Douce Vengeance

Par Grand-bois Junior

C'était censé être un jeu de vengeance. C'était lui qui était censé ressentir la douleur de la perte.

 

Pourquoi devait-il être si beau ?

 

Je le vois et je perds la volonté de résister. Le temps passé à part n'a rien fait pour apaiser ce désir en moi d'être à nouveau avec lui. Jamais il n'y a eu un homme dans ma vie qui m'a coupé le souffle. La première partie de mon plan ne s'est pas déroulée comme je l'espérais.

 

Cette fois, les choses seront strictement platoniques. Je le pense vraiment… cela ne se reproduira plus. Qui suis-je plaisantais? Une seule touche suffit pour me mettre à genoux.

 

Les accidents me concernent d'abord lors de la descente des escaliers. Et après? Pourquoi ai-je ce sentiment de catastrophe imminente ?

 

Il vit sous mon toit. Je n'ai aucun endroit où me cacher. Ce n'était pas la meilleure idée de l'avoir si près.

 

Quand saurai-je que si vous jouez avec le feu... vous risquez de vous brûler ?

• Langue: Français
• Éditeur: Junior Augustin
• Date de sortie: 10 mai 2024
• ISBN: 9798224564828

Aperçu du livre

C'était censé être un jeu de vengeance. C'était lui qui était censé ressentir la douleur de la perte.

Pourquoi devait-il être si beau ?

Je le vois et je perds la volonté de résister. Le temps passé à part n’a rien fait pour apaiser ce désir en moi d’être à nouveau avec lui. Jamais il n’y a eu un homme dans ma vie qui m’a coupé le souffle. La première partie de mon plan ne s’est pas déroulée comme je l’espérais.

Cette fois, les choses seront strictement platoniques. Je le pense vraiment... cela ne se reproduira plus. Qui suis-je plaisantais? Une seule touche suffit pour me mettre à genoux.

Les accidents me concernent d'abord lors de la descente des escaliers. Et après? Pourquoi ai-je ce sentiment de catastrophe imminente ?

Il vit sous mon toit. Je n'ai aucun endroit où me cacher. Ce n'était pas la meilleure idée de l'avoir si près.

Quand saurai-je que si vous jouez avec le feu... vous risquez de vous brûler ?

Chapitre 1

Julie, alias Constance

C'était une situation tendue qui a réveillé Bethany avec l'horreur de le voir allongé dans un angle inconfortable en bas des escaliers.

J'aurais juré avoir déplacé cette boîte pour éviter ce genre de complication et d'éventuelles blessures. Il se passait tellement de choses en même temps que j’aurais peut-être oublié de le faire.

Il a eu de la chance de ne pas avoir de blessures permanentes.

Nous l'avons transporté d'urgence à l'hôpital et ils n'ont trouvé aucune fracture ni blessure interne. Il avait reçu plusieurs points de suture à l'arrière de la tête, ce qui expliquait tout le sang qui gisait sur le sol.

Je me souviens avoir fait les cent pas pendant quelques heures. Bethany était avec moi, essayant de m'empêcher de perdre la tête. Ils ont finalement proclamé qu'il pourrait rentrer chez lui après une nuit d'observation.

J'ai entendu les coups et j'ai été étonné qu'il soit déjà au travail à l'aube. Cela ne faisait que quelques heures et il n'avait montré aucun effet indésirable suite à une chute dans les escaliers.

Il ne m'a pas blâmé pour l'accident. Il était content que ce soit lui et pas moi.

Sortant de mon sommeil, j'ai étiré mes membres avec mes orteils pointés vers le bas du lit. C'était agréable de sentir tous ces muscles s'étirer en même temps. Glissant hors des draps et sur le sol, je me dirigeai vers le rideau sur la pointe des pieds pour regarder son corps ciselé qui brillait au soleil.

"Tu dois être très prudent. J'ai entendu une partie de ce qui se passait à l'étage. Je ne suis pas du genre à juger mais pourquoi avez-vous arrêté alors qu'il était évident que vous vouliez en faire plus ? » demanda Bethany à la porte tout en tenant une tasse de café avec les deux mains enroulées autour de la tasse noire.

« Je ne pensais pas qu'il était approprié pour nous de mélanger l'utile à l'agréable. Je ne suis pas opposé à l'idée de proposer un confort physique après ce qu'il a vécu. Cela ne semble tout simplement pas être une bonne idée quand je pense clairement sans la distraction de son putain de corps devant mon visage, » expliquai-je avec un mensonge éhonté pour l'empêcher d'apprendre la vérité sur mon lien avec Cameron.

«Je ne vois rien de mal à s'amuser un peu. Le plaisir peut être sa propre récompense. Il vous aime beaucoup et vous l'avez renvoyé sommairement. Je ne suis pas sûr d'avoir ce genre de volonté pour m'éloigner insensiblement d'une bonne chose. Je vais commencer tôt. Je dirais de ne rien faire que je ne ferais pas, mais ce serait une déclaration trop large à faire. Elle se retourna avec ce pull moulant blanc à losanges qui pendait sur ses innommables.

Les manches étaient trop grandes pour ses bras et lui donnaient cette sensation confortable d'être dans une couverture chaude alors qu'elle se tenait là devant moi.

« J'ai des affaires à régler dans les prochaines heures. Ma porte sera verrouillée de l'intérieur pour éviter toute interruption supplémentaire. Il a reçu ses ordres de marche et j'attends de lui qu'il les suive à la lettre », ai-je déclaré avec insistance pour m'assurer qu'il n'y avait aucune erreur dans les mots qui sortaient de ma bouche.

Il faisait plus frais le soir, ce qui expliquait pourquoi elle avait remplacé la chemise blanche des hommes par quelque chose d'un peu plus chaud pour se protéger des éléments. J'avais une de ces chemises, mais j'hésitais à la porter. Cela ramènerait à nouveau ces souvenirs douloureux.

Être pieds nus sur le sol m'a fait comprendre l'importance de la chaleur rayonnante sous mes pieds.