Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

D'ou peut venir l'espoir ?
D'ou peut venir l'espoir ?
D'ou peut venir l'espoir ?
Livre électronique306 pages3 heures

D'ou peut venir l'espoir ?

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Notre époque est la première à permettre le choix libre de l'Autre et des échanges inter-humains qui dépassent les besoins physiologiques, les désirs en solitaire, les plaisirs matériels. Communiquer devient essentiel au besoin d'exister. Etre reconnu est un Bonheur désiré par tous. L'auteur apporte une vision nouvelle, issue d'une recherche menée en couple de médecins, parents d'une famille nombreuse, à partir d'un travail universitaire, présenté en écologie humaine et appliqué pendant plusieurs décennies à la médecine de la personne.
LangueFrançais
Date de sortie5 nov. 2013
ISBN9782312017020
D'ou peut venir l'espoir ?

Auteurs associés

Lié à D'ou peut venir l'espoir ?

Livres électroniques liés

Sciences sociales pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur D'ou peut venir l'espoir ?

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    D'ou peut venir l'espoir ? - Nicole Le Blanc

    cover.jpg

    D’OU PEUT VENIR  L’ESPOIR ?

    Docteur Nicole LE BLANC

    D’OU PEUT  VENIR  L’ESPOIR ?

    « Quand l’espoir vient de là

    où on ne l’attend pas »

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    Tableau de couverture :

    « OUI à l’émergence de la femme qui quitte le cocon de la case ou de la maison pour donner au monde sa part sensible d’humanité, sa différence»

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01702-0

    Avant-propos

    Ce travail de recherche est le résultat d'une collaboration et d'une longue expérience commune qui a permis d'approfondir ce que notre époque peut innover en matière d'humanité et de création. En reliant les sensibilités, élaborées par la connaissance de la physiologie et du schéma corporel intérieur à l'art de la peinture, les ateliers de recherche révèlent l'évolution et la maturation de la personnalité profonde, qui « sculpte » notre humanité.

    Note : Pour les mots avec un * voir la définition dans le glossaire, en fin d’ouvrage

    INTRODUCTION

    En 1981, pour le travail de recherche à entreprendre, en vue de l'obtention du certificat d'Ecologie Humaine, nous avions choisi, en couple de médecins, deux sujets ambitieux :

    Le premier, l'Ecologie médicale, pour étudier les différentes pratiques à la disposition d'un patient et en comprendre leurs capacités en fonction des différentes pathologies, mais aussi en fonction des différents patients.

    Le second sujet était : l'Ecologie existentielle de notre temps, afin de comprendre comment un sujet né à notre époque, dans notre société, pouvait évoluer et progresser toute sa vie. La réponse principale fut : dans le domaine de son intelligence sensible et créative.

    Nous avons, par la suite, introduit dans notre pratique médicale et dans notre vie personnelle, la notion d'évolution.

    Cette évolution concerne la maturité sensible. Elle est en relation avec la logique de la vie à continuer.

    Dans cette vision de l'évolution du Vivant, l'Ecologie Humaine nous est apparue comme la discipline capable de proposer la rencontre des trois univers, la Science, l'Art et la Philosophie. Les émotions ont besoin d'une science pour que l'art de les vivre soit accompagné d'une philosophie ayant la vision du sens de nos potentiels nouveaux, ceux qui nous différencient de l'animal :

    La science médicale, ouverte à la logique de la vie, ne se contente pas de lutter contre la mort ou d'accompagner les pathologies.

    L'art de l'éveil sensible a pour fondements la communication interhumaine et la création.

    La philosophie du sens de la vie est basée sur les grandes lois de l'évolution du Vivant et sur nos potentiels cérébraux spécifiquement humains.

    Ces trois disciplines composent notre différence, l'humanité à créer.

    Quels sont ces potentiels ?

    Il s'agit de l'intégration du temps de vie, de la conscience exprimable, de la souffrance et de la mort du corps (le nôtre et celui de l'autre humain), le besoin de rechercher un au-delà du réel et du présent, le désir de la présence visible et invisible (dans l'absence) de  ceux que nous aimons, pour nous exprimer, nous projeter et communiquer avec les liens de la vie créée entre nos vies. Enfin, autres potentiels du temps, transmettre l'histoire, le savoir et les créations apportés par d'autres humains.

