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La spiritualité est notre voie d'évolution: La Voie de l'humanité, livre 3
La spiritualité est notre voie d'évolution: La Voie de l'humanité, livre 3
La spiritualité est notre voie d'évolution: La Voie de l'humanité, livre 3
Livre électronique307 pages3 heures

La spiritualité est notre voie d'évolution: La Voie de l'humanité, livre 3

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À propos de ce livre électronique

Ce livre est un dialogue avec un vieux sage qui symbolise la connaissance acquise par l'humanité.

Où va le monde ? La pensée objective n'évite pas les errements incessants de la société humaine. Notre existence est une lutte contre le mal externe et contre nos démons internes.

Nous possédons une clé, notre propre énergie, qui est la même que celle du monde.

Nous agissons selon des fonctions innées, mais elles se corrompent au contact des expériences négatives.

Analyser nos schémas de comportement pour y remédier ouvre la voie de la vertu. Des méthodes connues nous mènent à retrouver notre pureté originelle, qui est le lien avec l'Origine de l'univers.

Se défaire des exigences de l'ego fait vibrer notre énergie en harmonie avec le domaine céleste. On retrouve ainsi le contact avec les vertus de la Source, qui sont la bienveillance et la clarté universelles. Cette évolution résout la dualité du bien et du mal, elle est la réalisation d'une vie réussie, ainsi que notre moyen d'aider le monde.
LangueFrançais
Date de sortie22 oct. 2020
ISBN9782322246892
La spiritualité est notre voie d'évolution: La Voie de l'humanité, livre 3
Auteur

Jean-Marie Paglia

The author is a professor and certified practitioner of Chinese Medicine. He specializes in the study of taoist teachings and draws inspiration from the modern elucidation of this ancient wisdom. He hopes this will be a rewarding experience for all readers.

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    La spiritualité est notre voie d'évolution - Jean-Marie Paglia

    cœur.

    1. Où allons-nous ?

    – La société humaine n’a cessé d’évoluer chaotiquement tout au long de son histoire.

    – Bien sûr, le monde est maintenant engagé dans des transformations radicales qui étaient prévisibles et qui se poursuivront très longtemps après nous. Il semble aussi que le cours des transformations ne cesse de s’accélérer depuis deux siècles.

    – Vénérable vieillard, pourquoi tous les changements suivent-ils un cours aussi lent, tortueux, semé d’échecs et de retours en arrière ?

    – Cette révolution universelle correspond à une ouverture des consciences. Le malheur veut que l’évolution se fasse à l’aveuglette, au coup par coup, sans voir très loin, en éliminant les obstacles immédiats pour retomber sur d’autres problèmes imprévus.

    La crise de la civilisation humaine s’est brusquement aggravée car la masse humaine s’est alourdie et s’est doté de moyens technologiques énormes et puissants.

    L’ensemble des humains est maintenant d’accord sur la nécessité de changements radicaux et profonds pour sauver la planète et assurer à l’humanité un avenir durable et harmonieux.

    Nous sommes conscients des orientations malheureuses que la société a prises dans la plus grande inconscience : guerres diaboliques récurrentes, épuisement des ressources, dépendance du pétrole et du nucléaire, capitalisme ravageur qui crée des inégalités criantes et un sous-développement mortifère, prolifération humaine incontrôlée, et autres…

    – Les humains savent sur quels aspects il faut agir, mais ils ne savent pas vraiment comment. Quand on voit l’état du monde, on réalise que s’indigner ne suffit pas, il faut d’autres ressources.

    – Aimable princesse, il existe une grande vague de réformation, en grande partie silencieuse. Ce mouvement mondial est la mise en route de notre faculté naturelle d’adaptation que l’humanité possède comme tout autre système naturel.

    Lorsqu’un état de crise apparaît, la nature suggère une adaptation, des comportements nouveaux, une création d’intelligence nouvelle. Les systèmes existant vont rechercher et intégrer l’évolution nécessaire. Les animaux évoluent ainsi, comme Darwin l’a montré, et il en va de même pour les systèmes complexes, y compris le nôtre.

