Vivre & mourir, mourir pour revivre

Par Françoise Avril

Basé sur une approche particulière, Vivre & mourir, mourir pour revivre, à travers le regard personnel et professionnel de l’auteure, renseigne sur le transit de la vie à la mort mais aussi sur le retour brusque à la vie. Cet ouvrage est un témoignage vivant de ce que nous pouvons rencontrer. Il offre des enseignements précis sur cette puissance incommensurable que l’on pourrait qualifier du dernier moment du souffle de vie. Et puis comment communiquer avec ceux qui passent de vie à trépas ?


À PROPOS DE L'AUTEURE


Psychopédagogue, généalogiste, sophrologue relaxologue initiée par de nombreuses traditions anciennes et auteure de plusieurs ouvrages sur la santé infirmière, Françoise Avril se sert de ses rencontres avec plusieurs maîtres spirituels à travers le monde pour étayer son propos sur l’accompagnement en fin de vie.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 10 juil. 2023
• ISBN: 9791037794215

Aperçu du livre

Préface

À tous les êtres qui m’accompagnent sur cette terre bénie, vivants ou subtils.

Aux maîtres spirituels rencontrés dans tous les pays appropriés et notamment en Inde, le cœur du silence est miraculeux. Le pratiquant depuis quelques années, l’intuition, la créativité, le ravissement ouvrent les voies de la déesse.

Françoise Avril

mars 2023

Je citerai ces quelques vers de Lao Tseu dans le Tao Te King :

le Tao ne fait jamais rien

pourtant à travers lui, toutes choses se font.

Si les puissants et les puissantes

pouvaient se centrer en lui,

le monde entier se transformerait

de lui-même, dans ses rythmes naturels.

Les gens seraient heureux

de leur vie quotidienne

En harmonie et libres de tout désir.

Quand il n’y a pas de désir,

toutes choses sont en paix.

Chapitre 1

Le voyage à la rencontre de son âme est une des plus grandes et des plus nécessaires explorations que l’homme moderne puisse faire.

Carl Gustav Jung¹

Il y a longtemps…

Déjà toute petite, on me surnommait « le petit soleil » et à la naissance, mes dons étaient bien développés. En grandissant, je m’aperçus très vite que j’étais différente des autres ; je me rendis compte alors que tout le monde n’était pas « comme moi ». J’oserais dire « illuminée » si nous pouvions qualifier ceci ainsi. Toutefois, j’étais jeune et ignorais tout de cette particularité qui me caractérisait.

Me qualifiant d’anormale, je décidais intuitivement que pour être conforme, il fallait se mouler et occulter définitivement la médiumnité et la clairvoyance (sans pour autant savoir que cela existait). Ce fut très réussi puisqu’il fallut attendre beaucoup plus tard, voire quelques décennies, une trentaine d’années, pour voir soudainement s’enclencher et s’ouvrir une succession d’événements très distinctifs.

Par exemple, en 1959, lorsque j’avais onze ans, une catastrophe intervint en France. Il y eut une rupture au barrage de Malpasset, dans le Var, qui fit 421 victimes. Je fus subitement prise d’une fièvre intense et voyais des enfants en détresse.

À l’époque, mes parents n’ont pris aucune note et ne se sont pas arrêtés sur ce genre d’expansion, mais il eut plusieurs événements qui déclenchèrent chez l’enfant que j’étais, sur le plan physique, de nombreux évanouissements.

À l’âge de 30 ans, je vécus une histoire d’amour peu banale avec un prêtre Jésuite, pendant 2 ans. En réalité, je l’ai rencontré pour ce travail particulier d’ouverture de conscience et de potentiel. Et là, tout s’ouvrit d’un seul coup ; je pouvais à nouveau converser avec les fées de la nature, elfes, gnomes, arbres, animaux et communiquer à distance avec les êtres humains ; je me souvenais… Ma sensibilité était exacerbée quand je me trouvais en présence d’autres personnes, mais là encore, je restai prudente.

J’accueillis à bras ouverts cette nouvelle phase de ma vie, mais alors, je ne savais pas encore ce qui m’attendait ! Nous n’étions qu’au début de cette mutation.

Ma sœur décéda à l’âge de 35 ans. Et là, ce fut un vrai raz-de-marée dans la famille.

Mon cheminement passa par une reprise de mes études pour embrasser la profession d’infirmière en service, puis plus tard, en profession libérale.

J’ai accompagné des êtres en transit pendant 4 ans.

Mais ma vie bascula définitivement lorsque je partis en Inde en 1991, où je séjournais avec mon compagnon. À l’ashram de Sai Baba, ma transformation véritable commença vraiment, à ce moment-là.

Cette rencontre fut bénéfique et les énergies d’amour s’installèrent afin de me préparer à une deuxième rencontre un peu plus tard, celle de Babaji, en 1995.

La rencontre se manifesta sous l’arbre de la méditation à Puttaparti, en Inde.

Je n’oublierai jamais les yeux qui croisèrent les miens. Ce regard fut si flamboyant (et le mot n’est sûrement pas assez fort) car 28 ans après, je m’en souviens comme si c’était hier.

Sublimation et grâce divine !

Cette transmutation ne m’a pas empêché de travailler et d’être sur le terrain, comme beaucoup d’êtres humains. D’ailleurs, à ce propos, Babaji dit qu’il est important d’assumer un travail, gagner sa vie, participer à la vie collective et sociale, et de ne pas rester plus de 48 h dans un endroit qui n’est pas le sien.

Ma vie professionnelle m’a permis de m’occuper, pendant de longues années, d’accompagnement pour des fins de vie de la 3e dimension, mais aussi d’amener l’être à cette plaque tournante que personne ne peut franchir, sans aucune possibilité de retour.

Ma spécialisation en gérontologie (certificat universitaire OAREIL) m’a conduite à m’intéresser à la sagesse des anciens, à leurs « folies douces », à leur beauté du désir de vivre et leur enjouement, malgré les épreuves traversées au cours de leur vie terrestre.

La philosophie de Cicéron m’a toujours interpellée :

Six erreurs humaines :

L’illusion qu’un gain personnel se fait toujours aux dépens des autres.

La tendance à s’inquiéter de choses que nous ne pouvons changer ou corriger.

Insister sur le fait qu’une chose est impossible parce que nous sommes incapables d’en venir à bout.

Refuser de laisser de côté des priorités, en réalité insignifiantes.

Négliger le développement et le raffinement de l’esprit et ne pas acquérir l’habitude de la lecture et de l’étude.

Tenter de forcer les autres à croire les mêmes choses et à vivre de la même façon que nous.

Marcus Tullius Cicéron²

(106-43 av. J.-C.)

En parallèle, j’ai suivi beaucoup de voies dans les domaines psychologiques et psychanalytiques ainsi que l’approche de l’expansion de conscience (Patrick Drouot) et des nouvelles thérapies énergétiques. (Gregg Braden, Bruce Lipton, Joe Dispenza, Eric Pearl Péguy Dubro)

Ma vie fut très riche et j’organisais sans cesse des rencontres nationales ou internationales, qu’elles soient méditatives ou d’enseignement, avec des intervenants principalement étrangers et américains, ou des voyages spirituels