    Le dépassement, la maîtrise des lois du monde extérieur intéressent l'intelligence des hommes en priorité. Le dépassement du temps présent s'intègre dans la physiologie des femmes. Le dépassement des lois de l'intérêt individuel est issu de la rencontre des deux intelligences d'où émerge l'amour porteur d'éveil réciproque.

    Le sens de la vie devient alors la transformation du support physiologique de la vie fonctionnelle, nécessaire au corps, en support émotionnel d'une vie de relations créée par le cerveau aimant, adulte, motivant notre envie de vivre et de s'engager dans l'évolution.

    La vie entre nos vies

    Cette vie que nous créons (empathie, solidarité, amitié, amour, couple, parents, grands-parents) constitue le devenir de notre différence.

    Le regard intérieur, libre, lucide sur le vécu de nos émotions qui participent à un éveil réciproque sensible, est essentiel.

    La maturité de ce regard créateur en humanité est une ouverture à la vie à continuer.

    Notre capacité d'aimer, notre besoin d'être aimé, d'être reconnu dans la sensibilité parentale d'abord, puis dans celle des autres et de l'Autre, l'intime, sont des caractères existentiels universels.

    L'évolution s'inscrit dans le temps de la vie humaine.

    Pendant la vie fœtale, le futur nouveau-né prépare la fonction respiratoire et le diaphragme (le hoquet du troisième trimestre de la grossesse en est témoin), sans savoir où il va, comment il va respirer, ni qui sont ses parents. Cependant, sans cette préparation, le système suivant serait incapable de prendre le relais du besoin de vivre au-delà du placenta.

    De la respiration à l'éveil cérébral, l'humain possède le support de la parole dans l'expiration. La parole est une émergence, une libération du monde intérieur qui y trouve et y dévoile la visibilité de son contenu.

    L'art, comme toutes les créations, révèle l'humain par une sensibilité créée, à échanger, sans utilité directe pour la survie du corps, ni le vivre fonctionnel. Cette sensibilité innovante utilise le sens esthétique du regard intérieur cérébral, celui de l'intelligence sensible qui parle de l'invisible et le fait capter, voir, entendre, sentir, goûter, toucher dans la création.

    Cet invisible révèle le vécu qu'il contient, l'âge humain.

    Chaque organe des sens a son art. La stimulation des organes des sens est prioritaire chez le nouveau-né. Certains sont opérationnels avant la naissance (l'ouïe, le toucher, le goût), le regard attend la sortie !

    L'accès au corps est secondaire, plus tardif. Le sens esthétique et le rôle de la beauté sont des acquisitions qui demandent un développement personnel et culturel pour le faire émerger.

    La vie appelle la vie.

    Les questions existentielles, que nous pose la conscience de la souffrance et de la mort, demandent des réponses vivantes.

    Le doute, l'angoisse, le refus de chercher et de  créer ses propres réponses sont des appels à relancer l'évolution.

    En interprétant, avec mon regard de femme, les connaissances scientifiques d'aujourd'hui sur la physiologie et le temps de vie de la femme, j'ai pu comprendre ses différences qui m'ont éclairée et servie pour élaborer les réponses à la vie par la vie même.

    La physiologie de la femme dicte des leçons de vie

    Les temps de vie de la femme possèdent trois périodes : avant, pendant et après la période féconde de son corps. Chaque temps comporte des changements qui l'oblige à chercher des équilibres et des nouveaux échanges, chaque fois très différents.

    Les trois trimestres de la grossesse rythment l'entrée, l'organisation, puis la sortie de la vie qui vient. La gestation est un modèle d'évolution de la vie. Le premier trimestre est une rupture des équilibres précédents, le deuxième trimestre est un temps de partage équilibré avec la fonction placentaire, la présence perceptible en plus. C'est un trimestre de bien-être. Puis  avec l'approche de la sortie, l'inquiétude de l'inconnu, le troisième trimestre demande des apprentissages. L'organisme de la mère est à la limite de la décompensation. L'adaptation des fonctions est sollicitée à l'extrême. Ces trois étapes sont une leçon de vie amenant l'évolution à son terme vers une vie totalement autre.

    Les trois séquences de l'accouchement demandent une préparation lucide et volontaire : vision du futur, conscience intérieure de la participation et de l'adaptation aux besoins de l'Autre (l'enfant et le père).