    – Je comprends quand même mal pourquoi notre adaptation est aussi chaotique, lente et insuffisante.

    – La société humaine, se compose d’une multitude de systèmes complexes imbriqués, il est n’est donc pas surprenant que l’évolution vers un mode de vie heureux et fonctionnel prenne autant de temps.

    Comment pourraient évoluer harmonieusement un ensemble de systèmes économiques, politiques, nationaux, sociaux, écologiques, culturels, religieux, psychologiques, philosophiques et autres ? D’autre part, comment rendre les systèmes collectifs compatibles avec les sensibilités individuelles ?

    Il n’y a qu’une seule façon d’évoluer vers le mieux nécessaire, c’est la façon naturelle, l’adaptation naturelle, la création d’intelligence nouvelle.

    On voit que dans la nature, cela se passe de soi-même, spontanément. Les systèmes vivants savent capter l’intelligence dont ils ont besoin pour changer. La créature, et l’ensemble des créatures comportent en elles une capacité mentale reliée à l’intelligence universelle qui les entoure. C’est grâce à ce lien qu’elles peuvent absorber de l’intelligence nouvelle, en fait, créer de l’esprit afin de s’adapter aux conditions extérieures nouvelles, et évoluer pour réaliser leur adaptation.

    – Mais alors, vénérable vieillard, tout devrait aller sur des roulettes !

    – Il devrait en être de même dans la société humaine qui est aussi un vaste ensemble intégré et cohérent, et pourtant l’évolution est problématique…

    Chez les humains, les domaines d’évolution sont multiples et différents, et les individus sont autonomes. Cela signifie que l’évolution harmonieuse de l’ensemble devient très chaotique et dramatique, marchant d’essais en erreurs de façon douloureuse.

    – Je vois. Les qualités mentales de tous sont séparées et ne sont donc pas suffisantes pour assurer l’harmonie de l’ensemble.

    – L’humain aime se croire intelligent et parfait. Il est effectivement super intelligent, mais cela ne suffit pas pour l’évolution qui est nécessaire. Son intelligence est encore trop attachée à son niveau physique et biologique. Un animal super intelligent, cela explique qu’il se pense parfait.

    Par conséquent, l’évolution de la société est compliquée : le comportement de chaque humain se fera par rapport à lui-même, et non pas par rapport à l’ensemble. Il pensera et agira par auto centrisme, en ne voyant que la portion de réalité que lui perçoit et comprend. Et cela n’est pas suffisant.

    Ce qui manque, c’est la capacité à dépasser le moi, la capacité à s’étendre plus loin dans le monde mental. Nous sommes retenus par notre condition physique comme par un boulet.

    Fondamentalement, la perception de l’individu super intelligent que nous sommes est trop limitée. Elle est limitée à notre propre fonctionnement mental.

    L’humain est bloqué à un niveau mental restreint qui a été la source de tous les problèmes qu’il connaît, cette caractéristique, c’est l’auto centrisme.

    – Vénérable vieillard, je suis un peu confuse. Qu’entendez-vous précisément par « le mental ? »

    – Aimable princesse, dans un contexte spirituel, « mental » se rapporte aux capacités psychiques et à leur contenu : soit la pensée, les sensations, les sentiments, la conscience individuelle… Ce mot correspond à l’anglais « mind ». Il se distingue donc du mot « esprit », qui lui désigne autre chose, une âme spirituelle, comme le mot anglais « spirit ». Ces deux aspects sont unis et fonctionnent ensemble, mais le plus souvent, ils ne sont pas clairement différenciés. (Mental est plutôt du domaine de la fonction. Esprit est du domaine de l’être.) Le mental est notre capacité de perception intellectuelle. Il a donc le pouvoir de relier tous les étages de notre être, les sensations corporelles, les émotions, les sentiments du cœur et aussi les intuitions élevées. De ce fait, il relie aussi l’interne et l’externe, et entretient la communication entre nos idées et l’intelligence qui nous entoure, c’est à dire le mental universel, l’intelligence universelle impersonnelle.

