Dans une société qui valorise la communication et l’affirmation de soi, où il faut savoir « se vendre » et s’imposer pour réussir, les personnes réservées apparaissent le plus souvent comme « coincées » et peu charismatiques. Heureusement, les mentalités changent peu à peu. Méditer, se promener dans la nature, savourer le plaisir d’être chez soi, s’entraîner à la lenteur… deviennent des pratiques reconnues et valorisées pour notre bien-être.
Depuis quelques années, les grandes entreprises ont aussi compris l’intérêt de recruter des profils plus solitaires, s’épanouissant dans la réflexion et la créativité. C’est la grande revanche des introvertis. Mais d’où vient cette appellation ? Le Dr Carl Gustav Jung fut le premier à populariser les termes « introverti » et « extraverti qu’il publia en 1923. résume la psychologue Laurie Hawkes. Si, au lieu de nous faire violence pour essayer de ressembler à ces personnes tellement à l’aise en société ou de se recroqueviller sur nous-même, on essayait de valoriser nos points forts tout en cherchant à développer un peu du type complémentaire ?