    Pour l'enfant, le besoin est l'oxygène, le relâchement sur les contractions involontaires, le déconditionnement aux réflexes de défense qui sont des créations ouvrant cet événement bien au-delà de la transmission de l'espèce.

    L'accouchement lucide et volontaire, préparé, devient une création faisant intervenir le déconditionnement que seul l'organisme de la femme peut concevoir.

    Cette innovation se trouve en correspondance avec le travail de recherche nécessaire pour qu'un accouchement réussi soit aussi un accouchement de Soi par l'imaginaire de l'amour :

    - se déconditionner de sa propre ressemblance pour devenir autre ;

    - tourner le regard vers le futur de soi et de l'Autre,

    - laisser entrer l'inconnu pour l'accueillir et s'en trouver transformée...

    Passer de la femme à la mère est une transformation physique, mentale et affective pour la durée de vie.

    Ces transformations font de la naissance un don, un exploit physique et affectif de haut niveau.

    La non-préparation ou l'immaturité de la future mère handicapent cette réussite.

    Ici, toute ressemblance à l'animal est caduque.

    Cette création libère de la reproduction et innove l'amour à faire grandir et évoluer.

    L'éveil réciproque devient transmission à l'Autre, le père, présent, accompagnant, participant, qui permet à l'homme de se créer père aimant, responsable, conscient de sa différence d'humain.

    Dans cette optique, accoucher de la part latente invisible de soi-même ne peut se faire que par l'ouverture à l'Autre, la présence de l'Autre apportant sa totale différence.

    Il aura fallu deux mille ans pour que la femme occidentale puisse apporter sa différence au-delà des dévaluations, humiliations et condamnations, que les femmes du passé ont subies et que bien des femmes subissent encore dans le monde et chez nous.

    Aujourd'hui, dans notre société, l'homme et la femme, qui le cherchent, sont capables d'acquérir un éveil cérébral, actif dans le monde extérieur et sensible dans l'intimité du regard intérieur. Cet éveil sensible ouvre un autre potentiel cérébral, fruit de deux hémisphères développés.

    Le cerveau ainsi complet devient adulte et créateur en humanité affective.

    L'intelligence sensible crée alors une humanisation passant par la vie même de la personnalité individuelle parvenue à l'étape de sa fécondité. Cette personnalité sensible, consciente, est libre de choisir l'Autre et d'être choisie par l'Autre.

    La fécondation du corps appartient à l'homme, la fécondation du cerveau aimant est une fonction femme.

    Ce choix libre et l'ouverture sensible à l'Autre sont des émergences récentes.

    La reconnaissance de la valeur de la femme dans sa différence est encore problématique.

    La fragilité de ces nouveaux potentiels rencontre dangers et résistances, comme l'a été la naissance de l'enfant avant l'hygiène et la pédiatrie.

    L'embryologie et la croissance de l'âme-cerveau, appelé Amour, sont exposées aux mêmes difficultés que celles des cellules au cours de leur embryologie.

    La relation d'éveil est un échange de visions qui, par leurs différences, deviennent fécondes en donnant naissance à la part latente de chacun.

    Si nous sommes différenciés par la physiologie du corps, nous sommes inachevés dans l'éveil de nos potentiels affectifs.

    C'est avec la révélation que la différence de l'Autre nous permet de découvrir que nous devenons capables de créer cette part manquante, la vie d'éveil réciproque.

    L'éveil réciproque permet d'éviter l'auto-existence (le je sans l'Autre) pour dépasser la tentation proposée par l'individualisme, la psychanalyse ou encore l'art de ceux qui oublient la place de l'Autre dans la vie partagée.

    Aux aberrations chromosomiques correspondent des aberrations relationnelles qui entraînent souffrance, handicap, danger de mort prématurée de la relation par blocage ou arrêt de l'évolution sensible vers la maturité féconde.

    La transformation des systèmes d'échanges vitaux n'aura pas lieu. Le système suivant ne sera pas opérationnel le moment venu.

    La médecine de la Personne

    La médecine de la Personne est plus complexe et plus vaste que la médecine des organes, des fonctions ou des pathologies mentales isolées de leur contexte existentiel.

    La médecine de la Personne intègre l'évolution et la maturation de l'éveil sensible (regard sur Soi, sur les différences, sur les autres et l'Autre).