    2. Auto centrisme dans la vie personnelle

    – Mais pourquoi parler d’auto centrisme ?

    – Dire auto centrisme au lieu d’égocentrisme, c’est un peu la même chose, sauf pour marquer qu’il n’y a pas de connotation morale. L’auto centrisme est un état naturel et spontané de tout être vivant. Il s’agit d’une fonction nécessaire, pour se protéger, veiller sur soi. C’est comme une fonction immunitaire.

    L’auto centrisme dans la vie affective personnelle fournit beaucoup de thèmes aux romanciers et aux réalisateurs. Par ex. on peut trahir la personne qui nous aime, ou bien déposséder quelqu’un afin de fournir un meilleur héritage à ses enfants, etc. On pense que les actes immoraux n’affectent pas directement l’évolution de la société, et pourtant cela ajoute certainement aux charges négatives présentes dans notre milieu et susceptibles de gêner son évolution.

    – L’auto centrisme n’est-il pas aussi une constante dans les relations interpersonnelles ?

    – Certainement, cette tendance nous conduit à rigidifier nos propres vues, à nous limiter à elles et par conséquent les contenus mentaux des personnes se morcellent à l’infini. Cela rend difficile la formation de conceptions cohérentes étendues et généralisées. Plus on tient à ses propres idées, plus on crée de la division car on ne voit pas que les idées sont parcellaires.

    Nos visions sont morcelées selon le champ mental de chacun, qui est forcément très limité.

    – En voici une illustration vécue dans le domaine politique. Je cite un article publié par un militant écologiste qui raconte ses difficultés pour faire entendre sa voix et obtenir un consensus au sein de partis politiques. (1)

    Permettez que soient seulement citées les phrases se rapportant à notre sujet, c’est à dire la difficulté de parvenir à une vision générale cohérente.

    (Dans un premier parti politique :)

    « Ma première réunion… Une vingtaine de personnes seulement, et je me perdais complètement entre les sous-tendances des différents courants… « Simplifions. Il y a les Verts rouges, les Verts noirs et les Verts verts. À partir de cette trame, chacun brode à sa façon. »

    … Pour les votes, les Verts noirs sont très forts : faut toujours s’exprimer contre le consensus qui se dessine. Et moi, et moi, et moi, vous m’avez oublié ?

    … J’étais accablé par les contradictions internes des Verts, par des statuts inefficaces.

    … (Dans un autre parti :)

    … Les affrontements interpersonnels entre camarades… sont omniprésents, entre courants, à l’intérieur des courants, entre habitants d’un même lieu.

    Dans ce parti, la lutte pour le pouvoir est beaucoup plus importante que la lutte pour les idées.

    … L’essentiel du travail veut se faire au niveau des apparatchiks, qui se réunissent pour discuter de leurs désaccords. Le culte des ego, dira la presse.

    … neuf ans d’efforts, bilan globalement négatif. Pourquoi ?

    … qui se dit membre du parti… pense comme son clan. Les personnalités passent avant les idées. »

    – Il est bien évident que, aussi engagés que nous puissions être, aussi raffinés mentalement et instruits que nous soyons, notre façon de penser ne change pas les personnes, qui restent fatalement attachés à des comportements primitifs tournant autour d’elles-mêmes et de leurs intérêts.

    – Vous voulez dire que la pensée conceptuelle ordinaire est aussi fondée dans l’auto centrisme.

    – Notre pensée rationnelle conceptuelle est insuffisante, car elle ne change pas les dispositions profondes des personnes : les exigences de chaque ego accroché à ses propres vues et à ses propres préférences.

    C’est notre structure mentale qui est en cause, c’est elle qui nous empêche d’atteindre une vision globale, holistique, unitive, dans laquelle on voit comment chaque problème trouve naturellement sa solution.

