'est parce qu'il a pu fournir ses informations à l'Union soviétique. De plus, il a fourni des connaissances préliminaires sur le développement de la bombe à hydrogène américaine ; cependant, en raison du fait qu'il n'était pas présent lors de la découverte du dessin de Teller-Ulam, on pense que ses informations à ce sujet n'étaient pas d'une grande importance.

Theodore Hall était un jeune physicien américain qui travaillait au laboratoire d'État de Los Alamos. Ce n'est qu'à la toute fin du 20e siècle que sa véritable identité d'espion a été révélée. Il semble qu'il ait révélé son implication dans l'espionnage dans les années suivantes aux journalistes et à sa famille, malgré le fait qu'il n'ait jamais été arrêté dans le cadre de son opération.

Pendant le projet Manhattan, David Greenglass, un machiniste américain, a travaillé au laboratoire national de Los Alamos. Greenglass a admis qu'il avait fourni aux Russes des plans approximatifs de tests de laboratoire qu'il avait effectués pendant la Seconde Guerre mondiale. Après une enquête plus approfondie, il a été déterminé que plusieurs parties de son témoignage contre sa sœur et son beau-frère, les Rosenberg (pour plus d'informations, voir ci-dessous), ont été fabriquées dans le but de protéger sa propre femme contre les poursuites. Greenglass a admis son implication dans l'espionnage et a été condamné à une longue peine de prison.

Une famille d'émigrés biélorusses est retournée en Union soviétique, où George Koval a été enrôlé dans l'Armée rouge et recruté dans le service de renseignement GRU. George Koval est né aux États-Unis d'Amérique de personnes qui avaient émigré de Biélorussie. Après son infiltration dans l'armée américaine, il a été affecté au détachement spécial du génie en tant qu'officier de santé radiologique. Grâce à l'utilisation du nom de code DELMAR, il a pu obtenir des informations d'Oak Ridge et du projet Dayton concernant l'oursin (détonateur) utilisé sur la bombe au plutonium Fat Man. Ce n'est que lorsque Vladimir Poutine l'a honoré à titre posthume en tant que héros de la Fédération de Russie en 2007 que son travail a été porté à l'attention des Occidentaux.

Ethel et Julius Rosenberg étaient des citoyens américains qui auraient été impliqués dans la coordination et le recrutement d'un réseau d'espionnage dont faisait partie David Greenglass. Malgré le fait que la majorité des universitaires soient d'avis que Julius participait probablement à une sorte de réseau, il n'est toujours pas clair si Ethel était active ou non dans les activités ou en était au courant. La prison de Sing Sing est l'endroit où Julius et Ethel ont été mis à mort après avoir refusé d'admettre les accusations portées contre eux.

Un homme nommé Harry Gold, originaire des États-Unis, a admis travailler comme coursier pour Greenglass et Fuchs.

C'est en 1986 que Mordechai Vanunu, un ancien technicien de l'installation nucléaire israélienne de Dimona, a divulgué des informations à la presse britannique concernant le programme d'armes nucléaires israélien. Cela a confirmé la croyance généralement répandue qu'Israël avait un programme et un stock d'armes nucléaires hautement sophistiqués et secrets. Vanunu a été enlevé et introduit clandestinement