    Dès la naissance, il est nécessaire de préparer cet éveil, ce qui exige des connaissances reconnaissant notre différence d'humain.

    Chez l'adulte, il faut discerner les étapes inconscientes non passés ou non dépassées. Celles-ci précèdent le passage à la libre conscience au bout du chemin de l'inconscience.

    Cette médecine utilise et profite de références nouvelles

    Ces références sont : le schéma corporel intérieur, les niveaux de conscience, le système nerveux du déconditionnement (que nous avons évoqué), le langage du corps, l'anatomie des émotions, les périodes favorables permettant à l'évolution de franchir les étapes dans les meilleures conditions. A toutes ces références, il faut ajouter la confiance totale sans jugement qui est une création à double sens et qui permet au sujet de livrer ses secrets dans la recherche de l'atelier peinture. L'espace symbolique y trouve la vérité intérieure.

    Ces outils de création et de libération s'adressent aux passifs, aux mémoires toxiques de l'enfance, aux mémoires traumatiques des manques éducatifs et affectifs, mais aussi révèlent l'évolution qui reprend son aventure.

    Le cerveau humain, avant d'être conscient de lui-même, traverse une embryologie des comportements à l'image des cellules. Chacun doit se situer dans son parcours d'âge humain.

    L'étape végétative de la petite enfance s'assimile au monde végétal avec besoin de racines, ici affectives... 0-3 ans est l'étape du maternage. Chaleur, nourriture, sécurité, joie de vivre sont les symboles de la relation à la mère humaine.

    L'étape animale correspond à la grande enfance (3-6 ans) avec le besoin de s'adapter au monde des autres, d'y faire sa place, de s'y faire admettre et d'y progresser par les apprentissages. Cette étape est structurée, guidée, par la relation au père. Les limites, les prises de conscience, les initiatives, les réflexions, le sens de la vie sont les symboles de la relation au père. Aujourd'hui, mère et père peuvent participer aux deux étapes et y trouver une partie de l'éveil réciproque.

    Ces deux étapes sont inconscientes pour l'enfant autant que pour les adultes qui ne les ont pas dépassées pendant l'enfance. Ces deux étapes doivent être accompagnées pour être limitées et dépassées avant l'adolescence, car l'adolescence est une deuxième naissance, la naissance de l'image de Soi à créer.

    Cette image est différente de celle que l'entourage nous a attribuée et également différente de celle que la société attend de nous. Cette image est création qui devient projet de vie, sens à donner à la vie de relation adulte.

    Platon disait déjà : L'homme est l'être qui porte en lui de l'ailleurs.

    L'adolescence est à la fois une révolution biologique hormonale, une inversion des hormones nuit/jour mélatonine/sérotonine.

    L'hormone de l'éveil de l'enfant devient celle de la nuit chez l'adulte (qui a fait le passage) et l'hormone du sommeil chez l'enfant devient celle du jour de l'adulte.

    Les perturbations des rythmes chez l'adolescent en sont l'expression. Ce passage libère des conditionnements du nyctémère. L'adulte peut ainsi inverser ses rythmes quand il veut répondre à des besoins volontaires.

    L'adolescence, c'est aussi, au niveau de la pensée, le début du discernement, du choix, de la réflexion par soi-même.

    Bien des adolescents connaissent des décalages entre la maturité physiologique et la maturité affective.

    Toute pathologie humaine comporte, en plus des symptômes cliniques apparents, un langage symbolique capable de renseigner sur les difficultés ou les arrêts de l'évolution qui transforment la vie physiologique en vie émotionnelle.

    Le décodage de ce langage relationnel, invisible mais compris dans le visible est essentiel à la guérison. Aujourd'hui, la chronicité est admise comme inéluctable dans bien des pathologies.

    Pour moi, la chronicité (avant l'étape de la décompensation) est un échec médical par oubli de décodage des indices éclairant l'absence ou l'arrêt de l'évolution, en difficulté dans la vie du patient.

    Quand on accepte la notion d'évolution de l'intelligence sensible, notre différence humaine, on ne juge plus, on ne classe plus, on situe l'étape du cheminement, ses manques, ses résistances.

    Nous ne sautons aucune étape

    Nous ne sautons aucune étape, ce qui nous confère une égalité existentielle indépendant du niveau socio-économique.

    A chaque étape de la vie de relation, le regard change.