    – Ce défaut est bien évident. Tout un chacun peut bien voir combien la pensée conceptuelle est dépendante des désirs.

    Ainsi les fabricants d’armement justifient leur activité rationnellement, mais à cause de leurs intérêts personnels. Il en va de même des spéculateurs boursiers qui peuvent ruiner l’économie en se fabriquant des profits fabuleux. Ou des entreprises prospères qui licencient leurs employés et les laissent sans moyens de survie uniquement pour augmenter leurs bénéfices et satisfaire les actionnaires. Il en est de même des partis totalitaires et de leur gestion des pays pour le propre intérêt d’une poignée de dirigeants. Ou des prédicateurs religieux qui encouragent une prolifération humaine illimitée, sans voir les conséquences désastreuses de leurs principes qu’ils justifient personnellement, etc, etc…

    Spontanément, nous adoptons des comportements qui sont subjectifs, trop liés au moi propre, et que nous justifions rationnellement. Ils sont insuffisants pour faire progresser le monde.

    – Aimable princesse, vous montrez bien comment la pensée ordinaire est dépendante des désirs et passions. Mais en regardant encore plus loin on voit que la pensée purement objective est elle aussi dépendante de l’auto centrisme naturel.

    – Vénérable vieillard, la pensée objective est notre plus noble conquête ! Elle dépasse la dépendance aux passions individuelles et nous met en relation au-delà du moi personnel avec un niveau d’entendement qui est cohérent avec l’univers tout entier.

    – Certainement. La pensée objective est un outil précieux qui nous a fourni tous les avantages de notre civilisation. Tous les acquis scientifiques et culturels dont nous sommes si fiers. On peut donc dire qu’elle représente exactement notre stade d’évolution, celui du primate super intelligent. Nous sommes passés d’un état biologique instinctuel à un état mental développé, celui de la logique, de la rationalité.

    3. Limites de la pensée objective

    – Vous disiez que la pensée objective rationnelle est elle-même une limitation ?

    – Exactement. La pensée objective crée une limitation auto centrique car elle restreint à la condition du sujet, à ses normes mentales, qui correspondent correctement à son univers, mais peuvent être incomplètes, et limitées par le langage.

    La pensée objective nous installe inconsciemment dans une relation auto centrique, car nous percevons, observons, analysons l’objet mais par rapport à notre propre structure mentale, par rapport à nous-mêmes. En fait exactement comme la pensée subjective nous place dans une position auto centrique en nous restreignant à comprendre par rapport à nos sentiments ou à nos émotions, la pensée objective nous limite à comprendre selon les normes de notre intellect.

    Elle nous oblige à comprendre par rapport à des composants mentaux plus élevés, les cadres du mental tels que l’espace, le temps, la causalité, la logique, la rationalité… Ceux-ci sont impersonnels, universels, mais ils dépendent néanmoins de la condition du sujet qui ne pense que par l’intermédiaire des outils que sont les concepts.

    Traduire la réalité dans les concepts de notre langage, est une relation auto centrique structurelle. Nous ne pouvons pas être certains que les mots que nous employons suffisent à englober la totalité de la réalité. Nous soupçonnons même fortement que tel n’est pas le cas, puisque de nombreuses zones de notre mental sont inexprimées, ou paraissent inexprimables.

    – En effet, c’est une limitation à un certain niveau mental, qui est en accord avec la logique universelle, et pourtant ne peut pas représenter la perception d’une vérité ultime, car elle reste bloquée dans ses concepts. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

    ‒ La pensée objective nous limite au monde matériel, objectifié. De ce fait, elle nous place donc dans une situation incomplète qui implique la mise à l’écart des valeurs supérieures et surtout de l’univers spirituel.