    A chaque étape, une forme d'humanisation est possible, différente mais de même valeur : l'hospitalité du pauvre vaut l'éthique du cultivé, vaut également la générosité de l'amour fécond.

    Beaucoup d'adultes ne comprennent pas ou refusent leur spécificité humaine et ignorent l'importance vitale de leur part sensible intérieure à faire progresser.

    La liberté responsable qui permet de choisir un sens à sa vie n'est ni naturelle ni réflexe. Elle est une création, valeur de la communication à double sens. Elle échappe à ceux qui n'en ont pas conscience.

    L'imaginaire a pour fonction existentielle de créer, dans les liens affectifs humains, une vie à imaginer par la qualité des échanges émotionnels. Cette vie a pour but l'éveil réciproque et apporte au cerveau le complément que la physiologie corporelle ne peut connaître.

    Nous naissons pour devenir adultes et créateurs en humanité, après le passage des deux étapes inconscientes, que l'enfance accompagnée devrait permettre de passer et de dépasser.

    Le rattrapage des décalages et de certains manques est possible mais difficile.

    Le mieux serait d'être en cohérence avec les périodes sensibles favorables. La liberté ne commence qu'après des étapes inconscientes. Bien des vies humaines se terminent sans avoir eu accès aux potentiels conscients de l'humanisation sensible.

    Quand le futur prend sens, le besoin d'aimer et d'être aimé est vital. La vie autre est faite d'émotions et de savoirs échangés, partagés, créés.

    Les émotions, selon leur contenu sont vasodilatatrices ou vaso-constrictives. Elles ont ainsi un impact direct sur la physiologie du corps et du cerveau. L'anatomie des émotions est une réalité. Le futur de la vie habite cette vie autre, invisible mais préparée, habitant le visible.

    J'y vois le seul argument capable de faire changer la mentalité de l'avoir et du pouvoir. La matérialité de la vie plombe l'imaginaire d'aujourd'hui. Le futur est nié.

    Comme à la Renaissance, un autre volet des capacités cérébrales est à ouvrir pour faire émerger l'humanité adulte et féconde dans sa vision du futur à créer par soi-même.

    Cette émergence est individuelle avant de pouvoir devenir collective.

    Le futur n'est pas dans la quantité de jours à vivre au présent, mais dans la qualité à choisir pour que l'étape suivante soit opérationnelle à la fin du présent corporel.

    L'intelligence de la ruse, du pouvoir, de l'avoir, a dépassé les limites permettant à l'intelligence sensible de prendre le relais dans notre société, en dehors des groupes familiaux ou sociaux privilégiés.

    Le soupçon, le doute, les interdictions administratives ou hiérarchiques ne peuvent apporter des solutions, car ils détériorent ou empêchent les échanges capables d'introduire l'éveil relationnel dans les rapports humains. Le monde du travail en fournit la preuve.

    L'avenir de la médecine entrevoit...

    En médecine, pour passer de la médecine scientifique, de plus en plus technique, attribuant à la logique de la pensée unique sa référence de vérité, à la médecine de l'évolution d'une vie sensible humaine, il y a un travail d'ouverture à faire qui revient à accepter la logique de la vie dont les femmes possèdent une approche privilégiée.

    La pensée de la femme mature et celle de l'enfant ont leur place dans la compréhension de notre différence d'Etres humains.

    Un petit humain nait physiologiquement apte à vivre, mais il est appelé à devenir relationnellement apte à créer, par la communication, une autre forme de vie basée sur les émotions porteuses.

    L'imaginaire des mots d'enfants et des dessins d'enfants offre des repères à notre vérité. Ils peuvent révéler la croissance sensible inachevée des parents autant que leur propre âge affectif.

    L'intuition sensible peut également permettre de chercher certains fondements de notre différence à élucider.

    Tous les tabous ne sont pas régressifs.

    L'immaturité affective  est incompatible avec l'émergence des potentiels cérébraux de la vie à continuer.

    Le temps est le support de la vie autre qui s'ajoute à la vie physiologique.

    L'imaginaire est créateur en communication, au-delà et en deçà du visible et du réel.

    L'évolution n'a pas de fin

    Quand un système vivant arrive à son terme, le suivant ne peut prendre le relais que s'il a été préparé pour devenir opérationnel au moment du changement.

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1