    La pensée objective se limite à percevoir de manière objective, c’est à dire qu’elle se limite à percevoir des objets. Les concepts qu’elle utilise (c’est-à-dire les idées, les mots, les symboles…) deviennent tous des objets dont le sujet se sépare. Même les notions les plus abstraites, en étant singularisées, sont formalisées, objectifiées et deviennent des choses. Cela est vrai pour tous les concepts, y compris ceux de la philosophie, de la littérature et des sciences. Ces concepts sont des objets.

    En se fiant inconditionnellement à la pensée objective, les humains se placent dans une relation séparant le sujet et l’objet, et cela leur joue un méchant tour, à leur insu.

    Les philosophes nous ont expliqué que nous ne pensons que par rapport aux objets, situation dramatique pour nous, car elle signifie que nous sommes circonscrits, enfermés, dans le seul monde matériel, ce qui entraîne des conséquences tragiques.

    L’être humain, que son mental limité restreint au monde des objets se trouve victime d’une tragique illusion, l’illusion de son indépendance. Sa conscience lui fait saisir : moi, d’un côté, et le reste du monde en face. Moi, sujet percevant les divers objets, c’est la seule situation de connaissance possible. Il se sent donc naturellement séparé de son milieu, et par la suite, il se croit maître du monde, le roi de l’univers, c’est l’occasion de se laisser entraîner dans des comportements abusifs sans même s’en rendre compte. Dans sa perception objective isolée il reste une proie facile pour ses propres passions. Par manque de vision plus large, il crée un monde dysharmonieux marqué par les guerres, par le sous-développement, par l’explosion de la masse humaine, l’aliénation économique, la carence d’éducation, la folie de l’industrie nucléaire, etc…

    L’état du monde est une conséquence de notre système de pensée actuel. Il témoigne des résultats de ce mode de pensée. Tous les problèmes qui viennent d’être cités sont nés d’une vision mentale rationnelle et objective, mais limitée à quelques aspects. Une vision privée de valeurs morales et corrompue par les passions sous-jacentes. Une vision qui autorise des comportements extrêmement destructeurs parce que d’autres aspects sont ignorés.

    Un Maître perspicace dit que la logique nous entraîne sans cesse à compromettre notre intégrité.

    Prenons un exemple : Celui-ci est tiré d’un petit livre intitulé « Buddhist Economics. »

    L’auteur explique que pour les économistes, un bien de 20 dollars est équivalent à un autre bien de 20 dollars. La pensée de l’économiste analyse le monde en termes d’argent. L’exemple donné est celui-ci : un repas à 20 dollars est l’équivalent d’une bouteille de whisky de 20 dollars.

    Ce n’est pas exact. Une vision complète indique qu’un repas restaure, redonne de l’énergie, c’est un bien positif. Une bouteille de whisky peut être nuisible à la santé et peut induire de graves conséquences personnelles et sociales.

    En suivant des raisonnements d’économistes fondés sur le seul concept d’argent, on arrive à des erreurs fondamentales qui donnent lieu aux problèmes de notre monde. Par exemple en licenciant des employés sans tenir compte de leurs besoins afin de maximiser des profits. La pensée objective devient alors une étroite paire d’œillères.

    Il en est de même dans tous les autres domaines, ceux par exemple où de brillants chercheurs fabriquent des armes de destruction massive. Nous voyons que dans tous les cas la pensée objective conduit aux erreurs qui accablent notre monde.

    La pensée mathématique comprend bien le monde et y correspond.

    ‒ Elle utilise la structure logique du mental humain, qui correspond à l’intelligence du mental universel. Elle peut faire comprendre le fonctionnement de l’univers au moyen de ses théories complexes, mais elle ne représente tout de même qu’une partie de la totalité, car elle maintient le penseur séparé de son objet d’étude.

    Elle ne couvre pas les domaines qui sont au-delà de toute logique ou rationalité, domaines qui sont pourtant essentiels car ils transcendent les limites de la dualité sujet-objet.

    Dans tous les cas, la coupure qui s’effectue entre l’usage de concepts objectifs et la réalité totale consiste à ignorer le domaine des valeurs supérieures, qui fait pourtant bien partie de notre

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